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FEMISE et IM à la COP23, BONN 2017

MISE-A-JOUR 9/11/2017 (17h30)

Les intervenants au Pavillon C06 (ENERGIES2050), Zone Bonn

Lors de leur session à la COP23, FEMISE et l’Institut de la Méditerranée (IM) ont présenté la version préliminaire du rapport « Les défis du changement climatique dans une Méditerranée en transition – De l’accord de Paris à la mise en œuvre » publié avec ENERGIES2050.

Après une brève présentation des activités de l’IM et du FEMISE, le Dr Constantin Tsakas (Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée, Secrétaire Général du FEMISE) a souligné que le rapport faisait partie d’une dynamique en cours entre ENERGIES2050, FEMISE et l’IM. Dans le cadre de leur partenariat, les trois associations produisent un rapport actualisé chaque année sur les questions climatiques en Méditerranée, qui met en perspective les réalités économiques des pays de la rive sud et suggère des pistes d’action et des recommandations politiques. Les mises à jour annuelles permettent d’obtenir un rapport évolutif qui intègre les échanges avec la société civile, les acteurs privés et publics. L’idée de cette action étant i. de produire des recherches pertinentes sur le plan politique, pouvant mener à des solutions concrètes; ii. d’encourager l’émergence d’un écosystème d’acteurs UE-Med associés sur des questions liées au changement climatique pour avoir un impact aux niveaux macro, méso et micro. La présentation de Dr. Tsakas est disponible ici.

En ce qui concerne l’accord de Paris, son exécution exige des pays qu’ils mettent en œuvre rapidement des contributions déterminées au niveau national (NDC), qu’ils atteignent les objectifs de réduction d’émissions pour 2020 et qu’ils fixent des objectifs futurs encore plus ambitieux. Le Dr Tsakas a souligné que, dans l’ensemble, c’était loin d’être le cas pour les pays du sud de la Méditerranée (MED), où beaucoup reste à faire pour formuler les nombreuses règles et procédures préalables et pour spécifier des moyens plus précis de mise en œuvre.

Interrogé sur les pays Med qui sont en avance par rapport aux autres, le Dr Tsakas a souligné que les recherches indiquent que le Maroc a une longueur d’avance en termes de politiques et d’actions en faveur du changement climatique. Des pays comme l’Algérie, la Tunisie et la Palestine semblent également disposés à prendre d’importantes mesures d’adaptation aux changements climatiques. D’autres, semblent se réformer principalement sur papier ou doivent faire face à une réticence liée aux intérêts économiques locaux.
Comment les gouvernements des pays Méditerranéens peuvent-ils agir plus efficacement ? Répondant à cette question, le Dr Tsakas a souligné que les gouvernements et les parties prenantes des pays Med doivent réfléchir aux diverses contraintes sur l’efficacité de l’Accord de Paris et mieux identifier les partenaires et pratiques qui pourraient compléter le processus. Ils devraient cesser d’élaborer leurs stratégies en isolément et tenir compte du fait que plusieurs programmes et institutions spécifiques sont déjà présents pour aider à la mise en œuvre des politiques sur les changements climatiques. Les gouvernements devront mieux cartographier leurs régions menacées, dresser un plan à long terme sur les changements climatiques et les appliquer concrètement. Cependant, les solutions doivent toujours être prises de manière intégrée, compte tenu de la réalité économique et sociale des pays MED après le printemps arabe et de la situation de l’emploi dans les industries à forte intensité énergétique.

Le Dr.Tsakas a invité les participants à donner leur avis sur la position de leurs pays respectifs en matière d’environnement et à faire part de leurs préoccupations qui pourraient ensuite être incluses dans la version finale du rapport. Ceci étant un processus évolutif et dynamique, le Dr Tsakas a souligné que le rapport final sera présenté lors d’un lancement organisé par l’Institut de la Méditerranée en partenariat avec ENERGIES 2050 et FEMISE à Marseille (France, fin du 1er trimestre 2018). Au cours de cet événement, un rapport ENERGIES2050 sur la territorialisation des accords sur le changement climatique sera également présenté. La présentation des deux rapports complémentaires à l’atelier de Marseille permettra d’initier des débats entre universitaires, la société civile et les décideurs politiques au niveau local pour aller vers des solutions concrètes.

 

MISE-A-JOUR 9/11/2017 (12h30)

FEMISE et l’Institut de la Méditerranée étaient invités par Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLUA) et l’association ENERGIES 2050 comme discutants à la Session « Enjeux et opportunités de la territorialisation des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) en Afrique » (11H00 – 12H30 – PAVILLON/PAVILION ENERGIES 2050 CGLUA ET DING TAI CO., LTD. – ZONE BONN).

Dans son intervention, Dr. Constantin Tsakas (DG Institut de la Méditerranée, SG FEMISE) à souligné comment la biodiversité de la Méditerranée et l’Afrique est menacée par le changement climatique. L’augmentation de la température pourrait engendrer une diminution de la demande touristique dans les zones côtières de près de 6% dans certains pays. Les difficultés d’accès à la ressource en eau sont croissantes dans certains térritoires. Par ailleurs, le changement climatique affecterait aussi l’agriculture locale par son effet sur les rendements des cultures.

Dr Tsakas a souligné qu’une territorialisation des accords sur le climat est nécessaire en déclinant les objectifs des accords au niveau des collectivités et des territoires. Un volet atténuations permettrait de maitriser la demande énergétique et réduire les émissions de CO2. Il serait nécessaire d’initier le débat afin d’aller vers des politiques qui dépassent le décloisonnement sectoriel et qui impliquent davantage les responsables politiques locaux et régionaux, les entrepreneurs et représentants de la société civile. Un volet adaptation permettrait de réduire la vulnérabilité du territoire. Le rapport ENERGIES2050-CGLUA sur la Térritorialisation des CDN pourrait être un tremplin idéal pour cela.

Ce rapport est par ailleurs complémentaire au rapport ENERGIES2050-IM-FEMISE sur « Les enjeux du changement climatique dans une Méditerranée en transition » présenté dans une prochaine session. Les deux s’inscrivant dans une dynamique pour faire émerger un véritable écosystème sur les questions liées au changement climatique.

8/11/2017

Stéphane Pouffary (ENERGIES2050), Gaelle Yomi (CGLU Afrique) et Constantin Tsakas (Institut de la Méditerranée et FEMISE)

FEMISE et IM étaient aujourd’hui invités spéciaux au Pavillon FRANCE COP23 (16h-17h), avec nos partenaires ENERGIES2050 et CGLU Afrique. Un grand merci au Pavillon FRANCE et à nos partenaires ENERGIES2050 qui ont permis un débat constructif!

A présent, venez nous rejoindre demain Jeudi 9 Novembre, 13h00-14h30, pour l’intervention IM-FEMISE à la COP23 présentant la version préliminaire du rapport « Les défis du changement climatique dans une Méditerranée en transition – De l’accord de Paris au défi de la mise en œuvre » que nous publions avec ENERGIES2050 (l’édition de l’année dernière disponible ici). La présentation aura lieu au Pavillon C06 (ENERGIES2050), Zone Bonn. Venez nombreux !

Pavillon C06 (ENERGIES2050), Zone Bonn.

Pour l’interview pre-COP23 de Dr. Constantin Tsakas, veuillez cliquer ici.

Par ailleurs, à l’Occasion de la COP23, nous vous invitons à redécouvrir les publications FEMISE passées sur le thème « Environnement, énergie, changement climatique » en cliquant ici.

Enfin, nous vous invitons à redécouvrir le Rapport MED2012 sur la croissance verte en Méditerranée, rapport phare dans lequel les experts de l’Institut de la Méditerranée et du FEMISE ont participé. Ce rapport à permis d’examiner comment une croissance « verte » peut permettre un développement soutenable en améliorant la productivité des actifs naturels tout en prévenant les conséquences sociales négatives de la dégradation environnementale. Il est disponible ici.

COP23 et changement climatique en Méditerranée : l’Institut de la Méditerranée et FEMISE se positionnent comme acteurs académiques incontournables

En Méditerranée les conséquences des changements climatiques seront toujours plus fortes qu’ailleurs. La réduction des émissions de gaz à effet de serre et la prise en compte des besoins en adaptation des pays riverains sont plus que jamais des nécessités.

Acteurs engagés dans la mise en œuvre du développement durable dans l’espace euro-méditerranéen, l’Institut de la Méditerranée et le FEMISE collaborent depuis deux ans avec l’Association ENERGIES 2050 sur des thématiques liées aux questions climatiques, environnementales et énergétiques. Dans le cadre de leur partenariat, ces trois associations réalisent un rapport, actualisé sur base annuelle, qui porte sur les enjeux climatiques en Méditerranée, mettant en perspective les réalités économiques des pays de la rive Sud et suggérant des pistes d’action et des recommandations politiques. L’édition 2016, sous la direction d’ENERGIES2050, a été présentée dans le cadre de la COP22 à Marrakech (disponible au téléchargement ici). Une version préliminaire (draft) de la prochaine édition (2017/18), co-écrite par les trois partenaires, sera présentée à la COP23 (Bonn, 9 Novembre 2017) lors d’un atelier commun afin d’y intégrer ultérieurement les échanges avec les acteurs présents. La totalité du programme d’activités ENERGIES 2050 à la COP23 de Bonn, incluant l’atelier commun avec l’Institut de la Méditerranée et FEMISE, est disponible en cliquant ici.

Délégué général de l’Institut de la Méditerranée et secrétaire général du FEMISE, le Dr. Constantin Tsakas offre un aperçu des pistes de réflexions pour l’avenir.

Quelle sera la plus-value de cette édition 2017 du rapport Climat par rapport à la précédente ?

Cette édition explorera davantage les progrès effectués par les pays partenaires du Sud de la Méditerranée (PM) pour faire face aux menaces du changement climatique. Plus précisément, ce nouveau rapport permettra de les positionner vis-à-vis de l’Accord de Paris.

Comme vous le savez, ce dernier engage tous les signataires à contenir le réchauffement climatique « bien en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels », à atteindre la neutralité carbone, à coopérer dans le renforcement d’une « éducation au changement climatique »… Son caractère ouvert et évolutif permet de renforcer les engagements pour atténuer les effets du changement climatique au fil du temps. L’édition 2017 du rapport permettra donc d’évaluer un peu mieux la cohérence des actions d’atténuation et d’adaptation passées et présentes des PM.

Les PM sont-ils bien placés sur l’échelle internationale en ce qui concerne leurs efforts d’atténuation et d’adaptation ?

Dr. Constantin Tsakas, Délégué général de l’IM et secrétaire général du FEMISE

Des pays comme le Maroc sont nettement en avance en termes de politiques et d’actions. Le Maroc a été l’un des premiers pays de la région à signer et ratifier l’Accord de Paris. Mais même avant cette date, ce pays avait déjà mis en place des lois sur la protection et la conservation de l’environnement, sur la lutte contre la pollution atmosphérique et sur l’évaluation de l’impact sur l’environnement. En outre, en 2008 le gouvernement avait mis en œuvre le «Plan Vert pour le Maroc» qui représentait une politique de long terme (2008-2020) axée sur la durabilité du secteur agricole. D’autres pays comme la Tunisie, sont plus en retard mais semblent faire preuve d’une certaine volonté d’aller de l’avant. Avant de ratifier l’Accord de Paris (Mars 2017), le gouvernement tunisien avait pris des initiatives pour limiter les effets du changement climatique sur le plan niveau national. En termes de législation, la Tunisie était l’un des rares pays à reconnaître le changement climatique dans sa Constitution.

Cela dit, nombreux sont les pays qui semblent se réformer principalement sur papier ou qui sont confrontés à des réticences liées aux intérêts économiques déjà établis. L’Accord de Paris et les lois sur la protection de l’environnement sont souvent perçus comme des obstacles à l’activité économique et les régimes politiques hésitent à adopter des réformes pro-environnementales. De façon générale, on note une nette différence entre ce qui a été convenu et les résultats obtenus. On note par ailleurs une faible coopération entre les pays méditerranéens lors des grands sommets, ce qui signifie que même s’il existe parfois des initiatives nationales elles sont condamnées à ne pas se traduire par une réponse régionale de taille.

Justement, comment remédier au manque de coordination de PM en matière de politique environnementale ?

Plusieurs programmes et institutions œuvrant en Méditerranée existent pour les aider dans le processus de mise en œuvre des politiques d’atténuation et de sensibilisation au changement climatique. L’Union pour la Méditerranée offre une vision générale pour un développement à faible émission de carbone. La Convention des Nations Unies pour la protection du milieu marin et des régions côtières de la Méditerranée (Convention de Barcelone) fournit un cadre juridique et institutionnel indispensable à une action concertée entre les pays MED. Des réseaux méditerranéens d’experts (FEMISE, MedECC, ANIMA, Plan Bleu) peuvent également être mobilisés comme passerelles entre la communauté scientifique et les décideurs politiques des PM car ils ont un grand potentiel de diffusion d’études politiquement pertinentes. Enfin, des Fonds sont actifs dans la région et peuvent soutenir de manière significative la mise en place de projets climatiques.

Que souhaitez-vous accomplir avec la présence de l’Institut de la Méditerranée et du FEMISE lors de la COP23 ?

La présence de l’Institut de la Méditerranée et du FEMISE lors de la COP23, grâce au partenariat avec ENERGIES 2050, nous permettra d’échanger avec les acteurs de la société civile, les représentants des secteurs public et privé et les experts territoriaux présents à cet évènement. Ces échanges entre académiques, opérationnels et opérateurs de tous genres permettront d’obtenir des retours sur les opportunités exceptionnelles que l’environnement présente en termes de croissance, d’investissement, de création d’emplois et de cohésion sociale. Les débats enrichiront le rapport que nous co-publierons avec notre partenaire ENERGIES 2050.

Suite à la COP23, l’édition 2017-2018 du rapport « Les défis du changement climatique dans une Méditerranée en transition – De l’accord de Paris au défi de la mise en œuvre » sera ainsi finalisée pour être ensuite présentée lors d’un évènement de lancement organisée par l’Institut de la Méditerranée en partenariat avec ENERGIES 2050 et FEMISE (Marseille, fin premier trimestre 2018). Là aussi, une discussion autour des conclusions du rapport avec les acteurs territoriaux à Marseille leur permettra de communiquer autour de leurs politiques environnementales. Certaines de leurs recommandations pourront ensuite être illustrées dans le cadre de l’édition 2019 dans un processus qui reste avant tout évolutif. L’atelier de Marseille illustrera aussi la dynamique engendrée par nos trois associations et présentera les dernières recherches de nos réseaux respectifs sur les questions climatiques.

Propos recueillis par FEMISE Staff

THE NEXT SOCIETY: FEMISE participe dans le plan d’action pour soutenir l’innovation en Méditerranée

Lancement réussi en Grèce pour THE NEXT SOCIETY, un mouvement qui regroupe entrepreneurs, investisseurs, grands groupes, acteurs publics et privés de l’innovation en Europe et en Méditerranée.

Cette communauté a saisi l’occasion pour dévoiler son plan d’action mis en œuvre sur 4 ans, avec l’appui de la Commission européenne. Ses activités ambitionnent d’accompagner le changement dans la région, en plaçant le secteur privé au cœur du dialogue et des dispositifs sur l’innovation et la compétitivité. THE NEXT SOCIETY se fait l’écho d’une philosophie inclusive, basée sur la responsabilité sociale des entreprises et accompagne l’émergence de talents et de nouveaux leaders en ciblant les start-ups, les clusters et les structures de transfert technologique.

À l’occasion de l’événement, co-organisé le 16 mai à Athènes par ANIMA Investment Network et Enterprise Greece, près d’une centaine de professionnels et experts euro-méditerranéens ont échangé sur les activités mises en œuvre par l’initiative, en présence des ministres grecs M. Dimitris Papadimitriou, ministre de l’Economie et du Développement et M. Costas Fotakis, ministre délégué à l’Innovation et à la Recherche.

Pour Candace Johnson, présidente d’EBAN (The European Trade Association for Early Stage Investors) « …les solutions aux problèmes du monde d’aujourd’hui résident dans les entrepreneurs du Maghreb, du Moyen-Orient et de l’Afrique ». Vladimir Rojanski de la DG NEAR à la Commission européenne, a, quant à lui, souligné l’importance de la création d’emplois et du développement des PME et des start-ups, ainsi que la forte volonté de l’Union européenne de soutenir l’innovation au travers du développement de nouveaux mécanismes de financement dans la région.

THE NEXT SOCIETY active le changement à tous les niveaux

Le 16 mai à Athènes, THE NEXT SOCIETY a présenté un plan d’action complet soutenu par la Commission européenne, qui agira à plusieurs niveaux :

  • Améliorer les cadres réglementaires : THE NEXT SOCIETY met en place un dialogue public-privé et une analyse de la performance des écosystèmes d’innovation méditerranéens afin de définir et mettre en œuvre des feuilles de route stratégiques nationales afin d’améliorer le cadre de soutien à l’innovation.
  • Favoriser le succès des start-ups : THE NEXT SOCIETY offre un appui sur mesure aux startups méditerranéennes pour les aider à conquérir l’international et à lever des fonds grâce à des ateliers de travail et formations, des séjours d’immersion et d’incubation dans des pôles d’innovation européens, des rencontres avec investisseurs et l’accompagnement de longue durée par des mentors engagés.
  • Promouvoir et internationaliser les clusters : THE NEXT SOCIETY développe des services d’apprentissage entre pairs pour les clusters commerciaux et industriels, des partenariats étrangers et  les guide vers une démarche de gestion d’excellence du Cluster.
  • Accompagner les structures de transfert technologique : THE NEXT SOCIETY forme des managers de structures de transfert technologique comme des entrepreneurs et les aide à améliorer leurs services, à commercialiser leur portefeuille d’innovations et à rencontrer des clients potentiels.

Contribution du FEMISE à THE NEXT SOCIETY

Comme présenté par Dr Maryse Louis (General Manager FEMISE, Programs Manager Economic Research Forum) pendant l’évenement de lancement à Athènes, FEMISE et ses affiliés l’Institut de la Méditerranée et ERF contribueront essentiellement dans les deux activités décrites ci-dessous.

Dr Maryse Louis (General Manager FEMISE, Programs Manager Economic Research Forum) and Dr Constantin Tsakas (General Secretary FEMISE, General Manager Institut de la Méditerranée)

Moniteur national de l’innovation et de la compétitivité (NICM): Ici, aura lieu une analyse approfondie ainsi qu’une évaluation des définitions existantes, des tableaux de bord, des repères et des études liées à l’innovation. Cela permettra de définir de nouveaux concepts, de créer un tableau de bord sud-méditerranéen et un tableau de bord national pour chaque pays. Cela permettra également de préparer des études pays en matière d’innovation et de rédiger des Policy Briefs. La façon dont les résultats de cette activité seront communiqués sera essentielle à son succès. Cela se fera par le biais de réunions organisées tout au long du projet, de plusieurs ateliers et de conférences, ainsi que par les études pays et les Policy Briefs qui seront préparées pour chaque pays.

Analyse de la chaîne de valeur: l’objectif ici sera d’encourager les entreprises (nationales / internationales) à identifier et à utiliser les capacités technologiques et novatrices des pays MED. Un aperçu général du développement sectoriel sera fourni pour montrer comment le niveau des exportations de haute technologie par secteur ont évolué dans chacun des 7 pays. Ensuite, FEMISE se concentrera sur l’identification de produits qui ont été les mieux performants dans les exportations, ce qui soulève la question de savoir où se situent les nouveaux avantages comparatifs pour chacun des sept pays. Enfin, l’analyse des « success stories » au niveau de l’entreprise soulignera comment les entreprises ont réussi à valoriser ces nouveaux avantages comparatifs.

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Pr. Patricia AUGIER, nouvelle Présidente du Comité Scientifique de l’IM

L’Institut de la Méditerranée (IM) est heureux d’annoncer qu’à partir de Janvier 2017, le Pr. Patricia AUGIER est la nouvelle Présidente du Comité Scientifique de l’IM. Pr AUGIER a été élue par le Conseil d’administration de IM et succède au Pr. Jean-Louis REIFFERS.

Pr AUGIER est déjà Coordinatrice et Présidente du Comité Scientifique de FEMISE depuis septembre 2015 et Professeur à l’AMU (Aix-Marseille Université) et membre de l’AMSE (Aix-Marseille School of Economics). Ses domaines d’expertise incluent les questions touchant au Développement, aux Commerce International, et à la Productivité des entreprises.

L’Institut de la Méditerranée remercie très chaleureusement  le Pr. REIFFERS pour son engagement, sa vision scientifique, et pour tout ce qu’il a apporté et réalisé au sein de l’IM pendant deux décennies. Étant toujours très intéressé et concerné par le développement de la région Euromed, son expérience, ses idées et ses compétences seront toujours pour l’IM d’une grande utilité.

Nous sommes également très heureux de confier le pilotage scientifique au Pr Patricia AUGIER qui apportera de nouvelles orientations dans cette nouvelle phase de l’IM.

Environnement : les pays du Sud ont des opportunités à saisir

Dans le cadre de la Cop22, le Femise a participé à la rédaction du rapport Énergies2050 traitant des changements climatiques en Méditerranée. Il pointe les efforts insuffisants dans le sud Méditerranéen tout en relevant de réels atouts à exploiter en matière de politique environnementale.

 

Le rapport Energies2050 a été présenté lors de la Cop22 (photo F.Dubessy)

Le rapport Energies2050 a été présenté lors de la Cop22 (photo F.Dubessy)

Rédigé par les docteurs Constantin Tsakas (Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée et Secrétaire Général Femise), Maryse Louis (Déléguée Générale du Femise et Programs Manager ERF) et Abeer El-Shinnawy (institut universitaire du Caire et Femise), le chapitre « La région Sud-Med post-Printemps Arabes et les potentiels pour l’environnement » du rapport Énergies 2050 présenté à la Cop22 souligne que des opportunités sont à saisir et des externalités sont à compenser par les États du sud de la Méditerranée.

L’environnement représente des opportunités immédiates, notamment en matière de création de valeur ajoutée et d’emplois. A titre d’exemple les auteurs notent que « 270 000 à 500 000 emplois pourraient être créés au Maroc d’ici 2040 dans le secteur des énergies renouvelables  ».

Mais pour l’instant, les projections sont inquiétantes avec la diminution des apports naturels en eau, l’aggravation des risques encourus par l’agriculture. « Les premières estimations Femise indiquent qu’une hausse de 1°C des températures provoquerait une baisse du PIB par habitant de l’ordre de 8% en moyenne, avec une fourchette variant de -17% pour l’Égypte à 0% pour la Turquie, la Tunisie et certains pays du Machrek » constate le rapport. La hausse du niveau de la mer aura sans doute un des effets les plus dommageables. Les villes côtières en Turquie et en Tunisie, le Nord du delta du Nil seront menacées.

Inclure la dimension environnementale dans les politiques économiques.

Si le chapitre constate « quelques initiatives disparates », il remarque que « ces efforts restent insuffisants pour créer un changement à grande échelle. Il semble indispensable pour les pays méditerranéens d’inclure davantage la dimension environnementale dans leurs politiques économiques ».

La centrale solaire Noor de Ouarzazate se trouve en pleine extension (photo F.Dubessy)

La centrale solaire Noor de Ouarzazate se trouve en pleine extension (photo F.Dubessy)

Les chercheurs incitent donc les États du Sud à « inclure davantage la dimension environnementale dans les politiques économiques…, pour développer des activités / industries, peu existantes dans les pays de la région ». Le Femise suggère d’orienter les efforts vers les secteurs manufacturiers, la finance, l’assurance, la construction. Une action d’autant plus indispensable que « les pays méditerranéens du Sud sont particulièrement vulnérables à l’impact du changement climatique  » relève le rapport.

Un élan serait-il à exploiter ? Il semblerait que oui. Même si les printemps arabes ont fait passer les préoccupations environnementales au second plan, les énergies renouvelables restent un secteur plutôt stable pour les investissements dans la région. L’année 2015 a été une des plus importantes en terme de projets d’IDE annoncés.

Enfin, les auteurs ajoutent que les pays du Sud pourraient exploiter une série d’atouts : leur potentiel solaire élevé (irradiation), les coûts de main-d’œuvre compétitifs pour les emplois non qualifiés et le fait que pour les partenaires européens le développement de l’économie verte dans la région serait une évolution bienvenue.

Article réalisé en partenariat avec Econostrum.

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L’impact économique du changement climatique sur les pays du sud de la Méditerranée

img_2461Entretien avec le Dr. Abeer EL-SHINNAWY (FEMISE, American University in Cairo) dans le cadre de la contribution FEMISE & Institut de la Méditerranée au rapport ENERGIES2050[1] « Les Défis du Changement Climatique en Méditerranée », publié à l’occasion de la conférence internationale COP22 qui a eu lieu à Marrakech, le 15 Novembre 2016
Le rapport est disponible au téléchargement en cliquant ici.

Quelle est le degré de vulnérabilité des pays méditerranéens face aux changements climatiques et pour quelle raison ?

Les pays du sud de la Méditerranée sont considérés comme particulièrement vulnérables à l’impact du changement climatique. Ceci est dû principalement à leur position géographique et à leur dépendance vis-à-vis des secteurs sensibles au climat tels que l’agriculture et le tourisme. D’autre part, la montée du niveau de la mer est un danger potentiel pour de millions de personnes vivant dans les zones côtières en Méditerranée. C’est pourquoi il est impératif d’évaluer le coût économique du changement climatique et planifier des mesures d’adaptation.

Vous avez donné l’exemple de l’agriculture et du tourisme, pouvez-vous donner une évaluation des coûts du changement climatique sur ces deux secteurs?

En ce qui concerne l’agriculture, le changement climatique affecte le secteur principalement par son effet sur les rendements des cultures. Par exemple, le rendement du blé pourrait chuter de -5,7% en Tunisie et de -7,3% au Maroc sous l’effet de conditions climatiques changeantes d’ici à 2050. Mais il ne faut pas seulement considérer l’effet du changement climatique local sur l’économie d’un pays donné, mais aussi regarder l’effet du réchauffement climatique sur les rendements mondiaux et son impact sur les prix mondiaux des denrées alimentaires et, à son tour, sur la façon dont cela affecte l’économie locale.

Quant au tourisme, il devrait être négativement affecté par un climat plus chaud. D’ici 2050, on s’attend à ce que la hausse de la température (estimée à +1.9%) diminuerait le tourisme dans les zones côtières du Maroc de -6% en raison de l’absence de politiques d’adaptation (et de -2% en Tunisie).

Mais l’effet le plus dommageable du changement climatique dans la région sera sans doute celui lié à la hausse du niveau de la mer. Dans un tel cas, les villes côtières d’Egypte et de Turquie seront menacées, en particulier Istanbul.

Les pays méditerranéens peuvent-ils tirer des bénéfices des changements climatiques?

En effet, certains avantages peuvent très bien se concrétiser. L’atténuation du changement climatique peut avoir des avantages locaux qui peuvent à leur tour entraîner une croissance économique plus élevée. Autrement dit, en favorisant ce que l’on appelle la croissance verte, l’atténuation peut mener à des avantages locaux. Il est possible de rendre la croissance plus efficace sur le plan des ressources, plus propre et plus résiliente sans nécessairement la ralentir. À cet égard, il est possible d’identifier plusieurs canaux par lesquels un meilleur environnement naturel pourrait affecter la croissance économique. Ces canaux passent par l’augmentation de la qualité des facteurs de production; une meilleure résilience aux chocs environnementaux; l’augmentation du contenu des emplois et des caractéristiques pro-pauvres de la croissance économique, etc.

Existe-t-il des exemples spécifiques de secteurs en Méditerranée qui pourraient saisir les opportunités liées au changement climatique?

Les opportunités ne se limitent pas à un secteur particulier, mais la fabrication, les finances et les assurances, la construction et les activités professionnelles, scientifiques et techniques se distinguent. Dans le cas de la fabrication, les produits de soutien à l’agriculture – par exemple les engrais et les pesticides dont la demande est susceptible d’augmenter en raison du changement climatique – et le secteur de la santé offrent des possibilités. Pour le secteur des finances et des assurances, les opportunités se résument à de nouveaux produits et services et au prix des primes d’assurance, car l’assurance permet aux particuliers et aux entreprises de mutualiser les risques. D’autre part, la demande de logements adaptés à la “resilience climatique” stimulerait la croissance du secteur de la construction.

Que peuvent faire les pays méditerranéens pour freiner le changement climatique? Quelles politiques et quelles mesures?

Pour freiner le changement climatique, les pays méditerranéens doivent réduire leurs émissions de GES, en grande partie par la réduction de la consommation de combustibles fossiles. Dans des pays comme l’Égypte, la suppression des subventions à l’énergie pourrait faire partie des politiques visant à atteindre cet objectif.

Que peut-on faire au niveau EuroMed qui n’est pas déjà fait?

De manière générale, les pays méditerranéens doivent se diversifier davantage et ne pas être uniquement dépendants de secteurs sensibles au climat tels que l’agriculture et le tourisme. Plus important encore, ces pays doivent informer leurs citoyens des répercussions du changement climatique afin qu’ils commencent à étudier des possibles mesures d’adaptation. En particulier, et compte tenu de la menace potentielle de la montée du niveau de la mer, les pays pourraient envisager que l’investissement dans les zones côtières soit repoussé. À cet égard, il semblerait que les citoyens ne sont pas conscients de ces problèmes et, dans des pays comme l’Égypte, continuent à effectuer des investissements importants dans des zones potentiellement dangereuses.

Plus important encore, la coopération institutionnelle entre les pays du nord et du sud de la Méditerranée est plus que nécessaire pour mettre en œuvre et appliquer des politiques qui réduiront les émissions de GES. Il est inutile de mentionner que l’absence d’institutions efficaces pour concevoir et mettre en œuvre des politiques de réduction des GES et l’absence de mesures d’adaptation sont considérés comme les obstacles les plus importants auxquels ces pays sont confrontés dans leur combat contre le changement climatique.

Pour en savoir plus sur ce sujet d’actualité, veuillez lire le rapport disponible ici.

L’équipe FEMISE

[1] ENERGIES2050 est une association française basée à Nice (France). ENERGIES 2050 entend notamment promouvoir et encourager la maîtrise de la demande en énergie : la sobriété énergétique, l’efficacité énergétique et le développement des d’énergies renouvelables. , FEMISE et l’Institut de la Méditerranée ont choisi de s’associer à se partenaire important dans le domaine du changement climatique pour avoir une voie supplémentaire pour répondre aux défis de la région EuroMed et atteindre le processus décisionnel.

 

Les Défis du Changement Climatique en Méditerranée


La prise en compte de l’environnement dans les décision économiques et politiques avec notamment le développement des énergies renouvelables constitue un grand défi pour l’avenir de la planète et bien évidemment pour la Méditerranée.

L’Institut de la Méditerranée (IM) et le FEMISE ont contribué en écrivant un chapitre pour le rapport ENERGIES 2050 sur les changements climatiques en Méditerranée qui a été présenté à la COP22 de Marrakech le 15 Novembre 2016.

Il s’agit du Chapitre II « La région Sud-Med post-Printemps Arabes et les potentiels pour l’environnement » avec comme auteur principal Dr. Constantin TSAKAS (Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée, Secrétaire Général du FEMISE) avec contributions de Dr Maryse LOUIS (Déléguée Générale du FEMISE, Programs Manager ERF) et Dr. Abeer EL-SHINNAWY (FEMISE, American University in Cairo)

Le rapport permet de réaliser une analyse plus détaillée de certains enjeux clés du développement durable dans le bassin méditerranéen et est disponible au téléchargement en cliquant ici.

Les pays du Sud Méditerranéen face aux défis environnementaux

capture-decran-2016-11-17-a-11-02-58Par : Dr. Constantin TSAKAS (Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée, Secrétaire Général du FEMISE), auteur principal du Chapitre «La région Sud-Med post-Printemps Arabes et les potentiels pour l’environnement » du rapport ENERGIES2050[1] « Les Défis du Changement Climatique en Méditerranée », publié à l’occasion de la conférence internationale COP22 qui a eu lieu à Marrakech, le 15 Novembre 2016

L’Institut de la Méditerranée (IM) et le FEMISE ont contribué en écrivant un chapitre pour le rapport ENERGIES 2050 sur les changements climatiques en Méditerranée qui a été présenté à la COP22 de Marrakech le 15 Novembre 2016. Cet article présente des résultats de recherche présents dans le chapitre.

Le rapport est disponible au téléchargement en cliquant ici.

 

Quelques progrès, mais des opportunités qui restent à saisir…

La prise en compte de l’environnement dans les décision économiques et politiques avec notamment le développement des énergies renouvelables constitue un grand défi pour l’avenir de la planète et bien évidemment pour la Méditerranée.

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Dr. Constantin TSAKAS (DG Institut de la Méditerranée, SG FEMISE)

Le Sud de la Méditerranée a fait quelques efforts en termes d’Efficacité Energétique (EE) et de développement d’Energies Renouvelables (ER) bien qu’il reste encore de nombreuses opportunités pour rattraper le reste du monde. Au milieu des années 2000, la part des ER (hydraulique, éolien, solaire, géothermie) dans la consommation d’énergie primaire restait déjà très en dessous de celle nécessaire pour atteindre l’objectif de la Stratégie Méditerranéenne pour le Développement Durable (SMDD) (l’espoir était d’attendre 7% en 2015).

Hélas, entre 2000 et 2014, on note une croissance annuelle positive de l’intensité énergétique primaire pour des PM comme l’Egypte (+0,8%), l’Algérie (+0,9%) et la Libye (+2,6%) ce qui suggère qu’elles restent des économies de plus en plus gourmandes en énergie par rapport à leur niveau de PIB. Cependant, des pays comme la Jordanie (-1,4%) et le Liban (-1,5%), semblent mieux tirer leur épingle du jeu, s’approchant des résultats qu’enregistre l’UE en termes de décroissance de l’intensité énergétique.

Ce que signifient les printemps Arabes quant aux progrès environnementaux de la région

Suite aux printemps Arabes, la région a de nouveaux défis à relever ce qui suggère que la promotion de l’environnement et des énergies renouvelables ont perdu quelques places dans la liste de priorités des pays. Cependant, les énergies renouvelables restent un secteur plutôt stable pour les investissements dans la région et n’ont pas trop faibli suite aux révolutions. Entre 2006 et 2015, on estime que la région représente 7,3 Mds € d’IDE et 144 projets (tels qu’enregistrés par l’observatoire ANIMA-MIPO) pour une taille moyenne de 50,7 M €. Malgré la stabilité, cela reste faible, surtout si l’on considère que le PIB de la Tunisie représentait à lui seul 47 milliards de US$ en 2013.

On notera tout de même que l’année 2015 a été une de plus importantes en terme de projets d’IDE annoncés depuis longtemps. Cela s’explique notamment par de grandes initiatives d’entreprises des Emirats Arabes Unis et Européennes qui relancent des projets de plusieurs centaines de millions d’euros, notamment dans le photovoltaïque et l’éolien, plus particulièrement en Egypte.

L’économie verte dans le Sud Méditerranéen

L’économie verte peut produire des impacts économiques significatifs en termes de production (directe et induite) et de création d’emplois. A titre d’exemple, une étude FEMISE (2013) a estimé qu’une industrie du CSP (Plants Solaires Concentrées) au Maroc pourrait avoir un effet global sur le PIB marocain de l’ordre de 1,27% à 1,77% jusqu’à 2050, créant plus de 200 000 emplois.

Mais de nombreuses barrières persistent, notamment le manque de ressources financières internationales ou locales, associé à une prime de risque élevée. En outre, les barrières politiques sont importantes et l’absence/l’instabilité du cadre fiscal et législatif pour le développement de CSP se fait toujours sentir.

Pistes de réflexion et recommandations pour le Sud de la Méditerranée

Les gouvernements des pays du Sud de la Méditerranée devraient songer à devenir des véritables partenaires qui co-construisent l’intérêt écologique se basant sur les acteurs locaux et en ouvrant la voie vers une économie verte. L’impulsion donnée par la multiplication d’accords territoriaux entre l’Etat et les territoires sur des actions qui favorisent un développement durable permettrait de consolider un cadre de gouvernance multi-niveaux.

logo-cop22-919x650En outre, on peut imaginer que l’Etat appui davantage des projets écologiquement durables qui répondent aux besoins réels des territoires à risque environnemental. Des diagnostics territoriaux seraient nécessaires pour faire des territoires un « axe d’une réorientation de l’économie vers un développement local durable ». Ces diagnostics pourraient ensuite ouvrir sur des pactes territoriaux de relance réunissant tous les acteurs participant au développement durable des territoires/régions.

Outres ces recommandations sur le plan politique, il s’agirait plus généralement d’avoir une orientation qui permette d’exploiter des opportunités dans le secteur privé. Ces possibilités ne se limitent pas à un secteur en particulier, mais les secteurs manufacturiers, la finance et l’assurance, la construction et les activités professionnelles, scientifiques et techniques se distinguent.

Enfin, il faudrait que les PM exploitent leurs points forts en termes d’EE et ER qui sont un potentiel solaire élevé (irradiation), des faibles coûts de main-d’oeuvre des employés non qualifiés, une industrie locale émergente et le fait que pour l’Europe le développement de l’économie verte en Méditerranée (ex. de l’industrie solaire) serait une véritable valeur ajoutée.

 

[1] ENERGIES2050 est une association française basée à Nice (France). ENERGIES 2050 entend notamment promouvoir et encourager la maîtrise de la demande en énergie : la sobriété énergétique, l’efficacité énergétique et le développement des d’énergies renouvelables. , FEMISE et l’Institut de la Méditerranée ont choisi de s’associer à se partenaire important dans le domaine du changement climatique pour avoir une voie supplémentaire pour répondre aux défis de la région EuroMed et atteindre le processus décisionnel.

Le Potentiel Réel de l’Economie Numérique discuté aux « 12èmes Rendez-Vous Economiques de la Méditerranée »

12èmes Rendez-Vous Economiques de la Méditerranée

« Développement du numérique et marché du travail en Méditerranée »

Introductory speech by Johannes Hahn, EU Commissioner for European Neighbourhood Policy and Enlargement Negotiations, Rendez Vous Economiques de la Méditerranée, Marseille, Villa Méditerranée, November 3rd (photo by Robert Kao)

Johannes Hahn, EU Commissioner for European Neighbourhood Policy and Enlargement Negotiations, 12th Rendez Vous Economiques de la Méditerranée (photo FEMISE)

Cette année, les douzièmes Rendez-Vous qui se sont tenus le jeudi 3 novembre après-midi, dans le cadre de la semaine économique de la Méditerranée (Marseille, Villa Méditerranée), ont été consacrés aux modifications profondes de l’appareil productif et plus spécialement de l’espace social du travail consécutives au développement numérique.

Les débats ont permis de discuter de la contribution réelle du numérique dans le développement futur des pays méditerranéens, les perspectives offertes dans plusieurs secteurs en matière de création d’emplois (et de pertes du fait de la diminution attendue des emplois codifiés) et les fondements des politiques publiques incitatives retenues.

Ils ont permis également de discuter les politiques menées dans le cadre international, en particulier dans le cadre de la grande région euro-méditerranéenne.

FEMISE s’est associé aux organisateurs (Cercle des économistes et Institut de la Méditerranée) et a participé aux débats.

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Patricia Augier, Co-ordinator and Scientific Director of FEMISE (photo FEMISE)

Lors de son intervention, Pr Patricia AUGIER, Co-ordonnatrice et Directrice Scientifique du FEMISE, a souligné qu’en agissant entre autre sur différentes composantes du marché du travail, le numérique peut potentiellement être un outil pour aider à la convergence économique et sociale des deux Rives de la Méditerranée. Il s’agit d’un potentiel bien réel, en termes de croissance, de nouvelles vocations et d’emplois. Il faut toutefois que le Développement du numérique se fasse intelligemment, progressivement, pour que les apports positifs puissent être absorbés dans les pays en développement et émergents.

La position du Femise est que les effets positifs que peuvent amener les outils numériques (et notamment ceux qui passent par le marché du travail) sont bien réels, mais ne se produiront pas de façon spontanée : L’action publique est indispensable, non seulement pour transformer des effets potentiellement positifs du numérique en effets positifs observables, mais aussi pour éviter l’aggravation des différentes formes de divergence. L’intervention de Pr Patricia AUGIER est disponible ici.

Johannes Hahn, EU Commissioner for European Neighbourhood Policy and Enlargement Negotiations, Maryse Louis, General Manager FEMISE and Constantin Tsakas, General Manager Institut de la Méditerranée and General Secretary FEMISE (photo by Robert Kao)

Johannes Hahn (EU), Maryse Louis (DG, FEMISE and Prog Manager, ERF) and Constantin Tsakas (SG, FEMISE and DG, IM) (photo FEMISE)

Par ailleurs, les Rendez-Vous ont eu l’honneur et le plaisir d’accueillir Johannes HAHN, Commissaire Européen à l’Elargissement et à la Politique du Voisinage, qui a fait une intervention spéciale.

Dans son discours, le commissaire Hahn a souligné que les technologies et services numériques font maintenant partie de la vie quotidienne de la majorité de la population mondiale, ce qui apporte de l’efficacité et des communications abordables. Elles ont créé de nouveaux services et produits, donnant accès à de vastes quantités d’informations et éveillant la voix des citoyens ordinaires. Il ne fait aucun doute que la société durable de demain sera numérique. Cette révolution numérique, cependant, apporte également de nouveaux défis, tels que les nouvelles asymétries et les influences de puissance, les préoccupations de protection de données, les débats sur la juridiction aussi bien que les menaces de cyber-sécurité.

Le commissaire Hahn s’est réjoui de constater qu’il existe un dialogue politique actif sur l’économie numérique au niveau régional, suite à la réunion ministérielle de l’Union pour la Méditerranée sur l’économie numérique en 2014. Cette réunion a également identifié les défis communs à traiter et la coopération est en cours pour s’attaquer aux questions de big-data, d’infrastructure électronique, d’un cadre de communication électronique solide, de la vie privée, de la gouvernance d’Internet et d’autres domaines.

Le discours du Commissaire Hahn est disponible en cliquant ici (en anglais).

La déclaration finale des Rendez Vous Economiques est disponible ici.

Une vidéo résumant les rencontres du Commissaire avec les représentants du FEMISE et autres organismes basés à Marseille est disponible ci-dessous.

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FEMISE participated through the EU-FEMISE project on « Support to Economic Research, studies and dialogues of the Euro-Mediterranean Partnership ». The views expressed in this conference are the sole responsibility of the authors.

FEMISE s’associe au 12èmes Rendez-vous Economiques de la Méditerranée, avec participation de Johannes HAHN, Commissaire UE à l’Elargissement et à la PEV

Les 12e Rendez-Vous Économiques de la Méditerranée 

Développement du numérique et marché du travail en Méditerranée 

Jeudi 3 novembre de 14h à 17h15

2 tables rondes organisées par l’ Institut de la Méditerranée/Femise  &  Le Cercle des économistes

nb-rdvimg_0642-300x225FEMISE a le plaisir de vous annoncer qu’il s’associe au Cercle des économistes et à l’Institut de la Méditerranée pour Les 12e Rendez-Vous Économiques de la Méditerranée (Jeudi 3 novembre de 14h à 17h15, Marseille, Villa Méditerranée, Amphithéâtre) qui auront comme thème « Développement du numérique et marché du travail en Méditerranée ». Les deux tables rondes confronteront les analyses de plusieurs économistes de haut niveau qui attirent l’attention sur les profondes mutations en cours avec le point de vue dynamique des créateurs des nouvelles activités concernées et les responsables des politiques publiques qui doivent consolider une stratégie, faire des incitations et modifier les cadres réglementaires.

Par ailleurs, c’est avec un grand honneur et plaisir que nous accueillerons Johannes HAHN, Commissaire Européen à l’Elargissement et à la Politique du Voisinage, qui fera une intervention spéciale à 14h45.

Le programme des Rendez-Vous est disponible ici.

Les inscriptions de l’édition 2016 de la Semaine économique de la Méditerranée se feront désormais sur place à la Villa Méditerranée.

flag_yellow_lowFEMISE participera dans le cadre du projet UE-FEMISE  “Support to Economic Research, studies and dialogues of the Euro-Mediterranean Partnership”. Les opinions exprimées dans cette conférence sont de la seule responsabilité des auteurs.