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THE NEXT SOCIETY lance le premier tableau de bord de l’Innovation Méditerranéen, créé par FEMISE

THE NEXT SOCIETY lance le premier tableau de bord de l’Innovation adapté aux pays du sud de la Méditerranée : 78 indicateurs pour mesurer l’innovation dans la région

Marseille, 7 mai 2020 – Tout en prenant en compte les avantages et les inconvénients des indicateurs d’innovation disponibles, le FEMISE a créé pour THE NEXT SOCIETY, un tableau de bord méditerranéen de l’Innovation qui prend en compte certaines des particularités de la région tout en mettant en lumière les progrès (ou l’absence de progrès) réalisés jusqu’à présent.

Les 78 indicateurs sélectionnés offrent des informations détaillées sur le niveau de performance atteint par les pays méditerranéens en matière d’ innovation en regard du contexte régional. Sur la base de ce tableau de bord, un outil numérique et interactif a été développé par ANIMA Investment Network afin de faciliter la lecture de ces données, l’ i-data THE NEXT SOCIETY

L’innovation joue un rôle crucial dans le développement économique et social. C’est un important moteur de croissance, de productivité, de compétitivité et de création d’emplois. Cela peut également contribuer à relever certains des défis socio-économiques tels que la santé et la pauvreté. L’innovation étant une performance collective revêtant un grand nombre d’aspects et de variables, la mesurer ne peut se faire avec une seule variable ou un seul indicateur, mais grâce à un ensemble d’indicateurs, appelé tableau de bord ou scoreboard. THE NEXT SOCIETY, dans son ambition de mobiliser, promouvoir et renforcer les écosystèmes d’innovation et le développement économique des pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord a développé le premier scoreboard de l’Innovation adapté aux spécificités de la région grâce aux travaux du FEMISE, le partenaire du projet en charge des travaux de recherche économique.

Pourquoi un tableau de l’innovation méditerannéen ?

En raison de l’absence de données ou de la difficulté à en obtenir, en particulier dans les pays en développement, seuls quelques scoreboards et indicateurs d’innovation existants ont une couverture mondiale. Pour la région sud-méditerranéenne, seulement quelques pays sont couverts dans les scoreboards internationaux de l’innovation comme le Global Innovation Index (GII) et les indicateurs d’innovation du World Competitiveness Report (WCR). Ce n’est que récemment que l’Égypte et Israël ont été inclus dans les Perspectives de la science, de la technologie et de l’innovation publiées par l’OCDE. De plus, les scoreboards existants n’ont pas été conçus pour refléter les progrès (ou le manque de progrès) de l’innovation dans les pays du sud de la Méditerranée. En fait, on fait valoir que ces indicateurs de mesure de l’innovation ont été principalement pensés pour les économies des marchés développés et les pays émergents et ne sont donc pas en mesure de donner une image réelle des progrès réalisés par les pays en développement et des défis qu’ils relèvent.

Compte tenu de ces enjeux, THE NEXT SOCIETY a décidé de développer un tableau de bord de l’Innovation adapté aux spécificités des pays méditerranéens et capable de répertorier et de comparer leurs performances en matière d’innovation. Le scoreboard de l’innovation THE NEXT SOCIETY, développé par le FEMISE, est par conséquent le premier tableau de bord de l’innovation conçu pour mesurer fidèlement le niveau d’innovation des pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord et ayant été élaboré par des chercheurs de cette région.

Le Scoreboard méditerranéen de l’innovation THE NEXT SOCIETY 

Pour ce tableau de bord spécifique à la région, le FEMISE a sélectionné certains des indicateurs apparaissant comme les plus pertinents. Ces 78 indicateurs offrent une information détaillée sur le niveau de performance en innovation des pays méditerranéens en regard du contexte régional et comprennent (i) des données publiées (données secondaires) par des organisations internationales, (ii) des données d’enquête (données primaires) qui ont été menées par des différentes organisations, (iii) et des données calculées à partir de bases de données brutes. Toutes les données incluses ont été référencées avec leur source et la dernière date à laquelle elles étaient disponibles (une mise à jour est déjà en cours avec des indicateurs supplémentaires).

Les 78 indicateurs sont classés selon les 3 phases principales du processus de mesure de l’innovation :

La phase d’entrée : c’est à ce stade que les « ingrédients » de base pour parvenir à un système d’innovation sont mis en place. Cette phase comprend des indicateurs liés à l’environnement de base, à l’investissement en capital humain et à la recherche développement.

La phase du processus : c’est à ce stade que tous ces ingrédients fonctionnent ensemble dans un environnement défini : tirer parti des opportunités et relever les défis. Cette étape comprend des indicateurs liés à l’utilisation de technologies avancées et à la prise de conscience de l’importance de la formation et de la R&D au niveau des entreprises, le degré de haute technologie au sein de l’industrie et la transformation structurelle au niveau national, en plus de l’adoption de réformes pour le secteur privé.

La phase de production : elle représente le résultat du processus d’innovation et les différents canaux par lesquels les produits et les idées innovants sont diffusés. Cette étape comprend des indicateurs relatifs aux entreprises innovantes et à leurs résultats, à la performance des produits innovants sur les marchés internationaux et au degré de diffusion de l’innovation et de la connaissance.

Pour chacune de ces phases, la liste d’indicateurs associée fournit un moyen collectif de mesurer le stade atteint. Ces indicateurs sont regroupés par catégorie (environnement politique et institutionnel, infrastructures, éducation, R&D, entreprises innovantes et résultats, diffusion de la connaissance …). Il est en outre essentiel de signaler que parmi les 78 indicateurs du tableau de bord développé par THE NEXT SOCIETY, certains n’avaient jamais été utilisés auparavant et ont été spécifiquement produits et suivis par le FEMISE pour développer ce tableau de bord méditerranéen de l’innovation.  Pour consulter la liste complète des indicateurs rassemblés par le Scoreboard THE NEXT SOCIETY, veuillez cliquer ici.

i-data THE NEXT SOCIETY 

En transformant ce tableau de bord en un outil numérique et interactif, THE NEXT SOCIETY souhaite faciliter l’accès à ces données exclusives, mais aussi favoriser leur compréhension par l’ensemble de la population des pays de la région. L’outil a été entièrement conçu pour que l’utilisateur n’ait pas besoin d’être un expert en la matière pour comprendre les enjeux et profiter des contenus publiés par les chercheurs. i-data permet ainsi à tous ses utilisateurs de saisir les résultats de la recherche économique et rend même l’expérience de consultation des données divertissante ! Les usagers d’I-data peuvent ainsi :

  1. Sélectionner le stade d’innovation qui les intéresse et obtenir pour chaque catégorie un graphique montrant le résultat des différents indicateurs associés. 
  2. Sélectionner le pays ou les pays (parmi les 7 états couverts par le tableau de bord) souhaités – en les cochant ou décochant – pour consulter leurs performances et les comparer avec la moyenne régionale.

Découvrez maintenant i-data , l’outil numérique et interactif créé par THE NEXT SOCIETY pour mesurer le niveau d’innovation des pays méditerranéens !

Pour toute question concernant la méthodologie utilisée, un indicateur en particulier, une source ou toute autre chose, veuillez nous contacter à l’adresse welcome@thenextsociety.co.

Pour télécharger le communiqué de presse, cliquez ici

 

A propos de THE NEXT SOCIETY

THE NEXT SOCIETY est une communauté d’acteurs du changement ouverte à tous ceux engagés dans l’innovation et le développement économique. Elle réunit des entrepreneurs, des investisseurs, des entreprises, des ONG, des pôles de développement économique, d’innovation et de recherche publics et privés d’Europe et de 7 pays méditerranéens : Algérie, Égypte, Jordanie, Liban, Maroc, Palestine et Tunisie.

Dirigé par ANIMA Investment Network, il vise à mobiliser, promouvoir et renforcer les écosystèmes d’innovation et le développement économique dans la région MENA. Pour atteindre ces objectifs, THE NEXT SOCIETY a lancé un plan d’action de quatre ans (2017-2020), cofinancé par l’UE à hauteur de 90% pour un budget global de 7,8 millions d’euros. Il soutient l’émergence de talents et de leaders innovants qui seront les moteurs des prochaines tendances et usages en ciblant les startups, les clusters et les bureaux de transfert de technologie pour accompagner leur développement. www.thenextsociety.co

A propos du FEMISE

Le FEMISE, Forum Euroméditerranéen des Instituts de Sciences Économiques, est un réseau Euromed créé en juin 2005 en tant qu’ONG (sous la loi française de 1901), après 8 ans d’activités. Le réseau rassemble plus de 100 membres d’instituts de recherche économique, représentant les 37 partenaires du processus de Barcelone et de la Politique Européenne de Voisinage (PEV). Le FEMISE est coordonné par l’Economic Research Forum (ERF), en Egypte et l’Institut de la Méditerranée (IM), en France. Le réseau vise à fournir des recherches pertinentes pour les politiques sur des questions importantes pour la région UE-Med, à établir des dialogues entre les différentes parties prenantes et à diffuser les résultats aux communautés plus larges et aux décideurs politiques. www.femise.org

A propos d’ANIMA Investment Network

ANIMA Investment Network est un réseau international de développement économique qui vise à œuvrer ensemble à la promotion et au développement de la Méditerranée. Il réunit 80 membres dans 18 pays de la zone euro-méditerranéenne et fédère des agences gouvernementales nationales et régionales de promotion des investissements et de développement économique, des fédérations d’entrepreneurs, des pôles d’innovation, des investisseurs et des instituts de recherche. Son objectif est de contribuer à une amélioration continue du climat des affaires et des investissements et à un développement économique durable et partagé en Méditerranée. www.anima.coop

welcome@thenextsociety.co

www.thenextsociety.co

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FEMISE dans le top 100 des « réseaux Think-Tank » pour une deuxième année consécutive !

L’équipe FEMISE est heureuse d’annoncer que, pour une deuxième année consécutive, FEMISE est classé parmi les 100 « meilleurs réseaux Think-Tank » selon le « Global Go To Think Tank Index » de l’Université de Pennsylvanie (TTCSP), disponible ici !

L’indice mondial « Go To Think Tank » est le résultat d’une enquête internationale menée auprès de plus de 1950 universitaires, donateurs publics et privés, décideurs et journalistes qui ont contribué à classer plus de 6500 Think-Tanks en utilisant un ensemble de 18 critères développés par le TTCSP.

 

Par ailleurs, deux rapports FEMISE ont été inclus dans la liste des « meilleurs rapports d’études politiques produits par un think-tank« , ils s’agit de :

–  Le secteur privé dans les pays méditerranéens : Principaux dysfonctionnements et Opportunités de l’entreprenariat social (2019),

par Pr. Patricia Augier, Dr. Constantin Tsakas, Pr. Sami Mouley, Karine Moukaddem, Jocelyn Ventura.


Rapatriement des réfugiés des pays Arabes en Conflits: Conditions, coûts et scénarios de reconstruction (2019),

par Dr. Ibrahim Elbadawi, Dr. Samir Makidisi, Dr. Semih Tumen, Dr. Belal Fallah, Dr. Roger Albinyana, Dr. Maryse Louis, Ms. Jala Emad Youssef.

 

 

Le FEMISE, qui compte plus de 105 instituts membres, continuera à produire de la recherche économique politiquement pertinente et de qualité, pour avoir un réel impact dans la région Méditerranéenne.

Présentation du rapport EuroMed : « Rapatriement des Réfugiés des Conflits Arabes » (21/11, LeCaire)

FEMISE et ERF ont le plaisir d’annoncer que le rapport FEMISE-ERF sera présenté lors d’une session extraordinaire organisée par ERF lors de son atelier de deux jours (20-21 novembre au Caire, Égypte). La session extraordinaire (le 21 novembre) accueillera les auteurs du rapport et leur permettra de présenter le message principal de leurs chapitres et d’ouvrir un débat avec des représentants institutionnels et des acteurs politiques sur des solutions concrètes.

Téléchargez le rapport ici (FR, PDF, 2.7 MO).

 

 

Contexte:

Les perspectives pour un rapatriement rapide des réfugiés qui ont fui les conflits dans les pays arabes au cours des dernières années ne semblent pas encore prometteuses. Néanmoins, non seulement les discussions sur le rapatriement ont été entamées aux niveaux national et international, mais l’on observe également un flux constant de réfugiés dans les pays voisins qui regagnent leur domicile ravagé par la guerre. Alors que les portes de la naturalisation et de la réinstallation sont pratiquement fermées et que la situation socio-économique dans les pays d’accueil s’affaiblit, les réfugiés se sont retrouvés pris dans des conditions particulièrement difficiles.

Bien que le rapatriement massif à ce stade reste prématuré pour tous les pays déchirés par la guerre, la situation actuelle nous oblige à reconnaître et à chercher à résoudre le problème du rapatriement dans toutes ses dimensions, afin que, le moment venu, des actions éclairées puissent être prises. Cela aiderait à obtenir les résultats les plus positifs – principalement pour les réfugiés, mais également pour les autres parties prenantes, telles que les communautés d’accueil et celles qui restent dans les pays en conflit.

C’est ce à quoi le rapport Euromed FEMISE-ERF de cette année sur «Le rapatriement des réfugiés des conflits arabes: conditions, coûts et scénarios de reconstruction» * aborde dans ses quatre chapitres. Les auteurs examinent les caractéristiques des réfugiés et les conditions qui influent sur leur décision de rentrer. Cet aperçu est suivi d’une analyse des scénarios possibles de règlement politique et du potentiel de reconstruction, en mettant l’accent sur le rôle possible de la communauté internationale. Les auteurs analysent ensuite les coûts économiques des conflits ainsi que les scénarios de croissance post-conflit. Le rapport se termine en soulignant les principales conclusions et en fournissant des indications sur la manière de traiter ce problème afin d’assurer un retour sûr, durable et digne des réfugiés dans leur pays d’origine.

Contribuent au rapport : Ibrahim Elbadawi, Belal Fallah, Jala Youssef, Maryse Louis, Roger Albinyana, Samir Makdisi, Semih Tumen

Ce rapport a reçu un soutien financier de l’Union européenne à travers le projet FEMISE “Support to Economic Research, studies and dialogues of the Euro-Mediterranean Partnership”. Toute opinion exprimée dans ce rapport est de la seule responsabilité des auteurs.

Méditerranée : L’information, un « bien public » que FEMISE rend accessible

(article parut dans http://ecomnewsmed.com, par Rédaction Ecomnews Med le 

Plus d’une vingtaine de pays célèbrent la Journée internationale de l’accès universel à l’information ce 28 septembre. Focus sur l’action du réseau FEMISE, qui entend promouvoir l’accès à l’information des citoyens et des décideurs dans les pays de la Méditerranée.

L’information est un bien universel, qui se partage et se transmet, un droit auquel tous les citoyens devraient avoir accès. Un fait dont le réseau de chercheurs FEMISE est convaincu. Ainsi, pour favoriser ce partage d’information dans les pays de la Méditerranée, le Think tank apporte ses solutions.« Au FEMISE, nous faisons la promotion d’un accès libre à l’information. Nous pensons que c’est un bien public et nous encourageons tous nos partenaires et tous les membres du réseau à faire de même » assure ainsi Maryse Louis, Déléguée Générale du FEMISE.Comment ? En mettant en place des partenariats avec les sociétés civiles et des groupes de réflexion afin de diffuser les connaissances ou encore en offrant un accès libre à toutes les publications en ligne produites par les chercheurs associés. « FEMISE participe à la diffusion de l’information parce que le réseau fait le lien entre la recherche et les opérateurs qui ont besoin de s’appuyer sur les résultats de cette recherche » indique Patricia Augier, coordonatrice et présidente du Comité scientifique du FEMISE.

Oeuvrer à un changement social positif

L’objectif : apporter l’information aux citoyens et aux décideurs des pays de la région et favoriser ainsi un développement durable et inclusif. « L’accès à l’information est crucial en Méditerranée pour essayer d’atteindre des sociétés plus inclusives. Le FEMISE se penche sur ces questions pour essayer d’influencer les décideurs politiques », assure ainsi Charlotte François, de l’Université Clermont-Auvergne.

« Rendre l’information publique et la partager avec d’autres permet un meilleur mécanisme de suivi et de rapport, ainsi qu’un meilleur partage d’expériences et une mise en commun des enseignements tirés », poursuit Karine Moukaddem, Policy intern à l’Union pour la Méditerranée et chercheuse associée au FEMISE.

L’information est un enjeu crucial de la démocratie, puisqu’elle oblige notamment les décideurs à rendre des comptes. Une transparence qui permet d’oeuvrer à un changement social positif et d’aider au développement des pays de la région.

Car, comme le conclut Karine Moukaddem, « l’accès à l’information est la clé pour améliorer et optimiser les pratiques politiques ».

Article réalisé en partenariat avec EcomNews Med

Rapport EuroMed : Rapatriement des réfugiés des pays Arabes en Conflits: Conditions, coûts et scénarios de reconstruction

Le nouveau Rapport EuroMed est maintenant disponible

Rapatriement des réfugiés des pays arabes en conflits:
Conditions, coûts et scénarios de reconstruction*

Le rapport est disponible au téléchargement ici. 

 

 

Ce rapport traite de la question du rapatriement des réfugiés dans les pays touchés de la région de la Méditerranée du Sud.

À travers ses quatre chapitres, les auteurs commencent par examiner les caractéristiques de ces réfugiés et les conditions qui influent sur leur décision de rentrer.

Cet aperçu est suivi d’une analyse des scénarios possibles de règlement politique et du potentiel de reconstruction, en mettant l’accent sur le rôle possible de la communauté internationale.

Les auteurs analysent ensuite les coûts économiques des conflits ainsi que les scénarios de croissance post-conflit.

Le rapport se termine en soulignant les principales conclusions et en fournissant des indications sur la manière de traiter ce problème afin d’assurer un retour sûr, durable et digne des réfugiés dans leur pays d’origine.

 

Contributeurs

 

Dr. Ibrahim Elbadawi, President of FEMISE and Managing Director of ERF

Dr. Samir Makidisi, Institute of Financial Economics, American University of Beirut, Lebanon

Dr. Semih Tumen, Associate Professor of Economics at TED University, Turkey

Dr. Belal Fallah, Director of research at Palestine Economic Policy Research Institute-MAS, Palestine

Dr. Roger Albinyana, Director of Mediterranean Regional Policies and Human Development, IEMED, Spain

Dr. Maryse Louis, General Manager, FEMISE

Ms. Jala Emad Youssef, AUC, Egypt

 

Le rapport Euromed est une publication annuelle du FEMISE qui traite des thèmes d’importance et d’intérêt pour la région Euro-Med. Le rapport apporte une véritable valeur ajoutée en termes de connaissances sur le thème couvert. Il fournit une analyse approfondie proposée par des économistes spécialisés et avec une approche pluridisciplinaire du Nord et du Sud de la Méditerranée. Cela apporte une vision commune des deux rives de la Méditerranée et des recommandations politiques qui peuvent contribuer au processus de transition des pays du Sud Med.

* Ce rapport a reçu un soutien financier de l’Union européenne à travers le projet FEMISE “Support to Economic Research, studies and dialogues of the Euro-Mediterranean Partnership”. Toute opinion exprimée dans ce rapport est de la seule responsabilité des auteurs.

Rapport EuroMed : Identification des obstacles à l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales des PME marocaines

Le nouveau Rapport EuroMed (Septembre, 2019) est maintenant disponible

Identification des obstacles à l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales des PME marocaines [1]

Le rapport est disponible au téléchargement ici.

 

L’objectif de ce rapport est d’identifier les obstacles à l’intégration des PME marocaines dans les chaînes de valeur mondiales. Ce nouveau rapport s’inscrit dans la continuité du précédent (Juin, 2019) parce qu’il traite à nouveau de questions qui concernent le secteur privé, mais propose cette fois-ci une analyse plus fouillée en ciblant un problème spécifique, celui de l’intégration des PME dans les chaînes de valeur globales, dans le cas d’un pays en particulier, le Maroc.

Ce choix nous a permis (i) de réaliser une analyse approfondie sur une problématique données, (ii) de travailler en collaboration étroite avec une institution marocaine partenaire de FEMISE (l’ISCAE) et le bureau de la Banque Africaine de Développement (BAD) à Rabat et (iii) d’appuyer notre rapport sur des études de cas réalisées auprès d’entreprises marocaines et sur un ensemble d’interviews et de réunions de travail auprès de représentations d’associations d’entreprises et de responsables d’organismes nationaux concernés par la problématique. Avant la finalisation des recommandations de politique économique, cette étude a aussi fait l’objet d’un atelier organisé à Rabat en présence de décideurs, d’entrepreneurs et de haut-fonctionnaires.

Le rapport, a été coordonnée par :

  • Patricia AUGIER (Présidente du Comité Scientifique du FEMISE et de l’Institut de la Méditerranée),
  • Vincent CASTEL (Economiste pays en chef – Maroc à la Banque africaine de développement – BAD) et
  • Tarik EL MALKI (Professeur de Management et de Responsabilité Sociale et des Entreprises à l’ISCAE).

Il a bénéficié de contributions de :

  • Mohammed Amine HANIN (Auditeur financier chez EY),
  • Maryse LOUIS (Déléguée Générale de FEMISE),
  • Josef PERERA (Economiste politique et chercheur FEMISE),
  • Constantin TSAKAS (Secrétaire Général du FEMISE et Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée) et
  • Jocelyn VENTURA (Economiste politique à l’Institut de la Méditerranée / FEMISE).

Le rapport Euromed est une publication annuelle du FEMISE qui traite des thèmes d’importance et d’intérêt pour la région Euro-Med. Le rapport apporte une véritable valeur ajoutée en termes de connaissances sur le thème couvert. Il fournit une analyse approfondie proposée par des économistes spécialisés et avec une approche pluridisciplinaire du Nord et du Sud de la Méditerranée. Cela apporte une vision commune des deux rives de la Méditerranée et des recommandations politiques qui peuvent contribuer au processus de transition des pays du Sud Med.

[1] Ce rapport a été élaboré avec le soutien financier de la Banque Africaine de Développement et de l’Union Européenne à travers le projet FEMISE sur “ Support to Economic Research, studies and dialogues of the Euro-Mediterranean Partnership ”. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs. 

Le Réseau des Jeunes Méditerranéens pour le Climat, FEMISE et l’IM concluent un partenariat pour l’Environnement et les Jeunes

Le Réseau des Jeunes Méditerranéens pour le Climat (MYCN), FEMISE et l’Institut de la Méditerranée concluent un partenariat stratégique en faveur de l’Environnement et des Jeunes en Méditerranée

Communiqué de Presse – 22 Mars 2019

Le Réseau des Jeunes Méditerranéens pour le Climat (MYCN), FEMISE et l’Institut de la Méditerranée concluent un partenariat stratégique en faveur de l’Environnement et des Jeunes en Méditerranée

Acteurs engages dans leurs efforts pour contribuer à des modèles de développement inclusifs et durables, pour prôner les valeurs environementales et d’inclusion des jeunes au niveau Méditerranéen et international et, conscients de la nécessité de mutualiser les moyens d’agir pour renforcer l’impact, la portée des messages, et l’enrichissement des savoirs, MYCN, FEMISE et l’Institut de la Méditerranée ont décidé de collaborer dans le cadre d’un partenariat stratégique.

Les travaux du think-tank FEMISE et de l’Institut de la Méditerranée montrent que de nouveaux modèles sont nécessaires en Méditerranée pour susciter le changement économique, social et environnemental et pour montrer à toute la société le potentiel des jeunes méditerranéens comme porteurs de solutions De son coté, MYCN est un Réseau de Jeunes Méditerranéens pour le Climat, un lieu conçu pour le partage d’idées et la mise en œuvre d’actions concrètes et la capitalisation du savoir faire des jeunes du pourtour méditerranéen, les plaçant en première ligne de l’action climatique, priorité de taille pour la région.

Ainsi, le partenariat ambitionne de créer un cercle vertueux en Méditerranée, permettant de faire émerger des propositions et actions concrètes. Il concernera des thématiques allant de la lutte contre les Changements Climatiques, la question de l’Eau et la promotion du Développement Durable, aux Dynamiques Entrepreneuriales responsables portées par les jeunes et à leur place dans la Recherche et l’Innovation. Les partenaires déploieront leurs efforts de coopération pour, entre autres :

  • élaborer et mettre en oeuvre des projets de coopération pour les jeunes dans la région EuroMed,
  • créer, animer et valoriser un dispositive pour faire émerger un écosystème Méditerranéen de Jeunes à impact environnemental,
  • organiser des évènements communs et des publications et effectuer des campagnes de sensibilisation dans les pays du pourtour Méditerranéen.

Pour MYCN, FEMISE et l’Institut de la Méditerranée, il ne s’agit pas simplement de parler des jeunes, mais de travailler avec eux et de les inclure pour des solutions inclusives et durables en Méditerranée !

Pour davantage d’informations, veuillez contacter :

MYCN : Hajar Khamlichi, Presidente, Mediterranean Youth Climate Network, hajarkhamlichi32@gmail.com www.facebook.com/MYCNetwork/      

IM / FEMISE :
Dr. Constantin Tsakas, Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée, Secrétaire Général du FEMISE c.tsakas@femise.org ++ 33 (0)4 91 31 51 95
www.femise.org

Le secteur privé, son rôle de moteur de croissance et de création d’emplois, au cœur des recherches FEMISE

Brochure FEMISE

Les pays méditerranéens souffrent d’un manque de dynamisme de leur secteur privé, celui-ci n’étant pas suffisamment compétitif ni créateur d’emplois. C’est ainsi que FEMISE a placé la thématique du secteur privé, et notamment son rôle de moteur de croissance, de création d’emplois et d’inclusivité, au cœur de ses recherches. L’intérêt est porté sur les causes qui empêchent le secteur d’atteindre son potentiel, en particulier les contraintes auxquels les entreprises de la Région sud-Méditerranéenne font face, et sur l’importance de l’innovation dans le développement du secteur privé méditerranéen.

Une des spécificités du réseau FEMISE, coordonné par l’Institut de la Méditerranée et Economic Research Forum, est de toujours s’efforcer à intégrer les points de vue des responsables politiques, des opérateurs privés et, plus largement, de l’ensemble des acteurs locaux, dans les réflexions menées sur cette thématique. Cette approche permet d’obtenir de meilleurs retours sur les recherches et de s’assurer que celles-ci soient politiquement pertinentes.

Le secteur privé au centre des travaux académiques FEMISE

Patricia AUGIER (Prés. Scientifique Institut de la Méditerranée, Coordonatrice  et Prés. Scientifique du FEMISE), pilote le Rapport EuroMed2018

Premièrement, le Rapport général EuroMed2018 du FEMISE, publication phare du réseau, portera sur le secteur privé des pays méditerranéens. L’objectif du rapport sera de faire un point sur la dynamique économique des pays méditerranéens au cours de ces 20 dernières années (c’est à dire depuis le Processus de Barcelone), puis d’en comprendre les éléments de blocage. L’idée générale est que la croissance des pays méditerranéens doit s’accélérer pour absorber un nombre toujours plus grand de personnes sur le marché du travail, et que cette croissance doit s’appuyer sur des progrès de productivité plutôt que sur l’accumulation des facteurs : le développement du secteur privé est donc au cœur de la définition d’un nouveau modèle de développement. Un des chapitres sera plus spécifiquement consacré au rôle des Banques Centrales sur le développement du secteur privé. Enfin la préoccupation majeure d’une croissance plus inclusive nous amenera à considérer l’entrepreunariat social comme une potentielle opportunité pour les pays méditerranéens.

Une dynamique partenariale « Science for Business » avec des acteurs de soutien technique et opérationnel.

Deuxièmement, FEMISE participe, en partenariat avec ANIMA Investment Network, au projet The Next Society, qui regroupe acteurs publics et privés de sept pays méditerranéens dans l’objectif de soutenir les écosystèmes d’innovation. Cette collaboration est l’opportunité pour FEMISE et ANIMA de mettre en communs leurs compétences complémentaires, respectivement l’analyse et la production de connaissance académique, et le soutien technique et opérationnel.

La contribution de FEMISE consiste d’abord à dresser un tableau de bord et à analyser le positionnement de chaque pays en termes d’indicateurs d’innovation et de compétitivité, comme le Global Innovation Index, à différentes étapes de l’innovation (inputs, process et outputs). Une analyse des stratégies nationales d’innovation et de l’écosystème des acteurs impliqués (gouvernement, associations, opérateurs privés…) est aussi réalisée.

Ensuite, FEMISE identifie les secteurs et les produits performants afin de mettre en évidence les nouveaux avantages comparatifs des pays et les opportunités d’investissement.

Dr. Maryse LOUIS (General Manager FEMISE, Programs Manager ERF) et Dr. Constantin TSAKAS (General Manager Institut de la Méditerranée, General Secretary FEMISE) présentent les recherches FEMISE aux Panels THE NEXT SOCIETY en Tunisie et en Jordanie.

FEMISE présente ses travaux à l’occasion de panels de plaidoyer réunissant académiciens, entrepreneurs, investisseurs, responsables d’incubateurs et de structures d’innovation et d’acteurs publics, dans le but de bénéficier de leurs retours et, surtout de leur point de vue quant aux facteurs qui ont permis l’émergence de ces nouveaux avantages comparatifs. Cette approche garantit que les conclusions et recommandations provenant des travaux réalisés par FEMISE puissent aider à l’élaboration de politiques publiques. L’enjeu de ces panels est notamment d’établir, pour chaque pays, une feuille de route pour l’innovation, de la mise en œuvre à l’ évaluation, avec pour objectifs de renforcer les systèmes nationaux d’innovation, d’encourager la coordination des acteurs parties prenantes, et d’améliorer les instruments des politiques et stratégies d’innovation.

Une ouverture vers des institutions sud-méditerranéennes dans une approche « Science for Policy »

Les jeunes chercheurs du FEMISE participent activement aux recherches, Karine MOUKADDEM et Jocelyn VENTURA (Institut de la Méditerranée, FEMISE) et Dalia RAFIK (ERF, FEMISE)

Troisièmement, FEMISE s’ouvre en coopérant avec des acteurs et institutions du sud-méditerranéen directement concernés par les questions traitées. Ainsi, FEMISE corédige et publiera en 2019 le rapport EuroMed2019 qui identifiera les contraintes à la croissance et à l’intégration dans les chaines de valeurs mondiales des PME marocaines. Ce document est issu de la coopération du réseau avec d’une part la Banque Africaine de développement, bailleur régional pour l’aide au développement, et d’autre part l’Institut supérieur de commerce et de gestion d’administration des entreprises (ISCAE) implanté au Maroc.

Il est essentiel pour les pays méditerranéens de mieux intégrer les PME dans les chaines de valeurs mondiales au sein desquelles se réalisent la majeure partie des échanges internationaux. Nous avons fait le choix, dans ce rapport, de nous focaliser sur le cas des entreprises marocaines. Il s’appuiera sur des enquêtes et interviews de terrains auprès des dirigeants de PME et de représentants d’associations professionnelles ainsi que sur les Enquêtes Entreprises et les indicateurs Doing Business de la Banque Mondiale. C’est dans cette approche d’échanges entre chercheurs et opérateurs publics et privés que les résultats préliminaires du rapport ont été présentés en amont de la publication, afin de recueillir commentaires, suggestions et recommandations pour enrichir le travail.

Un triple ancrage pour une recherche pertinente d’un point de vue politique et opérationnel

En conclusion,en plus des recherches académiques en cours menées par les membres du réseau et soutenues financièrement par les fonds du FEMISE (recherches accessibles sur le site), 3 autres types de travaux consacrés au secteur privé mobilisent actuellement l’équipe FEMISE : (1) un état des lieu et une réflexion générale qui couvrent l’ensemble de la région (Rapport EuroMed2018), (2) une analyse thématique ciblée corédigée avec un focus national (Rapport EuroMed2019) et (3) un projet sur l’innovation en partenariat avec ANIMA.

L’ensemble de nos analyses se nourissent à la fois (i) des connaissances et des apports de la recherche académique, (ii) de la prise en compte des situations concrêtes dans les pays, ainsi que (iii) des points de vue et réflexions d’acteurs issus du monde politique et de celui de l’entrepreneuriat. Ce triple ancrage nous permet d’élaborer des produits pertinents d’un point de vue politique et opérationnel.

Pour la Brochure FEMISE, avec une présentation des activités du réseau et de ses nouvelles approches thématiques veuillez cliquer ici.

Pour en savoir plus sur les conclusions préliminaires du rapport codirigé avec la BAD, des éléments de réponses sont disponibles dans l’entretien ci-dessous:

Article rédigé par Jocelyn Ventura (Economiste Institut de la Méditerranée)

THE NEXT SOCIETY: FEMISE participe dans le plan d’action pour soutenir l’innovation en Méditerranée

Lancement réussi en Grèce pour THE NEXT SOCIETY, un mouvement qui regroupe entrepreneurs, investisseurs, grands groupes, acteurs publics et privés de l’innovation en Europe et en Méditerranée.

Cette communauté a saisi l’occasion pour dévoiler son plan d’action mis en œuvre sur 4 ans, avec l’appui de la Commission européenne. Ses activités ambitionnent d’accompagner le changement dans la région, en plaçant le secteur privé au cœur du dialogue et des dispositifs sur l’innovation et la compétitivité. THE NEXT SOCIETY se fait l’écho d’une philosophie inclusive, basée sur la responsabilité sociale des entreprises et accompagne l’émergence de talents et de nouveaux leaders en ciblant les start-ups, les clusters et les structures de transfert technologique.

À l’occasion de l’événement, co-organisé le 16 mai à Athènes par ANIMA Investment Network et Enterprise Greece, près d’une centaine de professionnels et experts euro-méditerranéens ont échangé sur les activités mises en œuvre par l’initiative, en présence des ministres grecs M. Dimitris Papadimitriou, ministre de l’Economie et du Développement et M. Costas Fotakis, ministre délégué à l’Innovation et à la Recherche.

Pour Candace Johnson, présidente d’EBAN (The European Trade Association for Early Stage Investors) « …les solutions aux problèmes du monde d’aujourd’hui résident dans les entrepreneurs du Maghreb, du Moyen-Orient et de l’Afrique ». Vladimir Rojanski de la DG NEAR à la Commission européenne, a, quant à lui, souligné l’importance de la création d’emplois et du développement des PME et des start-ups, ainsi que la forte volonté de l’Union européenne de soutenir l’innovation au travers du développement de nouveaux mécanismes de financement dans la région.

THE NEXT SOCIETY active le changement à tous les niveaux

Le 16 mai à Athènes, THE NEXT SOCIETY a présenté un plan d’action complet soutenu par la Commission européenne, qui agira à plusieurs niveaux :

  • Améliorer les cadres réglementaires : THE NEXT SOCIETY met en place un dialogue public-privé et une analyse de la performance des écosystèmes d’innovation méditerranéens afin de définir et mettre en œuvre des feuilles de route stratégiques nationales afin d’améliorer le cadre de soutien à l’innovation.
  • Favoriser le succès des start-ups : THE NEXT SOCIETY offre un appui sur mesure aux startups méditerranéennes pour les aider à conquérir l’international et à lever des fonds grâce à des ateliers de travail et formations, des séjours d’immersion et d’incubation dans des pôles d’innovation européens, des rencontres avec investisseurs et l’accompagnement de longue durée par des mentors engagés.
  • Promouvoir et internationaliser les clusters : THE NEXT SOCIETY développe des services d’apprentissage entre pairs pour les clusters commerciaux et industriels, des partenariats étrangers et  les guide vers une démarche de gestion d’excellence du Cluster.
  • Accompagner les structures de transfert technologique : THE NEXT SOCIETY forme des managers de structures de transfert technologique comme des entrepreneurs et les aide à améliorer leurs services, à commercialiser leur portefeuille d’innovations et à rencontrer des clients potentiels.

Contribution du FEMISE à THE NEXT SOCIETY

Comme présenté par Dr Maryse Louis (General Manager FEMISE, Programs Manager Economic Research Forum) pendant l’évenement de lancement à Athènes, FEMISE et ses affiliés l’Institut de la Méditerranée et ERF contribueront essentiellement dans les deux activités décrites ci-dessous.

Dr Maryse Louis (General Manager FEMISE, Programs Manager Economic Research Forum) and Dr Constantin Tsakas (General Secretary FEMISE, General Manager Institut de la Méditerranée)

Moniteur national de l’innovation et de la compétitivité (NICM): Ici, aura lieu une analyse approfondie ainsi qu’une évaluation des définitions existantes, des tableaux de bord, des repères et des études liées à l’innovation. Cela permettra de définir de nouveaux concepts, de créer un tableau de bord sud-méditerranéen et un tableau de bord national pour chaque pays. Cela permettra également de préparer des études pays en matière d’innovation et de rédiger des Policy Briefs. La façon dont les résultats de cette activité seront communiqués sera essentielle à son succès. Cela se fera par le biais de réunions organisées tout au long du projet, de plusieurs ateliers et de conférences, ainsi que par les études pays et les Policy Briefs qui seront préparées pour chaque pays.

Analyse de la chaîne de valeur: l’objectif ici sera d’encourager les entreprises (nationales / internationales) à identifier et à utiliser les capacités technologiques et novatrices des pays MED. Un aperçu général du développement sectoriel sera fourni pour montrer comment le niveau des exportations de haute technologie par secteur ont évolué dans chacun des 7 pays. Ensuite, FEMISE se concentrera sur l’identification de produits qui ont été les mieux performants dans les exportations, ce qui soulève la question de savoir où se situent les nouveaux avantages comparatifs pour chacun des sept pays. Enfin, l’analyse des « success stories » au niveau de l’entreprise soulignera comment les entreprises ont réussi à valoriser ces nouveaux avantages comparatifs.

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Environnement : les pays du Sud ont des opportunités à saisir

Dans le cadre de la Cop22, le Femise a participé à la rédaction du rapport Énergies2050 traitant des changements climatiques en Méditerranée. Il pointe les efforts insuffisants dans le sud Méditerranéen tout en relevant de réels atouts à exploiter en matière de politique environnementale.

 

Le rapport Energies2050 a été présenté lors de la Cop22 (photo F.Dubessy)

Le rapport Energies2050 a été présenté lors de la Cop22 (photo F.Dubessy)

Rédigé par les docteurs Constantin Tsakas (Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée et Secrétaire Général Femise), Maryse Louis (Déléguée Générale du Femise et Programs Manager ERF) et Abeer El-Shinnawy (institut universitaire du Caire et Femise), le chapitre « La région Sud-Med post-Printemps Arabes et les potentiels pour l’environnement » du rapport Énergies 2050 présenté à la Cop22 souligne que des opportunités sont à saisir et des externalités sont à compenser par les États du sud de la Méditerranée.

L’environnement représente des opportunités immédiates, notamment en matière de création de valeur ajoutée et d’emplois. A titre d’exemple les auteurs notent que « 270 000 à 500 000 emplois pourraient être créés au Maroc d’ici 2040 dans le secteur des énergies renouvelables  ».

Mais pour l’instant, les projections sont inquiétantes avec la diminution des apports naturels en eau, l’aggravation des risques encourus par l’agriculture. « Les premières estimations Femise indiquent qu’une hausse de 1°C des températures provoquerait une baisse du PIB par habitant de l’ordre de 8% en moyenne, avec une fourchette variant de -17% pour l’Égypte à 0% pour la Turquie, la Tunisie et certains pays du Machrek » constate le rapport. La hausse du niveau de la mer aura sans doute un des effets les plus dommageables. Les villes côtières en Turquie et en Tunisie, le Nord du delta du Nil seront menacées.

Inclure la dimension environnementale dans les politiques économiques.

Si le chapitre constate « quelques initiatives disparates », il remarque que « ces efforts restent insuffisants pour créer un changement à grande échelle. Il semble indispensable pour les pays méditerranéens d’inclure davantage la dimension environnementale dans leurs politiques économiques ».

La centrale solaire Noor de Ouarzazate se trouve en pleine extension (photo F.Dubessy)

La centrale solaire Noor de Ouarzazate se trouve en pleine extension (photo F.Dubessy)

Les chercheurs incitent donc les États du Sud à « inclure davantage la dimension environnementale dans les politiques économiques…, pour développer des activités / industries, peu existantes dans les pays de la région ». Le Femise suggère d’orienter les efforts vers les secteurs manufacturiers, la finance, l’assurance, la construction. Une action d’autant plus indispensable que « les pays méditerranéens du Sud sont particulièrement vulnérables à l’impact du changement climatique  » relève le rapport.

Un élan serait-il à exploiter ? Il semblerait que oui. Même si les printemps arabes ont fait passer les préoccupations environnementales au second plan, les énergies renouvelables restent un secteur plutôt stable pour les investissements dans la région. L’année 2015 a été une des plus importantes en terme de projets d’IDE annoncés.

Enfin, les auteurs ajoutent que les pays du Sud pourraient exploiter une série d’atouts : leur potentiel solaire élevé (irradiation), les coûts de main-d’œuvre compétitifs pour les emplois non qualifiés et le fait que pour les partenaires européens le développement de l’économie verte dans la région serait une évolution bienvenue.

Article réalisé en partenariat avec Econostrum.

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