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FEMISE MedBRIEF 23: « Développer l’entrepreneuriat social et l’innovation sociale en Méditerranée et au Moyen-Orient »

Tallie Hausser, Constantin Tsakas and Karine Moukaddem

La série MED BRIEF du FEMISE ambitionne de fournir une réflexion novatrice  pour la région euro-méditerranéenne. Les Policy Briefs contiennent une analyse succincte et politiquement pertinente sur d’importantes questions EuroMed et présentent aux décideurs politiques les points de vue des chercheurs et des partenaires du réseau FEMISE.

Le MED BRIEF « Développer l’entrepreneuriat social et l’innovation sociale en Méditerranée et au Moyen-Orient », est disponible ici (en anglais).

Il est également disponible en Arabe en cliquant ici.

Résumé

Notre Policy Brief analyse les écosystèmes d’innovation sociale de Beyrouth et de Tunis et examine les moyens qui mènent à une innovation inclusive qui crée des emplois, des revenus et des opportunités pour les populations marginalisées, les femmes et les jeunes. Les résultats montrent que l’absence de forme juridique pour les entreprises sociales, les obstacles au financement et aux investissements, la pénurie de ressources humaines pour les cadres supérieurs et les difficultés à déterminer la clientèle appropriée comptent parmi les principaux obstacles rencontrés par les entrepreneurs sociaux. Nous soutenons que des mécanismes de financement plus innovants devraient être disponibles pour les appuyer. Il serait nécessaire de sensibiliser les investisseurs du sud de la Méditerranée au concept de mesure de l’impact et de l’investissement d’impact. En outre, les gouvernements du Sud de la Méditerranée devraient soutenir activement les entreprises sociales, tandis que celles-ci devraient envisager des marchés publics sociaux et d’inclure les entreprises sociales dans leurs chaînes d’approvisionnement. Enfin, capitaliser sur la coopération euro-méditerranéenne pourrait changer la donne en matière d’inclusion. Plus précisément, une plate-forme UE-Med d’impact social pourrait multiplier les opportunités de financement pour les entrepreneurs de la région sud-méditerranéenne et constituer un marché prometteur pour les investisseurs à impact.

La liste des FEMISE MED BRIEF est disponible ici.

 

Le Policy Brief a été réalisé avec l’aide financière de l’Union européenne dans le cadre du programme FEMISE. Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l’Union européenne.

« Les stratégies de développement des énergies renouvelables dans la région MENA » (rapport FEM43-04)

Ce travail explore la question du lien dynamique entre le développement des énergies renouvelables et de la croissance. Les principaux résultats de ce travail peuvent être résumés de la façon suivante. Premièrement, les résultats montrent que les efforts de développement de la production d’électricité renouvelable doivent être soutenus à court terme car la relation entre la production d’électricité renouvelable et le PIB par tête est asymétrique. En l’occurrence l’Algérie, l’Egypte, le Maroc et la Turquie sont concernés par cette stratégie qui va leur permettre d’augmenter le bien-être dans le long terme. Deuxièmement, le niveau actuel de la production d’électricité renouvelable en Tunisie et en Israël est assez faible pour avoir un effet significatif sur le bien-être. Ces deux pays doivent donc continuer leurs efforts de production d’électricité renouvelable afin d’atteindre des niveaux qui leur permettent d’avoir un impact sur le bien-être. Troisièmement, l’Iran et le Liban sont dans une stratégie qui a un impact négatif sur le bien-être, à savoir la production d’électricité hydraulique. Ils doivent essayer de développer d’autres sources d’énergie en exploitant leur potentiel en éolien et en solaire.

FEMISE MedBRIEF 20: « L’impact à long terme des réfugiés syriens sur l’économie turque »

 

Pr. Ramon Mahia (UAM, Spain) and Pr. Ali Koc (Akdeniz University, Turkey)

La série MED BRIEF du FEMISE ambitionne de fournir une réflexion novatrice  pour la région euro-méditerranéenne. Les Policy Briefs contiennent une analyse succincte et politiquement pertinente sur d’importantes questions EuroMed et présentent aux décideurs politiques les points de vue des chercheurs et des partenaires du réseau FEMISE.

Le MED BRIEF « L’impact à long terme des réfugiés syriens sur l’économie turque », est disponible ici.

Il est disponible en Arabe ici.

 

Résumé

• L’impact total sur la valeur ajoutée généré par les occupations de réfugiés syriens dans l’économie turque était estimé à 27,2 milliards de LT à la fin de 2017, soit 1,96% du PIB total de la Turquie.
 L’effet sur la production est estimé à 1,51% du PIB pour 2017. Cet impact suppose une augmentation de la production de 30,59 milliards de LT dans différents secteurs, générant une valeur ajoutée de 20,9 milliards de TL.
• L’effet sur la demande induite représente le reste de l’impact global, soit 0,45% du PIB en 2017. Cet effet implique une nouvelle production estimée à environ 11,7 milliards de TL, générant une valeur ajoutée de 6,2 milliards de TL. Cet effet est essentiellement produit par la consommation directe et les investissements de la population syrienne; l’effet direct est estimé à 0,3% du PIB pour 2017.
• Au total, l’emploi des autochtones induit par l’intégration économique syrienne (à la fois par la production et par la demande) était estimé à 132 454 personnes en 2017.
• L’impact direct de l’intégration économique syrienne est réparti de manière inégale entre différents secteurs, reflétant la présence plus ou moins importante des travailleurs syriens dans l’effet de production et les modes de consommation et d’investissement spécifiques.
• Les détails fournis par le schéma de simulation vont dans le sens voulant que l’amélioration des opportunités d’emploi pour les réfugiés en améliorant leur éducation et leurs compétences, en développant la capacité d’entreprendre et en fournissant des permis de travail dans des secteurs bien ciblés augmentera encore la contribution des réfugiés à la croissance économique.

La liste des FEMISE MED BRIEF est disponible ici.

 

Le Policy Brief a été réalisé avec l’aide financière de l’Union européenne dans le cadre du programme FEMISE. Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l’Union européenne.

« L’impact à long terme des réfugiés syriens sur l’économie turque » (rapport FEM43-05)

Une approche entrées-sorties (ES) est utilisée pour estimer la contribution économique des réfugiés syriens liée (1) à leur accès au marché du travail turc et (2) aux nouveaux investissements générés par le capital des Syriens grâce à l’épargne réalisée dans le pays. En utilisant cette approche méthodologique, nous examinons explicitement les liens intersectoriels de l’économie turque, ce qui nous permet d’étendre la portée d’une étude d’impact classique.

 Résultats pour 2017 (impact à court terme)
L’impact total sur la valeur ajoutée généré par les occupations de réfugiés syriens dans l’économie turque était estimé à 27,2 milliards de LT à la fin de 2017, soit 1,96% du PIB total de la Turquie.
L’effet sur la production est estimé à 1,51% du PIB pour 2017. Cet impact suppose une augmentation de la production de 30,59 milliards de LT dans différents secteurs, générant une valeur ajoutée de 20,9 milliards de TL.
L’effet sur la demande induite représente le reste de l’impact global, soit 0,45% du PIB en 2017. Cet effet implique une nouvelle production estimée à environ 11,7 milliards de TL, générant une valeur ajoutée de 6,2 milliards de TL. Cet effet est essentiellement produit par la consommation directe et les investissements de la population syrienne; l’effet direct est estimé à 0,3% du PIB pour 2017.
• Au total, l’emploi des autochtones induit par l’intégration économique syrienne (à la fois par la production et par la demande) était estimé à 132 454 personnes en 2017.
L’impact direct de l’intégration économique syrienne est réparti de manière inégale entre différents secteurs, reflétant la présence plus ou moins importante des travailleurs syriens dans l’effet de production et les modes de consommation et d’investissement spécifiques.
• Les détails fournis par le schéma de simulation vont dans le sens voulant que l’amélioration des opportunités d’emploi pour les réfugiés en améliorant leur éducation et leurs compétences, en développant la capacité d’entreprendre et en fournissant des permis de travail dans des secteurs bien ciblés augmentera encore la contribution des réfugiés à la croissance économique.

Rapport FEMISE EuroMed 2019 : Le secteur privé dans les pays méditerranéens : Principaux dysfonctionnements et Opportunités de l’entreprenariat social

Le Rapport EuroMed FEMISE 2019 est maintenant disponible

Le secteur privé dans les pays méditerranéens :

Principaux dysfonctionnements et Opportunités de l’entreprenariat social [1]

La version française du rapport est disponible au téléchargement ici.

Le FEMISE lance son rapport Euro-Méditerranéen 2019 qui porte sur le secteur privé dans les pays méditerranéens. Il a été présenté ce 13 juin dernier aux participants à la conférence annuelle du think tank. Comment ont évolué les pays méditerranéens depuis le lancement du Processus de Barcelone ? Pourquoi la croissance a-t-elle été en deça des attentes ? Quelle rôle peuvent jouer les Banques Centrales pour rendre le secteur privé plus dynamique et attirer davantage d’investissements étrangers ? Comment les pouvoirs publics peuvent-ils contribuer au développement de l’entreprenariat social dans la but de réduire les phénomènes d’exclusivité ? Ce rapport tente de répondre à ces questions à travers 4 chapitres : le premier présente la dynamique observée des pays méditerranéens au cours de ces 20 dernières années ; le second tente d’analyser les principales raisons du manque de croissance ; le troisième porte sur le rôle des Banques Centrales dans l’amélioration de l’environnement des affaires et sur l’attractivité des investissements étrangers. Le quatrième et dernier chapitre est focalisé sur l’entreprenariat social.

Trois raisons majeures ont poussé les experts du réseau FEMISE a consacrer ce rapport au secteur privé en Méditerranée. La première est qu’il y a urgence à créer des emplois et, compte tenu de la situation des comptes publics, ces futures créations d’emplois ne pourront provenir que du secteur privé. La deuxième raison est que ces pays doivent faire évoluer leur régime de croissance pour devenir plus compétitifs et réaliser des montées en gamme. La troisième raison est qu’il était utile, comme le fait ce rapport, d’avoir une synthèse des apports de la littérature académique, des données disponibles, des rapports d’organisations internationales tout en ayant également un tour d’horizon sur les points de vue et recommandations d’experts, membres de la société civile et partenaires opérationnels sur le sujet. Dans le dernier chapitre, ces acteurs du changement exposent et proposent des actions concrètes pour un secteur privé à la hauteur des enjeux en Méditerranée, notamment via l’entreprenariat social.

« Un paradoxe des pays méditerranéens est d’avoir, à la fois, un faible niveau de pauvreté comparativement aux pays en développement et émergents et, dans le même temps certaines parties de la population isolées et/ou exclues de la sphère économique. Il s’agit des jeunes, des femmes et du monde rural éloigné des grandes agglomérations. On pourrait également y ajouter les personnes dont les activités économiques sont dans l’informel. C’est donc un système économique qui repose sur l’exclusion d’au moins les deux tiers de sa population et dont les fondements d’un développement durable ne sont pas assurés » expliquent les auteurs.

Le rapport, produit sous la direction de l‘Institut de la Méditerranée (IM) et coordonnée par Patricia Augier (Présidente du Comité Scientifique du FEMISE), a été rédigé par des économistes du réseau de chercheurs FEMISE. Les auteurs sont :.

Pr. Patricia Augier (Professeur Aix-Marseille School of Economics, Présidente du Comité Scientifique du FEMISE et de l’IM) ;

Dr. Constantin Tsakas (Secrétaire Général du FEMISE et Délégué Général de l’IM) ;

Pr. Sami Mouley (Professeur de Finance Internationale à l’Université de Tunis) ;

Karine Moukaddem (stagiaire analyste politique à l’Union pour la Méditerranée, experte FEMISE) et

Jocelyn Ventura (économiste à l’IM et au FEMISE).

Les 4 chapitres sont également téléchargeables séparément en cliquant ci-dessous :

Le rapport Euromed est une publication annuelle du FEMISE qui traite des thèmes d’importance et d’intérêt pour la région Euro-Med. Le rapport apporte une véritable valeur ajoutée en termes de connaissances sur le thème couvert. Il fournit une analyse approfondie proposée par des économistes spécialisés et avec une approche pluridisciplinaire du Nord et du Sud de la Méditerranée. Cela apporte une vision commune des deux rives de la Méditerranée et des recommandations politiques qui peuvent contribuer au processus de transition des pays du Sud Med.

[1] Ce rapport a reçu un soutien financier de l’Union européenne à travers le projet FEMISE “Support to Economic Research, studies and dialogues of the Euro-Mediterranean Partnership”. Toute opinion exprimée dans ce rapport est de la seule responsabilité des auteurs.

Conférence annuelle FEMISE, Bruxelles, Belgique, 13-14 Juin 2019

(Mise à jour)

Le compte rendu des plénières de la conférence FEMISE est disponible ici.

Un retour vidéo sur cet événement phare du réseau est disponible ci-dessous.

 

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Le FEMISE est heureux d’annoncer que sa conférence annuelle aura lieu cette année à Bruxelles, Belgique, les 13 et 14 Juin 2019.

Veuillez cliquer ici pour vous inscrire.

Le thème de cette année sera: 

DÉVELOPPEMENT DURABLE: ÉLABORER UNE FEUILLE DE ROUTE UE-MED EFFICACE

Les objectifs de cette conférence sont :

(1) De produire un bilan de ce que la région de la Méditerranée du Sud a réalisé au cours des dernières années en termes de développement durable;

(2) D’identifier les principaux défis auxquels les pays sont toujours confrontés; et

(3) De proposer une feuille de route qui offrira des éléments sur la voie à suivre pour se rapprocher du développement durable.

Les séances plénières de la conférence porteront sur les quatre principaux piliers thématiques du FEMISE et établiront un lien entre les Objectifs de Développement Durable (ODD), en tenant compte de leurs interconnexions, offrant une plate-forme de dialogue entre les les différentes parties prenantes.

La note conceptuelle est disponible en cliquant ici.

L’agenda de la conférence est disponible en cliquant ici.

Tous les bios des participants sont disponibles en cliquant ici.

La conférence annuelle du FEMISE est une plate-forme qui permet aux différents acteurs de la région UE-Med, aux membres des instituts de recherche, aux universitaires, aux décideurs politiques et aux représentants de la communauté internationale d’engager un dialogue constructif sur l’avenir de la région et sur le rôle que l’UE peut jouer dans le contexte de la nouvelle Politique de Voisinage (PEV). 

Pour mieux connaitre certains de nos intervenants, cliquez sur leurs photos !

FEMISE MED BRIEF no19 : « La réforme des subventions aux énergies fossiles : enjeux et opportunités pour les pays de la Méditerranée »

Stéphane Pouffary & Guillaume de Laboulaye

La série MED BRIEF du FEMISE ambitionne de fournir une réflexion novatrice  pour la région euro-méditerranéenne. Les Policy Briefs contiennent une analyse succincte et politiquement pertinente sur d’importantes questions EuroMed et présentent aux décideurs politiques les points de vue des chercheurs et des partenaires du réseau FEMISE.

Le MED BRIEF « La réforme des subventions aux énergies fossiles : enjeux et opportunités pour les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée », est disponible ici.

Egalement disponible en Arabe en cliquant ici.

Résumé: Les subventions aux énergies fossiles sont utilisées depuis des décennies pour soutenir des activités économiques mais aussi et surtout, officiellement, pour permettre aux ménages les plus démunis d’avoir accès à des services énergétiques à faible coût. Ceci étant, quel que soit le pays dans lequel on se place, cette réalité reste très discutable sachant que la plus grande partie de ces subventions profite aux ménages les plus riches qui consomment beaucoup plus d’énergie que les ménages à revenu moyen ou faible. De plus, ces subventions sont incompatibles avec une société sobre en carbone et elles contribuent à pérenniser des systèmes non soutenables aussi bien du point de vue environnemental qu’économique ou social, créant une dépendance énergétique vis-à-vis des pays exportateurs. Ce policy brief s’intéresse plus particulièrement aux enjeux et aux défis de la réforme des subventions aux énergies fossiles dans les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée. Il rappellera que, bien loin de leur objectif initial, ces subventions contribuent, d’une part à freiner l’atteinte des engagements climatiques nationaux et, d’autre part, à accroitre les déséquilibres sociaux et économiques.

La liste des FEMISE MED BRIEF est disponible ici.

 

Le Policy Brief a été réalisé avec l’aide financière de l’Union européenne dans le cadre du programme FEMISE. Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l’Union européenne.

Med Change Makers e08 : Vera DANILINA, Marchés publics verts vs. Fiscalité environnementale: potentiel de coopération EuroMed

 

FEMISE a lancé en 2018 sa série d’entretiens «Med Change Makers».

Les «Med Change Makers» sont des entretiens (texte et vidéo) qui permettent aux chercheurs FEMISE dynamiques d’illustrer comment leur recherche aborde une question politiquement pertinente et comment elle contribue au processus d’élaboration des politiques dans la région Euro-Méditerranéenne.

 

Marchés publics écologiques vs. Fiscalité environnementale: potentiel de coopération environnementale euro-méditerranéenne

Entretien avec Vera Danilina, Aix-Marseille Université et FEMISE

La question environnementale est une des priorités de la recherche/action de FEMISE. En Méditerranée les conséquences des changements climatiques seront toujours plus fortes qu’ailleurs. La réduction des émissions de gaz à effet de serre et la prise en compte des besoins en adaptation des pays riverains sont plus que jamais des nécessités.

Auteur d’un MED BRIEF FEMISE, Vera Danilina se focalise sur la fiscalité environnementale et les marchés publics écologiques (MPE). Elle fournit une analyse comparative de leur efficacité et révèle les opportunités d’une politique environnementale harmonisée entre les pays. Ses résultats permettent d’envisager des implications spécifiques dans le cadre de la collaboration environnementale des pays de l’UE avec ceux de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord). Entretien :

1. Votre récent Brief FEMISE se consacre à la comparaison entre les marchés publics verts et la fiscalité environnementale. Quels sont ces deux instruments politiques et pourquoi vous focalisez-vous sur eux ?

Le premier instrument, les marchés publics verts, est lié au processus par lequel les pouvoirs publics cherchent à acquérir des biens et services ayant un impact environnemental réduit. Il correspond donc à leur initiative de faire usage de produits respectueux de l’environnement. Cet instrument politique est relativement nouveau : au sein de l’UE, l’importance des marchés publics verts a été soulignée en 2003 lorsque les États membres ont été invités à adopter des plans nationaux pour rendre la politique des marchés publics plus écologique. Malgré le développement relativement lent des marchés publics verts, 55 % des contrats signés par les autorités publiques européennes en 2009/10 comportaient au moins un critère fondamental des marchés publics verts de l’UE.

Le deuxième instrument, la fiscalité environnementale, vise directement l’impact négatif de la production. Aujourd’hui, dans l’UE-28, ces taxes représentent de 30-50 % (Royaume-Uni, Belgique, Italie, Danemark), à 60-80 % (Allemagne, France, Norvège) et même 80 à 100 % (Espagne, Liechtenstein) des instruments clés utilisés en matière de politique environnementale. La fiscalité environnementale représente 2,4% du PIB de l’UE-28, avec des parts variant de 0,77% au Liechtenstein à 4,14% au Danemark.

Pourquoi se concentrer sur ces deux instruments politiques ? Tout d’abord, parce qu’elles relèvent d’approches alternatives en matière de réglementation mettant en jeu la participation obligatoire ou volontaire et l’influence directe ou indirecte. La deuxième raison est que si la fiscalité environnementale peut être considérée comme l’un des instruments politiques les plus ou même le plus couramment utilisés, l’expansion des marchés publics verts est beaucoup plus modeste. Mais en même temps, les marchés publics verts ont été constamment en tête des priorités politiques de différents pays depuis les années 1970, ce qui montre le potentiel qu’on peut en attendre dans l’élaboration des politiques environnementales. Par conséquent, la principale raison de choisir les taxes et les marchés publics verts pour notre analyse est d’examiner les avantages et les inconvénients d’un instrument politique traditionnel et d’un instrument relativement novateur, en explorant leur éventuelle complémentarité et/ou substituabilité.

2. Les instruments économiques des politiques environnementales sont-ils répandus (ou non) dans les pays méditerranéens de la rive sud et pourquoi ? Existe-t-il des exemples de succès Sud-Méditerranéens ?

Les pays sud-méditerranéens se sont focalisés principalement sur la fiscalité environnementale en tant qu’instrument le plus transparent et le plus direct : elle représente de 64% (Israël) à 100% (Egypte, Tunisie) des instruments clés des politiques environnementales. Par ailleurs, dans la majorité des pays, ils représentent une part relativement modeste du PIB. Dans le même temps, en Israël, les taxes environnementales représentent 3% du PIB, et 2% au Maroc, ce qui en phase avec les pratiques européennes.

Les achats publics représentent environ 18% du PIB dans la région MENA, ce qui indique un potentiel significatif d’influence sur les marchés et les industries. Les marchés publics verts ne sont toutefois pas très développés. Cependant, nous pouvons souligner des pays comme Israël, l’Egypte, le Maroc et les Emirats Arabes Unis qui sont en avance dans le développement des marchés publics verts. Selon l’indice Ecolabel, il existe jusqu’à 20 labels écologiques dans chacun de ces pays, y compris des normes écologiques nationales telles que le label « Green Star » pour le tourisme responsable en Égypte ou un label Vert pluri-industriel en Israël. Ces pays ont également lancé une série de programmes gouvernementaux de soutien aux éco-innovations.

En général, la réglementation environnementale n’est pas développée à grande échelle dans les pays sud-méditerranéens. Parmi les raisons, nous pouvons citer un large éventail de problèmes sociaux et économiques qui semblent plus urgents. En même temps, nous observons un développement des politiques environnementales, ce qui indique que l’on en saisit de mieux en mieux l’importance.

3. Comment les politiques et instruments environnementaux dans le Sud de la Méditerranée peuvent-ils coexister avec les difficultés sociales et économiques auxquelles ces pays sont confrontés ?

Il est bien connu que la région sud-méditerranéenne connaît une série de difficultés sociales et économiques qui peuvent sembler beaucoup plus importantes que les menaces écologiques. Dans le même temps, les coûts de la dégradation de l’environnement dans cette région vont de 2 à 3 % du PIB en Tunisie, en Jordanie et en Syrie, à 5 à 7 % du PIB en Égypte et en Iran. Ces chiffres sont frappants. Ils sont la preuve que sans le développement d’une politique verte, les pays du Sud risquent d’aggraver non seulement les problèmes écologiques, mais aussi les difficultés sociales et économiques.

En outre, se concentrer sur le développement économique sans contraintes environnementales appropriées pourrait potentiellement aggraver la dégradation de l’environnement et la qualité de vie de la population. A titre d’exemple, nous insistons particulièrement sur les problèmes de santé qui peuvent réduire considérablement le PIB. Le lien entre l’environnement, la santé et le PIB est potentiellement fort en l’absence de réglementation environnementale et en présence de menaces « élémentaires » comme les émissions des voitures, par exemple, qui touchent le plus directement la population.

4. Quelle est l’importance de la coordination des politiques environnementales dans les pays du Sud de la Méditerranée et pourquoi ? Quels avantages directs et indirects ?

Nos recherches préconisent l’harmonisation des politiques entre pays liés commercialement. Nous considérons cette stratégie comme une option de premier choix ou une option « gagnant-gagnant » qui permet aux acteurs de coordonner leurs actions environnementales sans pour autant imposer un effort disproportionné à l’un d’eux.

Sinon, les pays qui se concentrent davantage sur la réglementation environnementale pourraient être découragés par les répercussions liées au commerce international. Ainsi, le pays qui opte pour une fiscalité environnementale plus sévère tire profit de l’intégration commerciale avec le pays qui introduit des marchés publics verts ou une fiscalité plus réduits. Dans la littérature, ce phénomène correspond à un « effet de havre de pollution » par lequel l’intégration commerciale fait passer les industries polluantes de pays où la réglementation environnementale est plus sévère vers des pays où elle est moins sévère, sans nécessairement conduire à une réduction de la dégradation environnementale mondiale. Si tous les pays optent pour la politique des marchés publics verts, le pays le plus respectueux de l’environnement dont le gouvernement dépense plus pour les bien publics écologiques risque de voir son pouvoir d’achat diminuer alors que le pays le moins respectueux de l’environnement dont le gouvernement dépense moins pour l’environnement se trouve favorisé. Dans notre recherche, nous appelons ce résultat un « paradoxe de vertu ».

Enfin, la complémentarité du commerce et de l’environnement constitue un argument non négligeable. Lorsque les politiques environnementales sont identiques dans leur type et leur intensité, l’intégration commerciale laisse le niveau de dégradation de l’environnement inchangé mais entraîne une augmentation du pouvoir d’achat dans les pays liés par le commerce.

Par conséquent, en ce qui concerne les avantages directs de l’harmonisation des politiques, il convient de mentionner le recul de la dégradation de l’environnement et l’égalité de la contrainte des politiques. En ce qui concerne l’effet indirect, nous soulignons clairement les effets positifs de la réglementation sur les pratiques commerciales traditionnelles ainsi que sur les préférences des consommateurs. De plus, une politique harmonisée implique aussi une harmonisation des normes écologiques entre les pays, ce qui simplifie la coopération transnationale, le développement des entreprises communes et le contrôle par les pouvoirs publics.

5. Comment la collaboration avec l’UE, dans le cadre de la coopération EuroMed, peut-elle apporter des réponses aux questions environnementales ?

L’UE est connue pour son système bien développé de réglementation environnementale qui peut être considéré comme l’un des exemples à transmettre aux pays du Sud de la Méditerranée. Tant les institutions publiques que les institutions privées de l’UE contribuent au système d’éco-labélisation et d’éco-certification, influençant le choix des consommateurs et des entreprises. Ainsi, l’Allemagne et l’Autriche sont les pionniers des programmes de marchés publics verts. Depuis 2008, la Commission européenne a élaboré plus de 20 critères communs en matière de marchés publics verts couvrant un large éventail de secteurs. L’UE a également proposé des critères de deux types différents, à savoir les critères de élémentaires (core criteria) et les critères exhaustifs (comprehensive criteria). Les critères élémentaires portent sur les principaux impacts écologiques et sont faciles à vérifier, tandis que les critères exhaustifs sont plus stricts et plus complexes et exigent des efforts de vérification supplémentaires. La diversité des critères garantit la flexibilité de la stratégie en matière de marchés publics verts, qui peut être adaptée aux besoins d’une industrie et d’un pays particuliers.

6. Existe-t-il d’autres cadres de coopération (régionale, bilatérale) dont le Sud pourrait bénéficier ?

Nous insistons particulièrement sur la coordination des marchés publics verts en tant que forme de soutien environnemental entre les différents pays. Nos recherches montrent que les marchés publics verts peuvent être liés au soutien à l’environnement dans plusieurs pays lorsque l’un peut être un donateur et l’autre un bénéficiaire. Un pays qui dispose d’une capacité financière et institutionnelle plus importante pour développer les marchés publics verts peut augmenter ses dépenses publiques écologiques, ce qui permet à un pays dont la capacité financière et institutionnelle est plus faible de développer des marchés publics verts et de bénéficier ainsi de la demande écologique du pays partenaire. Les donateurs sont en mesure d’établir les normes et le contrôle de la qualité qui permettent de diminuer ou même d’éviter l’écoblanchiment (greenwashing) et, en même temps, de diffuser les normes écologiques correspondantes auprès du bénéficiaire. En étant accepté, le système de critères environnementaux pourrait uniformiser les règles pour les entreprises de tous les pays participants en facilitant leur accès aux marchés et en diminuant la dégradation de l’environnement. Cette approche pourrait être envisagée pour la collaboration entre l’UE et les pays de la région MENA afin de renforcer les politiques environnementales de ces derniers et d’établir un premier pas vers l’harmonisation des approches des politiques écologiques.

7. Quelle est votre principale recommandation pour les décideurs du Sud de la Méditerranée ?

Tout d’abord, nous recommandons la mise en œuvre à grande échelle des marchés publics verts en tant qu’approche efficace de la mise en place d’une politique environnementale. Bien qu’il s’agisse d’un outil volontaire, il peut motiver les entreprises à opter pour les technologies vertes, même lorsque la seule incitation provient du gouvernement. L’effet peut être amplifié en tenant compte de la demande éco-biaisée des consommateurs qui, à son tour, peut être encouragée par la politique publique correspondante. Dans le même temps, les marchés publics verts ne sont pas sans risque : l’absence de supervision publique peut réduire l’effet positif de l’approche politique ce qui permet aux entreprises de faire de l’écoblanchiment, ou de porter atteinte à la qualité de leurs produits en matière environnementale. Par conséquent, une politique de suivi correspondante est nécessaire.

La deuxième principale recommandation est d’opter pour l’harmonisation à long terme de la politique environnementale, même entre pays ayant des capacités économiques et institutionnelles différentes afin d’introduire des instruments politiques symétriques.

La coordination des politiques environnementales revêt une importance particulière pour les pays du Sud de la Méditerranée en vue d’atteindre les objectifs de développement durable (ONU, 2015), ainsi que pour les deux raisons suivantes. Premièrement, la part relativement faible du commerce intrarégional avec l’UE, qui devrait augmenter en raison de l’agenda politique actuel du partenariat commercial euro-méditerranéen. Ainsi, la poursuite de la libéralisation des échanges accroîtra les possibilités de coopération entre les régions et une harmonisation des politiques environnementales pourrait s’avérer essentielle pour éviter l' »effet havre de pollution » mentionné ci-dessus. Deuxièmement, le déclin de la croissance économique dans la région MENA qui pourrait être partiellement redressée avec la contribution d’une intégration commerciale plus profonde. En même temps, l’augmentation de la dégradation de l’environnement qui pourrait correspondre à la croissance économique peut être atténuée par la coordination des politiques environnementales.

Propos recueillis par Constantin Tsakas

This activity received financial support from the European Union through the FEMISE project on “Support to Economic Research, studies and dialogues of the Euro-Mediterranean Partnership”. Any views expressed are the sole responsibility of the speakers.

Journée mondiale de la créativité et de l’innovation : FEMISE s’engage

À l’occasion de la journée mondiale de la créativité et l’innovation, célébrée le 21 avril, FEMISE et son réseau de chercheurs ont livré à la rédaction analyses et pistes de réflexion en la matière. Détails

 

Six jours après l’anniversaire de Leonard de Vinci. C’est la date retenue par les Nations unies pour célébrer l’innovation et la créativité dans le monde. Tout un symbole, lui l’homme d’esprit universel, tantôt inventeur, tantôt ingénieur, parfois architecte et le lendemain peintre. En somme à l’image de ce que les Nations unies veulent insuffler à cette journée :« Encourager une réflexion pluridisciplinaire et créative afin d’atteindre un avenir durable pour tous ». Un avenir durable que FEMISE et son réseau de chercheurs s’emploient à imaginer au travers de ses différents travaux.Ainsi, le think-tank s’est employé à défricher le terrain de l’innovation dans les pays de la Méditerranée. Les chercheurs ont dressé d’abord un bilan de la situation, avant de proposer des pistes de réflexions pour faire évoluer un secteur qui selon Tamer Taha, de la plateforme de CrowdSolving Yomken« peut représenter un espoir pour le futur, pour résoudre les problèmes du quotidien ».

Un futur déjà en marche en réalité. Les chercheurs au diapason s’accordent à dire que le contexte mondial, la compétitivité des économies, ou encore la croissance de ces dernières passent en partie par l’innovation. « L’innovation est en fait le seul moyen durable d’être compétitif sur les marchés internationaux » déclare Przemyslaw KOWALSKI (CASE, FEMISE). Il ajoute que « la concurrence fondée sur l’innovation et la connaissance vous offre de meilleures perspectives de développement économique et d’amélioration du niveau de vie ». De son côté, Maarouf Ramadan, DG de OPEE et chercheur et professeur à Kedge Business School (Marseille), déclare que « la région Méditerranée n’échappe pas à cette vague internationale sur la question de l’innovation ». Le chercheur a déjà beaucoup travaillé sur cette question en proposant notamment, avec la chercheuse Sonia Ben Slimane, un cadre conceptuel pour atteindre une efficacité effective des systèmes nationaux d’innovation (SNI). « Beaucoup de potentiel peut être débloqué si les pays Med commencent réellement à s’interroger sur les aspects qu’ils veulent développer », déclare Maryse LOUIS, (ERF, Directrice Générale du FEMISE). Elle souligne comment « en célébrant la Journée Mondiale de l’Innovation et de la Créativité, nous nous rappelons les défis auxquels sont confrontés les pays du Sud de la Méditerranée pour établir leurs systèmes d’innovation ».

« Investir dans le système de recherche et d’innovation » 

« La plupart des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord souffrent du phénomène dit du « missing middle », avec seulement quelques entreprises innovantes de taille moyenne » ajoute Markus LOEWE, de l’Institut allemand pour le développement. Le phénomène est dû à 5 facteurs, dont « le manque d’accès des entrepreneurs aux marchés des capitaux et de l’information » et « l’absence de l’Etat de droit » qui est le facteur le plus important selon le chercheur. Maryse LOUIS (ERF, FEMISE) énumère les défis communs à la région : faible financement de la recherche et du développement, lois peu claires sur la Propriété Intellectuelle, coordination entre les différents acteurs, environnement peu favorable au secteur privé pour les jeunes entrepreneurs et pour la recherche.Considérer le changement comme une opportunité pour innover systématiquement, mais de quelles façons ?  Dalia Seif (FEMISE et ERF) précise que dans le cadre des travaux réalisés par le FEMISE dans le cadre du projet TheNextSociety financé par l’UE, «  nous avons créé un tableau de bord avec plus de 80 variables pour mesurer la performance de l’innovation dans les pays du Sud Med ». Il s’agit « d’examiner plus en détail les performances de l’innovation dans ces pays sous différents aspects : institutionnel, économique et social, afin de pouvoir mettre en évidence les défis dans chaque pays et de fournir une feuille de route sur la manière d’établir un système d’innovation dans ces pays ».

Pour la chercheuse Sonia Ben Slimane «  il y a une nécessité à investir dans le système de recherche et d’éducation » le but ?« Favoriser la culture de l’innovation et la créativité » répond la chercheuse. Elle n’hésite d’ailleurs pas à livrer un ensemble de recommandations allant du rapprochement entre l’Industrie et le système d’éducation et de recherche à la protection de la propriété intellectuelle, sans oublier d’aborder la question financière. Une question au cœur de laquelle se situe Yomken. La plateforme égyptienne met en lien, à travers « des challenges », les entreprises, ONG, industries avec les « jeunes aux idées innovantes et créatives » souligne son fondateur Tamer Taha, dont la plateforme opère depuis le Caire dans plusieurs pays.

« L’innovation sociale est aussi un moyen de répondre aux besoins des sociétés de manière plus efficace et plus efficiente » déclare Katarzyna SIDLO (CASE, FEMISE). Parmi les réussites des innovations sociales dans la région MENA, on peut citer les services de garde d’enfants pour permettre aux femmes de retourner dans le système éducatif ou sur le marché du travail, ainsi que les initiatives de formation et les possibilités de travail offertes aux réfugiés.

La variable financière est également abordée par Jocelyn Ventura du FEMISE. Citant certains secteurs comme l’aéronautique au Maroc, le pharmaceutique au Liban et en Jordanie, le chercheur vante les mérites d’une stratégie « où les décideurs locaux allouent les ressources à des secteurs bien identifiés ». En somme ? faire de « l’entrepreneur le révolutionnaire de l’économie » pour citer Joseph Schumpeter et sa théorie de l’évolution économique.

par Rédaction Ecomnews Med en collaboration avec FEMISE

Le Réseau des Jeunes Méditerranéens pour le Climat, FEMISE et l’IM concluent un partenariat pour l’Environnement et les Jeunes

Le Réseau des Jeunes Méditerranéens pour le Climat (MYCN), FEMISE et l’Institut de la Méditerranée concluent un partenariat stratégique en faveur de l’Environnement et des Jeunes en Méditerranée

Communiqué de Presse – 22 Mars 2019

Le Réseau des Jeunes Méditerranéens pour le Climat (MYCN), FEMISE et l’Institut de la Méditerranée concluent un partenariat stratégique en faveur de l’Environnement et des Jeunes en Méditerranée

Acteurs engages dans leurs efforts pour contribuer à des modèles de développement inclusifs et durables, pour prôner les valeurs environementales et d’inclusion des jeunes au niveau Méditerranéen et international et, conscients de la nécessité de mutualiser les moyens d’agir pour renforcer l’impact, la portée des messages, et l’enrichissement des savoirs, MYCN, FEMISE et l’Institut de la Méditerranée ont décidé de collaborer dans le cadre d’un partenariat stratégique.

Les travaux du think-tank FEMISE et de l’Institut de la Méditerranée montrent que de nouveaux modèles sont nécessaires en Méditerranée pour susciter le changement économique, social et environnemental et pour montrer à toute la société le potentiel des jeunes méditerranéens comme porteurs de solutions De son coté, MYCN est un Réseau de Jeunes Méditerranéens pour le Climat, un lieu conçu pour le partage d’idées et la mise en œuvre d’actions concrètes et la capitalisation du savoir faire des jeunes du pourtour méditerranéen, les plaçant en première ligne de l’action climatique, priorité de taille pour la région.

Ainsi, le partenariat ambitionne de créer un cercle vertueux en Méditerranée, permettant de faire émerger des propositions et actions concrètes. Il concernera des thématiques allant de la lutte contre les Changements Climatiques, la question de l’Eau et la promotion du Développement Durable, aux Dynamiques Entrepreneuriales responsables portées par les jeunes et à leur place dans la Recherche et l’Innovation. Les partenaires déploieront leurs efforts de coopération pour, entre autres :

  • élaborer et mettre en oeuvre des projets de coopération pour les jeunes dans la région EuroMed,
  • créer, animer et valoriser un dispositive pour faire émerger un écosystème Méditerranéen de Jeunes à impact environnemental,
  • organiser des évènements communs et des publications et effectuer des campagnes de sensibilisation dans les pays du pourtour Méditerranéen.

Pour MYCN, FEMISE et l’Institut de la Méditerranée, il ne s’agit pas simplement de parler des jeunes, mais de travailler avec eux et de les inclure pour des solutions inclusives et durables en Méditerranée !

Pour davantage d’informations, veuillez contacter :

MYCN : Hajar Khamlichi, Presidente, Mediterranean Youth Climate Network, hajarkhamlichi32@gmail.com www.facebook.com/MYCNetwork/      

IM / FEMISE :
Dr. Constantin Tsakas, Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée, Secrétaire Général du FEMISE c.tsakas@femise.org ++ 33 (0)4 91 31 51 95
www.femise.org