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COVID-19 MED BRIEF no1 : Implications de la crise du coronavirus en Méditerranée et au Moyen-Orient

La récente crise du coronavirus menace les santés, les économies et les sociétés de tous les pays. Dans les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée la lutte contre la pandémie est encore plus compliquée. Une coopération et des stratégies UE-Med dans des secteurs clés sont nécessaires. Par conséquent, le Centre pour l’intégration méditerranéenne (CMI) et le FEMISE ont décidé d’unir leurs forces et de lancer leur série conjointe de Policy Briefs intitulée «COVID-19 MED BRIEFS» pour ouvrir la voie à des analyses et recommandations politiquement pertinentes.

Le premier COVID-19 MED BRIEF, intitulé «Implications de la crise du coronavirus en Méditerranée et au Moyen-Orient», par Constantin Tsakas (FEMISE, IM), est disponible en cliquant ici.

Résumé : La récente crise du coronavirus menace les santés, les économies et les sociétés de tout pays, quel que soit son niveau de développement. Dans les pays du Moyen-Orient et du Sud de la Méditerranée la lutte contre la pandémie est encore plus compliquée. Elle doit se faire avec des moyens sanitaires et économiques limités par rapport à d’autres régions. Par ailleurs, elle a lieu dans un contexte social et géopolitique unique dans ses divisions. Ce Brief suggère de relancer la coopération en Méditerranée suite à la crise et d’élaborer des stratégies UE-Med dans des secteurs clés. Dans ce cadre, il fournit des reflexions, sur le court terme et le long terme, pour prévenir une « pandemie d’inégalités » dans la région. Il propose d’ouvrir l’accès aux soins pour les travailleurs informels, d’investir dans le numérique, de repenser les chaines de production intelligement, d’appuyer l’entreprenariat social et de revoir les conditions du remboursement de la dette des pays de la région. L’objectif de ce Brief est d’ouvrir la voie pour davantage d’analyses thématiques et de prescriptions, qui pourront être explorées tout au long de cette série produite conjointement par le CMI et FEMISE.

Ce Policy Brief est produit dans le cadre de la série de Policy Briefs «Répondre aux défis du COVID-19 en Méditerranée» qui est réalisée en partenariat entre le FEMISE et le Centre pour l’Intégration Méditerranéenne (CMI).

Journée Mondiale de la Santé : initiative du FEMISE pour faire face au COVID-19 en Méditerranée

La crise du coronavirus menace nos santés et, par conséquent, elle nuit également à nos sociétés et à nos économies. Mais elle nous offre l’opportunité de repenser nos priorités et nos systèmes, de les rendre durables, inclusifs, en ligne avec les ODD.

FEMISE a contacté ses chercheurs et partenaires mais aussi des jeunes de la Méditerranée, pour rappeler à chacun pourquoi investir dans la Santé devrait être une priorité.

Protéger les populations vulnérables qui n’ont pas accès aux soins médicaux, assurer un meilleur accès à l’information sanitaire dans des pays ou l’accès à internet reste limité, appuyer le travail fait par les femmes dans le secteur de la santé, miser sur l’éducation et le capital humain…

Les méditerranéens mobilisés par FEMISE s’expriment dans la vidéo ci-dessus.

avec : Constantin Tsakas, Mohammad Abu-Zaineh, Leila Berrada Mnimene, Mariam Fadel, Raphaël Colombier, Karine Moukaddem, Myriam Ben Saad, Jamal Bouoiyour

FEMISE célèbre la Journée mondiale de la Justice Sociale

Pour FEMISE, la recherche de la justice sociale est au cœur de sa mission de développement inclusif en Méditerranée et en Afrique. La récente publication du rapport EuroMed FEMISE sur les opportunités de l’entrepreneuriat social pour un développement durable dans la région n’est qu’un exemple récent de cet engagement.

Dans la vidéo ci-dessous créée pour cette journée, FEMISE a mobilisé des chercheurs, des jeunes et des partenaires du réseau pour découvrir leurs points de vue et leurs actions en faveur de la justice sociale.

Yasmine Fahim (responsable des programmes ERF) souligne comment le Forum de Recherche Economique (ERF), think-tank de premier plan dans la région MENA et co-coordinateur du FEMISE, a toujours accordé une attention particulière aux questions d’équité et d’inégalité dans la région MENA. D’abord en créant l’infrastructure de données pour permettre aux chercheurs de produire de la recherche. Ensuite, en menant plusieurs projets de recherche sur des questions telles que l’inégalité des chances, l’accès à la santé, à l’éducation et au marché du travail et bien d’autres. Enfin, ERF produit des initiatives de renforcement des capacités et a beaucoup investi pour renforcer les capacités de recherche dans ce domaine, notamment en organisant des ateliers de formation où les chercheurs de la région apprennent les dernières méthodologies de recherche.

Pour Tallie Hausser (SciencesPo., Columbia University), son expérience en tant que chercheuse au Liban et en Tunisie a été révélatrice en ce qu’elle a interagi avec des militants de la justice sociale trouvés dans des endroits inattendus. La co-auteure d’un récent Policy Brief FEMISE sur le potentiel de l’entrepreneuriat social souligne comment au Liban, malgré les barrières légales, des acteurs créent des opportunités d’emploi pour des femmes palestiniennes et syriennes, ou cherchent à résoudre les crises locales de gestion des déchets grâce à l’investissement d’impact . En Tunisie, les militants de la justice sociale utilisent quant à eux des modèles financiers innovants pour engager les jeunes dans le développement des compétences.

Constantin Tsakas, Yasmine Fahim, Tallie Hausser, Gwenda Haikal, Ameerah Anathalee, Julie Harb

D’autres, comme Ameerah Anathalee (Université d’Oxford), ont choisi d’explorer les obstacles auxquels les femmes leaders sont confrontées dans les pays en développement. S’appuyant sur des données recueillies lors d’entretiens avec des femmes leaders en Ouganda, elle fait valoir que certaines mesures spécifiques issues d’études occidentales peuvent avoir des effets néfastes sur le leadership des femmes dans les pays en développement, et que des solutions “bottom-up”, adaptées au contexte socio-économique du pays, sont essentielles. Davantage de recherches interdisciplinaires sont nécessaires pour expliquer comment nous cherchons à faire en sorte que les femmes aient une voix dans tous les secteurs, en particulier dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, où les femmes jouent un rôle central.

Parallèlement, Julie Harb (Université de Montréal) souligne l’importance de promouvoir les droits des migrants dans la région. En se concentrant sur le Liban, elle fait valoir que leurs droits du travail ne sont pas optimaux, avec un système de parrainage (kafala en arabe) dans lequel le statut juridique d’un migrant dépend d’un parrain (kafeel) pour la totalité de son séjour, ce qui le rend vulnérable. Les droits des jeunes doivent également être mieux protégés. Avec la situation économique et financière actuelle, le pays connaît une «fuite des cerveaux» avec une augmentation de la migration des jeunes, les moins de 20 ans représentant 46% des émigrés.

Cette urgence à agir pour les jeunes est partagée par (CIFE) dont le sujet de thèse se concentre spécifiquement sur les enfants des rues. Elle note qu’aujourd’hui 30% de la population libanaise vit sous la pauvreté tandis que 5% investit 90% des richesses du pays, cette inégalité sociale pousse des enfants mineurs à descendre dans la rue et à travailler au lieu de suivre un parcours éducatif. Elle souligne que l’éducation est la clé de ce problème. Investir dans l’avenir de ces enfants, c’est investir dans l’avenir du pays et de la région.

Dans leurs déclarations finales, tous les acteurs convergent vers une même conclusion: qu’il nous appartient à tous d’agir et de veiller à ce que les dirigeants, les entreprises et les communautés de la région remplissent véritablement leur rôle pour la justice sociale.

 

Article de Constantin Tsakas

Egalité des Genres : FEMISE signe la Charte de la Mixité Performante d’Altafemina

FEMISE était invité au Festival Altafemina (26 Novembre, Cinéma EuropaCorp, La Joliette, Marseille, France) et a eu l’honneur de signer la Charte de la Mixité Performante Altafemina. Cette charte valorise les organisations (entreprises, associations, institutions) qui s’engagent et agissent concrètement pour la mixité tant lors de leurs événements que dans leurs instances de gouvernance.

 

Constantin Tsakas (FEMISE, IM) & Samah Ben Dhia (Altafemina)

Après une brève présentation des activités du FEMISE, Dr. Constantin Tsakas (Secrétaire Général du FEMISE, Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée) a souligné que la signature de cette charte est une première étape pour sensibiliser davantage les pays du Sud de la Méditerranée à la question de la mixité. Des recherches FEMISE ont démontré que des entreprises gérées par des femmes peuvent même illustrer une productivité du travail plus élevée. Néanmoins, les pays du Sud de la Méditerranée* sont caractérisés par des taux de participation des femmes extrêmement bas. Ce taux est de 29% en moyenne, l’écart avec d’autres régions dans le monde est considérable.

Remerciant Altafemina pour cette honneur, Dr Tsakas a ajouté que la mixité est une force pour FEMISE, l’équipe administrative compte autant d’hommes que de femmes et plus de 70% des jeunes chercheurs « ChangeMakers » FEMISE sont des femmes. Il s’agit avant tout de personnes compétentes et dynamiques, indépendamment de leur genre.

Dr Tsakas a aussi présenté les activités de FEMISE qui contribuent à une culture de mixité et à l’égalité des genres en Méditerranée. Parmi elles, il a souligné le récent partenariat avec Emerging Valley, dans lequel FEMISE mobilisera des jeunes femmes méditerranéennes qui dirigent, accompagnent et/ou financent des projets ayant un impact économique et social considérable dans leurs communautés, sociétés et industries. D’autres activités, notamment des vidéos de sensibilisation dans le cadre d’un partenariat avec Altafemina, sont attendues dans les prochains mois.

Le FEMISE est un Think-Tank, un réseau d’instituts de recherche en économie, qui produit des rapports de recherche à destination des décideurs politiques des deux rives de la Méditerranée. Le réseau mobilise plus de 100 centres universitaires de toute la Méditerranée sur 4 axes thématiques : Intégration Commerciale, Développement du Secteur Privé et Innovation, Sensibilisation aux Questions Environnementales et Développement de nouveaux modèles de croissance inclusifs et durables. Les résultats de ces recherches sont diffusés au moyen de plate-formes qui favorisent le dialogue et les débats politiques entre les parties prenantes, lesquelles sont composées de chercheurs, de la communauté internationale et des décideurs politiques. 

* Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Tunisie, Turquie, Territoires Palestiniens

Atelier EV2019 : Renforcer les Femmes et Jeunes Leaders de la Méditerranée et d’Afrique (4/12, TheCamp, Aix-en-Pce)

Le développement économique et social en Méditerranée ne peut être réalisé que par un partenariat qui garantit la pleine participation des femmes et des jeunes.

FEMISE et l’Institut de la Méditerranée (IM) s’associent à la dernière édition d’Emerging Valley, le Hub d’Innovations Emergentes entre l’Europe et l’Afrique, une occasion unique d’explorer des écosystèmes émergents et de nouer des relations avec les leaders de la tech africaine !

Vous voulez en savoir plus sur les innovations sociales et économiques en Méditerranée et en Afrique ? Participez à notre atelier #EV2019 « Social Change Makers, Act 2 : Renforcer les Femmes et Jeunes Leaders de la Méditerranée et d’Afrique » (4 Décembre, 14h-16h, TheCamp, Aix-en-Provence, France).

Inscrivez vous en cliquant ici, puis dans la deuxième page (sessions) veuillez cocher notre workshop (4-Décembre, 14h-16h) intitulé « WORKSHOP Empowering Women and Youth Change Makers in the Mediterranean and Africa »

La Concept Note et le Programme de l’atelier IM-FEMISE sont disponibles en cliquant ici.

Venez découvrir les témoignages de ces femmes et jeunes « Change Makers » qui brillent par leur esprit innovant en Méditerranée ! Parmi les intervenants à l’atelier IM-FEMISE :

  • Samah Ben Dhia, President AltaFemina (Tunisia-France)
  • A’Laa Chbaro, ImpACT the World (Social Business) and WonderAid (all MENA region, Lebanon)
  • Chaymae Samir, fondatrice du cabinet CS International, Founder and CEO of SUNDAY IVY (Morocco, UK)
  • Layla Al Qasim, Landmark Hotels Company and 17 Asset Management (Jordan)
  • Hajar Khamlichi, President Mediterranean Youth Climate Network (Morocco)
  • Patricia Augier, Coordinator and President of Scientific Committee, IM-FEMISE (France)
  • Constantin Tsakas, General Manager of IM, General Secretary of FEMISE (France, Greece)
  • Chiraz Karoui, European Investment Bank analyst, Women Empowerment expert (Tunisia)
  • Menna Rabie, Consultant Rainmaking, former Innovation and Entrepreneurship Program Lead at Bedaya (Egypt)
  • Karine Moukaddem, Sustainable Development expert, co-organizer of Union for the Mediterraneans’ (UfM) Youth Strategy at the University for Youth and Development of North-South Center of Council of Europe.
  • Hatoumata Magassa, Bond’INNOV (France/Mali)

Pour un retour sur l’atelier IM-FEMISE« A la découverte des Social Change Makers » lors de la précédente édition d’EmergingValley (2018), découvrez le reportage vidéo ci-dessous.

FEMISE accueille 6 nouveaux membres!

Suite à l’adhésion des 6 nouveaux membres, FEMISE a le plaisir d’annoncer que le nombre de membres du réseau atteint 109 instituts : 58 du Nord et 51 du Sud.

Ceci est un vote de confiance pour FEMISE qui se développe pour devenir le réseau UE-Med avec le plus d’impact, avec un nombre croissant de chercheurs en sciences économiques et politiques des deux rives, travaillant ensemble pour le développement inclusif et durable et l’intégration de la région, et avec un nombre croissant de contacts auprès des décideurs politiques et des organisations internationales.

 

Bios à propos des nouveaux membres du FEMISE:

 

 

Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Enterprise (ISCAE), Maroc : ISCAE (Institut supérieur de commerce et d’administration des entreprises) est une grande école de commerce et de gestion marocaine en post-prépas. Elle a le statut d’institut public placé sous la tutelle du Ministère de l’Industrie et du Commerce. L’ISCAE possède trois campus : ISCAE Casablanca, ISCAE Rabat, et ISCAE Guinée. Cet Institut coopère étroitement avec le tissu économique national en vue de réaliser une parfaite symbiose entre la formation qu’il dispense et les besoins évolutifs de l’entreprise.

 

 

 

Fondation pour les etudes et recherches sur le développement Internationales (FERDI), France : La FERDI est un groupe de réflexion créé en 2003. Son objectif principal, fondé sur la recherche, est d’influencer le débat international sur les grands problèmes de développement. Indépendante et à but non lucratif, la FERDI mobilise des chercheurs de haut niveau dans le domaine du développement international et propose une réflexion pertinente et novatrice sur les principaux enjeux de l’économie du développement. La FERDI est particulièrement active sur les questions liées à l’efficacité du développement, au développement durable et à la gouvernance mondiale.

 

 

Institut Tunisien de la Compétitivité et des Etudes Quantitatives (ITCEQ), Tunisie :  L’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Etudes Quantitatives (Précédemment appelé Institut d’économie quantitative) est un centre d’études économiques et sociales et de la compétitivité majeur en Tunisie. Il a été créé en 1973. Parmi ses missions, assurer les travaux de suivi, d’analyse de l’économie tunisienne et de ses déterminants tant au niveau du produit et qu’aux niveaux macroéconomique, sectoriel et régional et réaliser des enquêtes sur la compétitivité de l’entreprise et le climat des affaires.

 

Al Ahram Center for Political and Strategic Studies (ACPSS), Cairo, Egypte : L’ACPSS est l’un des principaux groupes de réflexion en Égypte et dans la région. Il est régulièrement classé parmi les 30 meilleurs groupes de réflexion du monde dans le classement mondial «Go-To think Tanks» produit chaque année à l’Université de Pennsylvanie (États-Unis). ACPSS sert d’espace de connexion où des politiques / consultations basées sur la connaissance sont produites et où différents défis auxquels la région est confrontée sont également étudiés avec détail.

 

 

 

 

DIAL- UMR LEDa – Paris Dauphine, France :  Le LEDa, Laboratoire d’Economie de Dauphine,  est une unité de recherche créée en 2009. Il regroupe l’ensemble des enseignants-chercheurs économistes de l’Université Paris Dauphine ainsi que des chercheurs IRD et CNRS. Ses recherches orientées dans le sens de l’aide à la décision concernent plusieurs enjeux de société de large spectre : santé et vieillissement, développement et mobilités, politiques macroéconomiques, environnement et climat ainsi que la finance. 

 

Yaşar University, Turquie :  L’Université Yaşar est une université située à Izmir, en Turquie. Le corps professoral de l’université enseigne en anglais et propose des programmes de premier et deuxième cycles. L’Université de Yaşar se présente comme une « université de charme ». Son objectif est d’être identifiée comme une petite mais prestigieuse université turque internationale. [1] L’Université de Yaşar adhère également à une politique d’internationalisation: un processus de connexion d’un monde globalisé à la communauté locale à travers une variété de projets de responsabilité sociale.

Rapport FEMISE EuroMed 2019 : Le secteur privé dans les pays méditerranéens : Principaux dysfonctionnements et Opportunités de l’entreprenariat social

Le Rapport EuroMed FEMISE 2019 est maintenant disponible

Le secteur privé dans les pays méditerranéens :

Principaux dysfonctionnements et Opportunités de l’entreprenariat social [1]

La version française du rapport est disponible au téléchargement ici.

Le FEMISE lance son rapport Euro-Méditerranéen 2019 qui porte sur le secteur privé dans les pays méditerranéens. Il a été présenté ce 13 juin dernier aux participants à la conférence annuelle du think tank. Comment ont évolué les pays méditerranéens depuis le lancement du Processus de Barcelone ? Pourquoi la croissance a-t-elle été en deça des attentes ? Quelle rôle peuvent jouer les Banques Centrales pour rendre le secteur privé plus dynamique et attirer davantage d’investissements étrangers ? Comment les pouvoirs publics peuvent-ils contribuer au développement de l’entreprenariat social dans la but de réduire les phénomènes d’exclusivité ? Ce rapport tente de répondre à ces questions à travers 4 chapitres : le premier présente la dynamique observée des pays méditerranéens au cours de ces 20 dernières années ; le second tente d’analyser les principales raisons du manque de croissance ; le troisième porte sur le rôle des Banques Centrales dans l’amélioration de l’environnement des affaires et sur l’attractivité des investissements étrangers. Le quatrième et dernier chapitre est focalisé sur l’entreprenariat social.

Trois raisons majeures ont poussé les experts du réseau FEMISE a consacrer ce rapport au secteur privé en Méditerranée. La première est qu’il y a urgence à créer des emplois et, compte tenu de la situation des comptes publics, ces futures créations d’emplois ne pourront provenir que du secteur privé. La deuxième raison est que ces pays doivent faire évoluer leur régime de croissance pour devenir plus compétitifs et réaliser des montées en gamme. La troisième raison est qu’il était utile, comme le fait ce rapport, d’avoir une synthèse des apports de la littérature académique, des données disponibles, des rapports d’organisations internationales tout en ayant également un tour d’horizon sur les points de vue et recommandations d’experts, membres de la société civile et partenaires opérationnels sur le sujet. Dans le dernier chapitre, ces acteurs du changement exposent et proposent des actions concrètes pour un secteur privé à la hauteur des enjeux en Méditerranée, notamment via l’entreprenariat social.

« Un paradoxe des pays méditerranéens est d’avoir, à la fois, un faible niveau de pauvreté comparativement aux pays en développement et émergents et, dans le même temps certaines parties de la population isolées et/ou exclues de la sphère économique. Il s’agit des jeunes, des femmes et du monde rural éloigné des grandes agglomérations. On pourrait également y ajouter les personnes dont les activités économiques sont dans l’informel. C’est donc un système économique qui repose sur l’exclusion d’au moins les deux tiers de sa population et dont les fondements d’un développement durable ne sont pas assurés » expliquent les auteurs.

Le rapport, produit sous la direction de l‘Institut de la Méditerranée (IM) et coordonnée par Patricia Augier (Présidente du Comité Scientifique du FEMISE), a été rédigé par des économistes du réseau de chercheurs FEMISE. Les auteurs sont :.

Pr. Patricia Augier (Professeur Aix-Marseille School of Economics, Présidente du Comité Scientifique du FEMISE et de l’IM) ;

Dr. Constantin Tsakas (Secrétaire Général du FEMISE et Délégué Général de l’IM) ;

Pr. Sami Mouley (Professeur de Finance Internationale à l’Université de Tunis) ;

Karine Moukaddem (stagiaire analyste politique à l’Union pour la Méditerranée, experte FEMISE) et

Jocelyn Ventura (économiste à l’IM et au FEMISE).

Les 4 chapitres sont également téléchargeables séparément en cliquant ci-dessous :

Le rapport Euromed est une publication annuelle du FEMISE qui traite des thèmes d’importance et d’intérêt pour la région Euro-Med. Le rapport apporte une véritable valeur ajoutée en termes de connaissances sur le thème couvert. Il fournit une analyse approfondie proposée par des économistes spécialisés et avec une approche pluridisciplinaire du Nord et du Sud de la Méditerranée. Cela apporte une vision commune des deux rives de la Méditerranée et des recommandations politiques qui peuvent contribuer au processus de transition des pays du Sud Med.

[1] Ce rapport a reçu un soutien financier de l’Union européenne à travers le projet FEMISE “Support to Economic Research, studies and dialogues of the Euro-Mediterranean Partnership”. Toute opinion exprimée dans ce rapport est de la seule responsabilité des auteurs.

Le Réseau des Jeunes Méditerranéens pour le Climat, FEMISE et l’IM concluent un partenariat pour l’Environnement et les Jeunes

Le Réseau des Jeunes Méditerranéens pour le Climat (MYCN), FEMISE et l’Institut de la Méditerranée concluent un partenariat stratégique en faveur de l’Environnement et des Jeunes en Méditerranée

Communiqué de Presse – 22 Mars 2019

Le Réseau des Jeunes Méditerranéens pour le Climat (MYCN), FEMISE et l’Institut de la Méditerranée concluent un partenariat stratégique en faveur de l’Environnement et des Jeunes en Méditerranée

Acteurs engages dans leurs efforts pour contribuer à des modèles de développement inclusifs et durables, pour prôner les valeurs environementales et d’inclusion des jeunes au niveau Méditerranéen et international et, conscients de la nécessité de mutualiser les moyens d’agir pour renforcer l’impact, la portée des messages, et l’enrichissement des savoirs, MYCN, FEMISE et l’Institut de la Méditerranée ont décidé de collaborer dans le cadre d’un partenariat stratégique.

Les travaux du think-tank FEMISE et de l’Institut de la Méditerranée montrent que de nouveaux modèles sont nécessaires en Méditerranée pour susciter le changement économique, social et environnemental et pour montrer à toute la société le potentiel des jeunes méditerranéens comme porteurs de solutions De son coté, MYCN est un Réseau de Jeunes Méditerranéens pour le Climat, un lieu conçu pour le partage d’idées et la mise en œuvre d’actions concrètes et la capitalisation du savoir faire des jeunes du pourtour méditerranéen, les plaçant en première ligne de l’action climatique, priorité de taille pour la région.

Ainsi, le partenariat ambitionne de créer un cercle vertueux en Méditerranée, permettant de faire émerger des propositions et actions concrètes. Il concernera des thématiques allant de la lutte contre les Changements Climatiques, la question de l’Eau et la promotion du Développement Durable, aux Dynamiques Entrepreneuriales responsables portées par les jeunes et à leur place dans la Recherche et l’Innovation. Les partenaires déploieront leurs efforts de coopération pour, entre autres :

  • élaborer et mettre en oeuvre des projets de coopération pour les jeunes dans la région EuroMed,
  • créer, animer et valoriser un dispositive pour faire émerger un écosystème Méditerranéen de Jeunes à impact environnemental,
  • organiser des évènements communs et des publications et effectuer des campagnes de sensibilisation dans les pays du pourtour Méditerranéen.

Pour MYCN, FEMISE et l’Institut de la Méditerranée, il ne s’agit pas simplement de parler des jeunes, mais de travailler avec eux et de les inclure pour des solutions inclusives et durables en Méditerranée !

Pour davantage d’informations, veuillez contacter :

MYCN : Hajar Khamlichi, Presidente, Mediterranean Youth Climate Network, hajarkhamlichi32@gmail.com www.facebook.com/MYCNetwork/      

IM / FEMISE :
Dr. Constantin Tsakas, Délégué Général de l’Institut de la Méditerranée, Secrétaire Général du FEMISE c.tsakas@femise.org ++ 33 (0)4 91 31 51 95
www.femise.org

Beyond Reform and Development et FEMISE concluent un partenariat stratégique pour un développement inclusif en Méditerranée

Natalia Menhall, Beyond Reform and Development & Constantin Tsakas, FEMISE

Press release – March 18, 2019

Beyond Reform and Development et FEMISE concluent un partenariat stratégique pour un Développement Durable et Inclusif en Méditerranée

Beyond Reform and Development et FEMISE annoncent leur collaboration dans le cadre d’un partenariat stratégique. Les deux institutions sont des acteurs engagés qui effectuent des recherches politiques, du renforcement de capacités et plaident en faveur de réformes pour des modèles de développement inclusif et durable en Méditerranée.

Les travaux du think-tank FEMISE montrent que de nouveaux modèles sont nécessaires en Méditerranée pour favoriser le développement durable, l’innovation, le changement social et l’émergence de sociétés inclusives. Parallèlement, Beyond Reform and Development aspire à mettre en place des systèmes de gouvernance participative, des politiques innovantes et une société civile inclusive dans les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, en créant des possibilités de formation et d’apprentissage pour les populations, les institutions et les communautés. Les deux acteurs sont réputés pour leur capacité à rapprocher la connaissance internationale aux contextes méditerranéen et arabe.

S’appuyant sur des décennies d’expérience, ce partenariat vise à créer un cercle vertueux multidisciplinaire et dynamique en Méditerranée, qui affichera une position novatrice et distinctive, permettant ainsi l’émergence de propositions à réel impact. Il portera sur des thèmes allant de la finance durable et l’entrepreneuriat social au développement du secteur privé et à l’innovation.

Les deux partenaires déploieront notamment leurs efforts de coopération dans la région euro-méditerranéenne pour:

  1. Développer des actions et des projets à Impact Social aux niveaux de la recherche, des politiques, du dialogue et du renforcement des capacités.
  2. Initier et faire progresser le développement de cadres et d’écosystèmes de l’entrepreneuriat social dans la region.
  3. Organiser des manifestations et des publications communes et mener des campagnes de sensibilisation à l’impact social.

Pour Beyond Reform and Development et FEMISE, les meilleurs idées n’ont de sens que si elles vont de pair avec la meilleure exécution!

Restez à l’affût de nos prochaines actions pour un développement durable et inclusif en Méditerranée!

 

Pour plus d’informations veuillez contacter :

Beyond Reform and Development : Ms Natalia Menhall, Présidente, nmenhall@beyondrd.com, www.beyondrd.com

FEMISE :
Dr. Constantin Tsakas, Délégué général de l’Institut de la Méditerranée, Secrétaire général du FEMISE c.tsakas@femise.org ++ 33 (0)4 91 31 51 95 
www.femise.org

FEMISE MED BRIEF no17 : « Réduire l’écart entre genres: vers des politiques qui favorisent des sociétés méditerranéennes inclusives »

Karine Moukaddem

La série de Policy Briefs du FEMISE intitulée MED BRIEF ambitionne de fournir une réflexion novatrice  pour la région euro-méditerranéenne. Les Policy Briefs contiennent une analyse succincte et politiquement pertinente sur d’importantes questions EuroMed et présentent aux décideurs politiques les points de vue des chercheurs FEMISE et des partenaires du réseau.

Le dernier FEMISE MED BRIEF est intitulé « Réduire l’écart entre les genres: élaborer des politiques qui favorisent des sociétés méditerranéennes inclusives », il est disponible ici (en version anglaise).

Il est disponible en Arabe ici.

 

Résumé: Ce MED Brief présente les conclusions préliminaires d’une évaluation lancée récemment sur les mesures politiques liées aux questions d’autonomisation des femmes dans le sud de la Méditerranée. Afin d’expliquer la persistance de nombreuses disparités entre les sexes, j’examine les raisons de l’inefficacité des politiques nationales en matière d’égalité, en comparant les effets recherchés des mesures juridiques appliquées avec la situation la plus récente en matière de parité hommes-femmes dans les différents pays de la région.
La lutte contre les préjugés inconscients et contre l’inefficacité des politiques passe par l’augmentation de la portée des réussites féminines, le mentorat, la promotion de la collaboration entre les parties prenantes et l’intégration de l’autonomisation des femmes dans des partenariats public-privé.

La liste des FEMISE MED BRIEF est disponible ici.

 

Le Policy Brief a été réalisé avec l’aide financière de l’Union européenne dans le cadre du programme FEMISE. Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l’Union européenne.