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Méditerranée : FEMISE braque les projecteurs sur les Femmes et Jeunes « Change Makers » 1/2

A l’occasion d’Emerging Valley, qui s’est tenu entre le 3 et 5 décembre derniers à Aix en Provence (France), FEMISE et Institut de la Méditerranée ont organisé un atelier sur les femmes et les jeunes « Change Makers » dans la région méditerranéenne. Ecomnews Med y était et voici ce que nous avons retenu.

Jordanie, Liban, Maroc, Palestine, Tunisie, Egypte… Les délégations sont venues de tout le pourtour méditerranéen pour cette journée. Femmes, jeunes, souvent les deux à la fois, ils et elles sont là pour « échanger les expériences » comme le note Layla Al Qassim, venue d’Amman pour l’occasion. D’abord un constat, celui que dresse le Secrétaire général du FEMISE Dr. Constantin Tsakas « On observe beaucoup d’inégalités en Méditerranée sur tout les plans, cependant on constate également qu’il y a beaucoup de femmes et de jeunes, qui sont notamment porteurs de solutions.

Dans la droite lignée de ce que propose le Think Tank depuis plusieurs années maintenant, le FEMISE s’est ainsi déplacé dans les pays de la Méditerranée pour « identifier les Change Makers » complète Dr Tsakas. L’objectif étant d’être sur le terrain pour proposer des solutions concrètes, effectuer de la Recherche-Action qui valorise des bonnes pratiques tout en offrant des recommandations pertinentes.  En clair, à l’image des Med briefs que produit FEMISE, il s’agit de proposer des travaux, des idées, des réflexions, qui pourraient servir à la prise de décision politique pour davantage d’inclusivité en Méditerranée.

Constantin Tsakas, Patricia Augier, Layla Al-Qasim, Karine Moukaddem, A’Laa Chbaro, Samah Ben Dhia, Hajar Khamlichi, Chiraz Karoui

« Nous avons besoin d’une recherche proche des besoins de la population »

Au cours des différents déplacements du FEMISE, le Secrétaire Général admet avoir rencontré « beaucoup de femmes porteuses de solutions. Ces femmes et jeunes dirigent, accompagnent, financent des projets qui ont un impact économique et social considérable sur leurs communautés, régions et industries ». C’est de la que naît aussi l’idée de cet atelier. Le Think tank veut mettre en valeur ces différentes femmes « parce que nous croyons beaucoup aux success-stories » abonde Dr Tsakas. Ainsi, Layla Al Qassim par exemple (voir vidéo ci haut) a pu évoquer les différentes avancées menées au sein de la chaine d’hotels « Landmark Hotels » en Jordanie, dont elle est Responsable des projets d’engagement stratégique et de durabilité,  comme « la mise en place d’une crèche gratuite et accessible à l’ensemble des employés ».

Une idée déjà en place dans plusieurs entreprises américaines ou scandinaves, et qui bénéficie aux employés et aux employeurs. Les premiers ont moins de trajet à parcourir pour déposer les enfants et sont moins stressés. Les seconds bénéficient d’une productivité plus grande, puisque le salarié est moins sous pression.

Mais il s’agit surtout d’une idée concrète et applicable rapidement « nous avons besoin d’une recherche proche des attentes de la population » souligne Karine Moukaddem, chercheuse junior chez Beyond Reform and Development et analyste politique rattachée au FEMISE. L’experte dans la question de développement durable en Méditerranée en est persuadéune recherche proche des attentes permet « des actions politiques proches des réalités de la population ».

Constat partagé par A’Laa Chbaro qui souligne aussi le besoin de redonner de l’ambition aux femmes Méditerranéennes et de la confiance pour se lancer. Le développement des compétences et le partage de connaissances étant des facteurs clés que la jeune entrepreneurs de vingt-trois ans, directrice de la branche MENA de l’association internationale Impact the world, cherche à développer.

L’atelier aura finalement permis de créer des ponts et de décloisonner des mondes, comme souvent avec FEMISE, entre la recherche et l’application sur le terrain, car c’est bien connu après tout, l’expérience et la science progressent toujours ensemble.

Dans une deuxième partie de cet article, nous nous focaliserons sur les intervenantes à l’atelier IM/FEMISE qui soutiennent les initiatives dirigées par des femmes et des jeunes dans d’autres domaines, comme la sensibilisation environnementale et la prise de parole dans les médias..

par Sami Bouzid le 

Article réalisé en partenariat avec EcomNewsMed

Retrouvez l’ensemble des informations du think tank méditerranéen en cliquant ici. 

Moments de l’atelier IM/FEMISE à EV2019 : Renforcer les Femmes et Jeunes Leaders de la Méditerranée et d’Afrique (4/12, TheCamp, Aix-en-Pce)

Atelier EV2019 : Renforcer les Femmes et Jeunes Leaders de la Méditerranée et d’Afrique (4/12, TheCamp, Aix-en-Pce)

Le développement économique et social en Méditerranée ne peut être réalisé que par un partenariat qui garantit la pleine participation des femmes et des jeunes.

FEMISE et l’Institut de la Méditerranée (IM) s’associent à la dernière édition d’Emerging Valley, le Hub d’Innovations Emergentes entre l’Europe et l’Afrique, une occasion unique d’explorer des écosystèmes émergents et de nouer des relations avec les leaders de la tech africaine !

Vous voulez en savoir plus sur les innovations sociales et économiques en Méditerranée et en Afrique ? Participez à notre atelier #EV2019 « Social Change Makers, Act 2 : Renforcer les Femmes et Jeunes Leaders de la Méditerranée et d’Afrique » (4 Décembre, 14h-16h, TheCamp, Aix-en-Provence, France).

Inscrivez vous en cliquant ici, puis dans la deuxième page (sessions) veuillez cocher notre workshop (4-Décembre, 14h-16h) intitulé « WORKSHOP Empowering Women and Youth Change Makers in the Mediterranean and Africa »

La Concept Note et le Programme de l’atelier IM-FEMISE sont disponibles en cliquant ici.

Venez découvrir les témoignages de ces femmes et jeunes « Change Makers » qui brillent par leur esprit innovant en Méditerranée ! Parmi les intervenants à l’atelier IM-FEMISE :

  • Samah Ben Dhia, President AltaFemina (Tunisia-France)
  • A’Laa Chbaro, ImpACT the World (Social Business) and WonderAid (all MENA region, Lebanon)
  • Chaymae Samir, fondatrice du cabinet CS International, Founder and CEO of SUNDAY IVY (Morocco, UK)
  • Layla Al Qasim, Landmark Hotels Company and 17 Asset Management (Jordan)
  • Hajar Khamlichi, President Mediterranean Youth Climate Network (Morocco)
  • Patricia Augier, Coordinator and President of Scientific Committee, IM-FEMISE (France)
  • Constantin Tsakas, General Manager of IM, General Secretary of FEMISE (France, Greece)
  • Chiraz Karoui, European Investment Bank analyst, Women Empowerment expert (Tunisia)
  • Menna Rabie, Consultant Rainmaking, former Innovation and Entrepreneurship Program Lead at Bedaya (Egypt)
  • Karine Moukaddem, Sustainable Development expert, co-organizer of Union for the Mediterraneans’ (UfM) Youth Strategy at the University for Youth and Development of North-South Center of Council of Europe.
  • Hatoumata Magassa, Bond’INNOV (France/Mali)

Pour un retour sur l’atelier IM-FEMISE« A la découverte des Social Change Makers » lors de la précédente édition d’EmergingValley (2018), découvrez le reportage vidéo ci-dessous.

Méditerranée : L’information, un « bien public » que FEMISE rend accessible

(article parut dans http://ecomnewsmed.com, par Rédaction Ecomnews Med le 

Plus d’une vingtaine de pays célèbrent la Journée internationale de l’accès universel à l’information ce 28 septembre. Focus sur l’action du réseau FEMISE, qui entend promouvoir l’accès à l’information des citoyens et des décideurs dans les pays de la Méditerranée.

L’information est un bien universel, qui se partage et se transmet, un droit auquel tous les citoyens devraient avoir accès. Un fait dont le réseau de chercheurs FEMISE est convaincu. Ainsi, pour favoriser ce partage d’information dans les pays de la Méditerranée, le Think tank apporte ses solutions.« Au FEMISE, nous faisons la promotion d’un accès libre à l’information. Nous pensons que c’est un bien public et nous encourageons tous nos partenaires et tous les membres du réseau à faire de même » assure ainsi Maryse Louis, Déléguée Générale du FEMISE.Comment ? En mettant en place des partenariats avec les sociétés civiles et des groupes de réflexion afin de diffuser les connaissances ou encore en offrant un accès libre à toutes les publications en ligne produites par les chercheurs associés. « FEMISE participe à la diffusion de l’information parce que le réseau fait le lien entre la recherche et les opérateurs qui ont besoin de s’appuyer sur les résultats de cette recherche » indique Patricia Augier, coordonatrice et présidente du Comité scientifique du FEMISE.

Oeuvrer à un changement social positif

L’objectif : apporter l’information aux citoyens et aux décideurs des pays de la région et favoriser ainsi un développement durable et inclusif. « L’accès à l’information est crucial en Méditerranée pour essayer d’atteindre des sociétés plus inclusives. Le FEMISE se penche sur ces questions pour essayer d’influencer les décideurs politiques », assure ainsi Charlotte François, de l’Université Clermont-Auvergne.

« Rendre l’information publique et la partager avec d’autres permet un meilleur mécanisme de suivi et de rapport, ainsi qu’un meilleur partage d’expériences et une mise en commun des enseignements tirés », poursuit Karine Moukaddem, Policy intern à l’Union pour la Méditerranée et chercheuse associée au FEMISE.

L’information est un enjeu crucial de la démocratie, puisqu’elle oblige notamment les décideurs à rendre des comptes. Une transparence qui permet d’oeuvrer à un changement social positif et d’aider au développement des pays de la région.

Car, comme le conclut Karine Moukaddem, « l’accès à l’information est la clé pour améliorer et optimiser les pratiques politiques ».

Article réalisé en partenariat avec EcomNews Med

Rapport EuroMed : Identification des obstacles à l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales des PME marocaines

Le nouveau Rapport EuroMed (Septembre, 2019) est maintenant disponible

Identification des obstacles à l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales des PME marocaines [1]

Le rapport est disponible au téléchargement ici.

 

L’objectif de ce rapport est d’identifier les obstacles à l’intégration des PME marocaines dans les chaînes de valeur mondiales. Ce nouveau rapport s’inscrit dans la continuité du précédent (Juin, 2019) parce qu’il traite à nouveau de questions qui concernent le secteur privé, mais propose cette fois-ci une analyse plus fouillée en ciblant un problème spécifique, celui de l’intégration des PME dans les chaînes de valeur globales, dans le cas d’un pays en particulier, le Maroc.

Ce choix nous a permis (i) de réaliser une analyse approfondie sur une problématique données, (ii) de travailler en collaboration étroite avec une institution marocaine partenaire de FEMISE (l’ISCAE) et le bureau de la Banque Africaine de Développement (BAD) à Rabat et (iii) d’appuyer notre rapport sur des études de cas réalisées auprès d’entreprises marocaines et sur un ensemble d’interviews et de réunions de travail auprès de représentations d’associations d’entreprises et de responsables d’organismes nationaux concernés par la problématique. Avant la finalisation des recommandations de politique économique, cette étude a aussi fait l’objet d’un atelier organisé à Rabat en présence de décideurs, d’entrepreneurs et de haut-fonctionnaires.

Le rapport, a été coordonnée par :

  • Patricia AUGIER (Présidente du Comité Scientifique du FEMISE et de l’Institut de la Méditerranée),
  • Vincent CASTEL (Economiste pays en chef – Maroc à la Banque africaine de développement – BAD) et
  • Tarik EL MALKI (Professeur de Management et de Responsabilité Sociale et des Entreprises à l’ISCAE).

Il a bénéficié de contributions de :

  • Mohammed Amine HANIN (Auditeur financier chez EY),
  • Maryse LOUIS (Déléguée Générale de FEMISE),
  • Josef PERERA (Economiste politique et chercheur FEMISE),
  • Constantin TSAKAS (Secrétaire Général du FEMISE et Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée) et
  • Jocelyn VENTURA (Economiste politique à l’Institut de la Méditerranée / FEMISE).

Le rapport Euromed est une publication annuelle du FEMISE qui traite des thèmes d’importance et d’intérêt pour la région Euro-Med. Le rapport apporte une véritable valeur ajoutée en termes de connaissances sur le thème couvert. Il fournit une analyse approfondie proposée par des économistes spécialisés et avec une approche pluridisciplinaire du Nord et du Sud de la Méditerranée. Cela apporte une vision commune des deux rives de la Méditerranée et des recommandations politiques qui peuvent contribuer au processus de transition des pays du Sud Med.

[1] Ce rapport a été élaboré avec le soutien financier de la Banque Africaine de Développement et de l’Union Européenne à travers le projet FEMISE sur “ Support to Economic Research, studies and dialogues of the Euro-Mediterranean Partnership ”. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs. 

Rapport FEMISE EuroMed 2019 : Le secteur privé dans les pays méditerranéens : Principaux dysfonctionnements et Opportunités de l’entreprenariat social

Le Rapport EuroMed FEMISE 2019 est maintenant disponible

Le secteur privé dans les pays méditerranéens :

Principaux dysfonctionnements et Opportunités de l’entreprenariat social [1]

La version française du rapport est disponible au téléchargement ici.

Le FEMISE lance son rapport Euro-Méditerranéen 2019 qui porte sur le secteur privé dans les pays méditerranéens. Il a été présenté ce 13 juin dernier aux participants à la conférence annuelle du think tank. Comment ont évolué les pays méditerranéens depuis le lancement du Processus de Barcelone ? Pourquoi la croissance a-t-elle été en deça des attentes ? Quelle rôle peuvent jouer les Banques Centrales pour rendre le secteur privé plus dynamique et attirer davantage d’investissements étrangers ? Comment les pouvoirs publics peuvent-ils contribuer au développement de l’entreprenariat social dans la but de réduire les phénomènes d’exclusivité ? Ce rapport tente de répondre à ces questions à travers 4 chapitres : le premier présente la dynamique observée des pays méditerranéens au cours de ces 20 dernières années ; le second tente d’analyser les principales raisons du manque de croissance ; le troisième porte sur le rôle des Banques Centrales dans l’amélioration de l’environnement des affaires et sur l’attractivité des investissements étrangers. Le quatrième et dernier chapitre est focalisé sur l’entreprenariat social.

Trois raisons majeures ont poussé les experts du réseau FEMISE a consacrer ce rapport au secteur privé en Méditerranée. La première est qu’il y a urgence à créer des emplois et, compte tenu de la situation des comptes publics, ces futures créations d’emplois ne pourront provenir que du secteur privé. La deuxième raison est que ces pays doivent faire évoluer leur régime de croissance pour devenir plus compétitifs et réaliser des montées en gamme. La troisième raison est qu’il était utile, comme le fait ce rapport, d’avoir une synthèse des apports de la littérature académique, des données disponibles, des rapports d’organisations internationales tout en ayant également un tour d’horizon sur les points de vue et recommandations d’experts, membres de la société civile et partenaires opérationnels sur le sujet. Dans le dernier chapitre, ces acteurs du changement exposent et proposent des actions concrètes pour un secteur privé à la hauteur des enjeux en Méditerranée, notamment via l’entreprenariat social.

« Un paradoxe des pays méditerranéens est d’avoir, à la fois, un faible niveau de pauvreté comparativement aux pays en développement et émergents et, dans le même temps certaines parties de la population isolées et/ou exclues de la sphère économique. Il s’agit des jeunes, des femmes et du monde rural éloigné des grandes agglomérations. On pourrait également y ajouter les personnes dont les activités économiques sont dans l’informel. C’est donc un système économique qui repose sur l’exclusion d’au moins les deux tiers de sa population et dont les fondements d’un développement durable ne sont pas assurés » expliquent les auteurs.

Le rapport, produit sous la direction de l‘Institut de la Méditerranée (IM) et coordonnée par Patricia Augier (Présidente du Comité Scientifique du FEMISE), a été rédigé par des économistes du réseau de chercheurs FEMISE. Les auteurs sont :.

Pr. Patricia Augier (Professeur Aix-Marseille School of Economics, Présidente du Comité Scientifique du FEMISE et de l’IM) ;

Dr. Constantin Tsakas (Secrétaire Général du FEMISE et Délégué Général de l’IM) ;

Pr. Sami Mouley (Professeur de Finance Internationale à l’Université de Tunis) ;

Karine Moukaddem (stagiaire analyste politique à l’Union pour la Méditerranée, experte FEMISE) et

Jocelyn Ventura (économiste à l’IM et au FEMISE).

Les 4 chapitres sont également téléchargeables séparément en cliquant ci-dessous :

Le rapport Euromed est une publication annuelle du FEMISE qui traite des thèmes d’importance et d’intérêt pour la région Euro-Med. Le rapport apporte une véritable valeur ajoutée en termes de connaissances sur le thème couvert. Il fournit une analyse approfondie proposée par des économistes spécialisés et avec une approche pluridisciplinaire du Nord et du Sud de la Méditerranée. Cela apporte une vision commune des deux rives de la Méditerranée et des recommandations politiques qui peuvent contribuer au processus de transition des pays du Sud Med.

[1] Ce rapport a reçu un soutien financier de l’Union européenne à travers le projet FEMISE “Support to Economic Research, studies and dialogues of the Euro-Mediterranean Partnership”. Toute opinion exprimée dans ce rapport est de la seule responsabilité des auteurs.

Le Réseau des Jeunes Méditerranéens pour le Climat, FEMISE et l’IM concluent un partenariat pour l’Environnement et les Jeunes

Le Réseau des Jeunes Méditerranéens pour le Climat (MYCN), FEMISE et l’Institut de la Méditerranée concluent un partenariat stratégique en faveur de l’Environnement et des Jeunes en Méditerranée

Communiqué de Presse – 22 Mars 2019

Le Réseau des Jeunes Méditerranéens pour le Climat (MYCN), FEMISE et l’Institut de la Méditerranée concluent un partenariat stratégique en faveur de l’Environnement et des Jeunes en Méditerranée

Acteurs engages dans leurs efforts pour contribuer à des modèles de développement inclusifs et durables, pour prôner les valeurs environementales et d’inclusion des jeunes au niveau Méditerranéen et international et, conscients de la nécessité de mutualiser les moyens d’agir pour renforcer l’impact, la portée des messages, et l’enrichissement des savoirs, MYCN, FEMISE et l’Institut de la Méditerranée ont décidé de collaborer dans le cadre d’un partenariat stratégique.

Les travaux du think-tank FEMISE et de l’Institut de la Méditerranée montrent que de nouveaux modèles sont nécessaires en Méditerranée pour susciter le changement économique, social et environnemental et pour montrer à toute la société le potentiel des jeunes méditerranéens comme porteurs de solutions De son coté, MYCN est un Réseau de Jeunes Méditerranéens pour le Climat, un lieu conçu pour le partage d’idées et la mise en œuvre d’actions concrètes et la capitalisation du savoir faire des jeunes du pourtour méditerranéen, les plaçant en première ligne de l’action climatique, priorité de taille pour la région.

Ainsi, le partenariat ambitionne de créer un cercle vertueux en Méditerranée, permettant de faire émerger des propositions et actions concrètes. Il concernera des thématiques allant de la lutte contre les Changements Climatiques, la question de l’Eau et la promotion du Développement Durable, aux Dynamiques Entrepreneuriales responsables portées par les jeunes et à leur place dans la Recherche et l’Innovation. Les partenaires déploieront leurs efforts de coopération pour, entre autres :

  • élaborer et mettre en oeuvre des projets de coopération pour les jeunes dans la région EuroMed,
  • créer, animer et valoriser un dispositive pour faire émerger un écosystème Méditerranéen de Jeunes à impact environnemental,
  • organiser des évènements communs et des publications et effectuer des campagnes de sensibilisation dans les pays du pourtour Méditerranéen.

Pour MYCN, FEMISE et l’Institut de la Méditerranée, il ne s’agit pas simplement de parler des jeunes, mais de travailler avec eux et de les inclure pour des solutions inclusives et durables en Méditerranée !

Pour davantage d’informations, veuillez contacter :

MYCN : Hajar Khamlichi, Presidente, Mediterranean Youth Climate Network, hajarkhamlichi32@gmail.com www.facebook.com/MYCNetwork/      

IM / FEMISE :
Dr. Constantin Tsakas, Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée, Secrétaire Général du FEMISE c.tsakas@femise.org ++ 33 (0)4 91 31 51 95
www.femise.org

Méditerranée : “Faire face à une eau de plus en plus rare est l’un des plus grands défis” (repost)

La journée mondiale de l’eau est célébrée ce 22 mars et elle a cette année pour thème « Ne laisser personne de côté ». L’événement est l’occasion pour FEMISE et ses partenaires de faire le point sur la situation en Méditerranée, où le problème de l’eau est devenu un enjeu crucial.

L’eau est un bien vital, et pourtant elle fait défaut. La Journée mondiale de l’eau est l’occasion de faire le point sur la situation et les objectifs à atteindre pour réduire les inégalités en terme d’accès à l’eau. Cette année, cette journée mondiale a pour thème « Ne laisser personne de côté ».

« Il s’agit d’une adaptation de la principale promesse du Programme de développement durable à l’horizon 2030: tout le monde doit pouvoir bénéficier des progrès accomplis en matière de développement durable », explique le communiqué des Nations-unies.

En parallèle, l’organisation a publié quelques jours plus tôt, un rapport alarmant. Principale conclusion : plus de deux milliards de personnes dans le monde, soit trois sur 10, n’ont pas accès à un réseau d’eau potable. Par ailleurs, six sur dix sont privées d’installations sanitaires.

La Méditerranée abrite 60% de la population « pauvre en eau »

Dans les pays de la Méditerranée, la situation est loin d’être idyllique. A l’occasion de cette journée mondiale, les chercheurs du réseau FEMISE et ses partenaires se sont penchés sur la question.

Une donnée frappante, relayée par Céline Dubreuil, Programme Manager au Plan Bleu, l’un des Centres d’activités régionales du Plan d’Action pour la Méditerranée (PAM) du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE): « La Méditerranée ne représente que 7% de la population mondiale et pourtant elle abrite plus de 60% de la population dite pauvre en eau ». Quelque 28 millions de Méditerranéens n’ont en effet toujours pas accès à l’assainissement, poursuit la chercheuse, et 18 millions n’ont pas l’eau potable.

« Le changement climatique va avoir des conséquences particulières », met de son côté en garde Stephane Pouffary, de l’association « Energie 2050 ». « Les contraintes urbaines et démographiques vont être exacerbées ».

Pour sa part, Julie Harb, chercheuse à l’Université de Montréal et FEMISE souligne que des pays Méditerranéens comme le Liban ont besoin de répondre à deux choses : le Manque d’efficacité et le Manque de financement.

Un niveau critique

Ainsi, FEMISE et ses partenaires travaillent aussi à apporter des solutions à la problématique. Pour Karine Moukaddem, chercheuse à SciencesPo, Eco-Union et FEMISE, « il faut trouver des solutions durables, moins couteuses et plus efficaces. C’est ce qu’essaye par exemple de faire l’Union pour la Méditerranée avec sa plateforme de coopération sur les ressources en eau« .

Pour sa part, Stéphane Pouffary souligne l’importance d’une approche inclusive multi-acteurs, à laquelle adhère Energies 2050, pour créer des passerelles entre différents acteurs pour dupliquer des projets et faire émerger des argumentaires concrets.

Comme le rappelle Constantin Tsakas, du réseau FEMISE, « la question de l’eau prend de plus en plus d’importance » dans la région, « l’équilibre entre la demande en eau et sa disponibilité a atteint un niveau particulièrement critique! ».

Les chercheurs du réseau FEMISE et ses partenaires assurent que de nouvelles approches d’irrigation sont à explorer, une meilleure gestion des déchets et des efforts de sensibilisation accrus sont nécessaires. Ainsi, « les solutions doivent aussi passer par une culture de l’Innovation qui permettrait de créer un cercle vertueux pour une gestion plus efficace des ressources en eau, tant du point de vue de l’offre que de la demande » conclut Julie Harb.

 

par Rédaction Ecomnews Med en collaboration avec FEMISE

Altafemina, FEMISE et IM concluent un partenariat en faveur des femmes en Méditerranée !

Samah Ben Dhia (Altafemina) et Constantin Tsakas (IM, FEMISE)

Communiqué de presse8 Mars 2019

Altafemina, FEMISE et l’Institut de la Méditerranée concluent un partenariat stratégique en faveur des femmes en Méditerranée

Acteurs engagés dans leurs efforts pour contribuer à des modèles de développement inclusifs, pour prôner les valeurs de mixité et de solidarité et, conscients de la nécessité de mutualiser les moyens d’agir pour renforcer l’engagement féminin en Méditerranée, Altafemina, FEMISE et l’Institut de la Méditerranée ont décidé de collaborer dans le cadre d’un partenariat stratégique.

Les travaux du think-tank FEMISE et de l’Institut de la Méditerranée montrent que de nouveaux modèles sont nécessaires en Méditerranée pour susciter le changement social, pour permettre aux jeunes femmes d’avoir confiance en elles mêmes, pour montrer à toute la société le potentiel des femmes et pour permettre de généraliser l’égalité des chances. De son coté, Altafemina est une structure exemplaire qui a pour ambition de développer un réseau mixte de relations professionnelles et sociales, afin de proposer une dynamique féminine forte. Les activités d’Altafemina ont une réelle résonnance dans le territoire de la Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’association ambitionne d’étendre sa réflexion à l’international.

Ainsi, le partenariat ambitionne de créer un cercle vertueux en Méditerranée et se veut constructif, affichant un positionnement innovant et distinctif, permettant des propositions fortes de sens. Il concernera des thématiques allant des dynamiques entrepreneuriales portées par les femmes, à la place de la femme dans la recherche et l’innovation, dans l’économie de l’écologie, dans les organes de direction ou encore dans les médias. Les partenaires déploieront leurs efforts de coopération pour, entre autres :

  • élaborer et mettre en oeuvre des projets de coopération et des programmes de renforcement de capacités pour les femmes dans la région EuroMed,
  • créer, animer et valoriser un écosystème Méditerranéen de l’entrepreneuriat féminin pour faire émerger un environnement favorable aux femmes entrepreneurs dans la région EuroMed,
  • organiser des évènements communs et des publications et effectuer des campagnes de sensibilisation dans les pays du pourtour Méditerranéen.

Pour Altafemina, FEMISE et l’Institut de la Méditerranée, la journée de la femme ne s’arrête pas le 8 Mars, mais a lieu tous les jours !

Tous ensemble pour une dynamique féminine forte en Méditerranée !

 

Pour davantage d’informations, veuillez contacter :

Altafemina : Samah Ben Dhia, Présidente, contact@altafemina.com, www.altafemina.com                      

IM / FEMISE :
Dr. Constantin Tsakas, Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée, Secrétaire Général du FEMISE c.tsakas@femise.org ++ 33 (0)4 91 31 51 95
 www.femise.org

FEMISE MED BRIEF no17 : « Réduire l’écart entre genres: vers des politiques qui favorisent des sociétés méditerranéennes inclusives »

Karine Moukaddem

La série de Policy Briefs du FEMISE intitulée MED BRIEF ambitionne de fournir une réflexion novatrice  pour la région euro-méditerranéenne. Les Policy Briefs contiennent une analyse succincte et politiquement pertinente sur d’importantes questions EuroMed et présentent aux décideurs politiques les points de vue des chercheurs FEMISE et des partenaires du réseau.

Le dernier FEMISE MED BRIEF est intitulé « Réduire l’écart entre les genres: élaborer des politiques qui favorisent des sociétés méditerranéennes inclusives », il est disponible ici (en version anglaise).

Il est disponible en Arabe ici.

 

Résumé: Ce MED Brief présente les conclusions préliminaires d’une évaluation lancée récemment sur les mesures politiques liées aux questions d’autonomisation des femmes dans le sud de la Méditerranée. Afin d’expliquer la persistance de nombreuses disparités entre les sexes, j’examine les raisons de l’inefficacité des politiques nationales en matière d’égalité, en comparant les effets recherchés des mesures juridiques appliquées avec la situation la plus récente en matière de parité hommes-femmes dans les différents pays de la région.
La lutte contre les préjugés inconscients et contre l’inefficacité des politiques passe par l’augmentation de la portée des réussites féminines, le mentorat, la promotion de la collaboration entre les parties prenantes et l’intégration de l’autonomisation des femmes dans des partenariats public-privé.

La liste des FEMISE MED BRIEF est disponible ici.

 

Le Policy Brief a été réalisé avec l’aide financière de l’Union européenne dans le cadre du programme FEMISE. Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l’Union européenne.

Rapport « Les gouvernements infranationaux Euro-Med dans la lutte contre le changement climatique »

FEMISE est heureux d’annoncer la publication du rapport sur « Les gouvernements infranationaux Euro-Med dans la lutte contre le changement climatique : Cadre d’action, exemple de la région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur et opportunités de coopération à l’échelle méditerranéenne ».

Le rapport est disponible au téléchargement en cliquant ici

 

Communiqué de presse

7 Décembre 2018 – Publication de rapport

Par l’INSTITUT DE LA MEDITERRANEE et ses partenaires, le FEMISE et ENERGIES 2050

L’association INSTITUT DE LA MEDITERRANEE (IM)[1] et ses partenaires, le FEMISE et l’association ENERGIES 2050, annoncent la publication du rapport « Les gouvernements infranationaux Euro-Med dans la lutte contre le changement climatique : Cadre d’action, exemple de la Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur et opportunités de coopération à l’échelle méditerranéenne ».

Ce rapport s’articule en trois chapitres et propose une photographie des initiatives et dynamiques en cours au niveau de la Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur dans la lutte contre le changement climatique. Il s’inscrit également dans le cadre plus large de la coopération euro-méditerranéenne.

Le premier chapitre traite du « Cadre de l’action des territoires méditerranéens d’Europe face aux changements climatiques ». Il souligne que les gouvernements infranationaux font face à de nombreux défis pour mettre en œuvre une action climat ambitieuse et intégrée. Les questions d’accès au financement, de capacités à concevoir des stratégies adaptées aux enjeux territoriaux, en s’appuyant sur des données locales, du suivi des actions (MRV) et du support et cadrage des échelons supérieurs de gouvernance sont notamment cruciales.

Le deuxième chapitre traite de la « Réponse territoriale aux enjeux climatiques en Méditerranée : l’exemple de la région SUD ». Le rapport observe que l’action des collectivités, en France en général et en Région SUD en particulier, bénéficie d’un cadre légal incitatif et cohérent, qui est soutenu par des dispositifs d’information régionaux très riches. En conformité avec les politiques adoptées au niveau national, les collectivités de la Région SUD se sont engagées dans la mise en place de PCET (Plan Climat Energie Territorial) puis de PCAET (Plan Climat Air Energie Territoire). Au-delà de ce processus, il existe un foisonnement d’initiatives visant notamment à mieux impliquer l’ensemble des acteurs dans l’action climatique. Cependant, la transparence des résultats de ces actions reste encore relativement faible.

Le troisième chapitre porte sur le thème des « Coopérations, territoires et climat à l’échelle du bassin méditerranéen et au-delà » et offre de nombreuses pistes de réflexion pour le futur. L’une des premières réflexions consiste à placer la question climat/territoire au centre de la stratégie de coopération Euro-Méditerranéenne. La Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur pourrait apporter ici de précieux retours d’expériences. Par ailleurs, une plateforme au service des territoires, offrant la possibilité de capitaliser, d’échanger, de former, de permettre un dialogue avec le monde de la statistique régionale et d’offrir une assistance technique, pourrait être soutenue au niveau régional, notamment à travers des initiatives naissantes telles que la Maison Méditerranéenne du Climat. L’implication croissante du secteur privé pourrait également générer des initiatives pertinentes. Les propositions d’actions à entreprendre sur le plan de la coopération euro-méditerranéenne pourraient inclure la création d’un « ERASMUS de l’entreprenariat social et environnemental » et d’une Initiative Méditerranéenne de Financement Social et Environnemental intégrant la création d’entreprises et les flux de capitaux avec des objectifs sociaux et environnementaux.

Ce rapport trouve sa genèse dans la volonté de l’IM de mobiliser son réseau et ses partenaires autour des questions climatiques. Il s’inscrit également dans les suites du travail de fonds sur les questions climat et territoires portées depuis des années par l’association ENERGIES 2050 notamment dans le cadre de l’élaboration et de la mise en œuvre des stratégies territoriales bas carbone. Au regard des suites données à l’évènement international « Méditerranée du futur », organisé par la Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur le 21 novembre 2017 à Marseille, l’IM, le FEMISE et ENERGIES 2050 croient en la capacité fédératrice du territoire sur ces questions. Ce rapport s’appuie également sur la dynamique générée par l’atelier « Changement climatique dans une Méditerranée en transition » (15 mai 2018, à Marseille, co-organisé avec le Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône), qui a permis d’illustrer des solutions territoriales pour les défis climatiques dans la région euro-méditerranéenne. Le soutien effectif du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône a conforté un véritable mouvement multi-acteurs qui n’a fait que renforcer ce rapport. Les échanges avec les services de la Ville de Marseille, notamment sur les questions de développement durable et d’ingénierie de la gouvernance locale, ont de même été précieux.

Ce rapport a vocation à devenir une publication régulière.

Il peut être consulté en cliquant ici.

Il est également disponible sur le site d’ENERGIES2050.

Pour davantage d’informations, veuillez contacter :

IM / FEMISE :
 Dr. Constantin Tsakas, Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée, Secrétaire Général du FEMISE c.tsakas@femise.org ++ 33 (0)4 91 31 51 95 
www.femise.org

ENERGIES 2050
 : Stéphane POUFFARY, Directeur Général, Association ENERGIES 2050 – stephane.pouffary@energies2050.org – +33 (0)6 80 31 91 89 www.energies2050.org

Ce rapport a été financé par l’IM, élaboré avec le soutien financier de l’Union Européenne dans le cadre du contrat UE-FEMISE sur “ Support to Economic Research, studies and dialogues of the Euro-Mediterranean Partnership ”. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs.

[1] Fondé en 1994 par le Conseil Régional Provence Alpes Côte d’Azur (PACA), le Conseil Général des Bouches-du-Rhône, la Ville de Marseille, la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence