
Stéphane Pouffary & Guillaume de Laboulaye
La série MED BRIEF du FEMISE ambitionne de fournir une réflexion novatrice pour la région euro-méditerranéenne. Les Policy Briefs contiennent une analyse succincte et politiquement pertinente sur d’importantes questions EuroMed et présentent aux décideurs politiques les points de vue des chercheurs et des partenaires du réseau FEMISE.
Le MED BRIEF « La réforme des subventions aux énergies fossiles : enjeux et opportunités pour les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée », est disponible ici.
Egalement disponible en Arabe en cliquant ici.
Résumé: Les subventions aux énergies fossiles sont utilisées depuis des décennies pour soutenir des activités économiques mais aussi et surtout, officiellement, pour permettre aux ménages les plus démunis d’avoir accès à des services énergétiques à faible coût. Ceci étant, quel que soit le pays dans lequel on se place, cette réalité reste très discutable sachant que la plus grande partie de ces subventions profite aux ménages les plus riches qui consomment beaucoup plus d’énergie que les ménages à revenu moyen ou faible. De plus, ces subventions sont incompatibles avec une société sobre en carbone et elles contribuent à pérenniser des systèmes non soutenables aussi bien du point de vue environnemental qu’économique ou social, créant une dépendance énergétique vis-à-vis des pays exportateurs. Ce policy brief s’intéresse plus particulièrement aux enjeux et aux défis de la réforme des subventions aux énergies fossiles dans les pays du Sud et de l’Est de la Méditerranée. Il rappellera que, bien loin de leur objectif initial, ces subventions contribuent, d’une part à freiner l’atteinte des engagements climatiques nationaux et, d’autre part, à accroitre les déséquilibres sociaux et économiques.
La liste des FEMISE MED BRIEF est disponible ici.
Le Policy Brief a été réalisé avec l’aide financière de l’Union européenne dans le cadre du programme FEMISE. Le contenu de ce document relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut en aucun cas être considéré comme reflétant la position de l’Union européenne.





















En ce qui concerne l’accord de Paris, son exécution exige des pays qu’ils mettent en œuvre rapidement des contributions déterminées au niveau national (NDC), qu’ils atteignent les objectifs de réduction d’émissions pour 2020 et qu’ils fixent des objectifs futurs encore plus ambitieux. Le Dr Tsakas a souligné que, dans l’ensemble, c’était loin d’être le cas pour les pays du sud de la Méditerranée (MED), où beaucoup reste à faire pour formuler les nombreuses règles et procédures préalables et pour spécifier des moyens plus précis de mise en œuvre.
Le Dr.Tsakas a invité les participants à donner leur avis sur la position de leurs pays respectifs en matière d’environnement et à faire part de leurs préoccupations qui pourraient ensuite être incluses dans la version finale du rapport. Ceci étant un processus évolutif et dynamique, le Dr Tsakas a souligné que le rapport final sera présenté lors d’un lancement organisé par l’Institut de la Méditerranée en partenariat avec ENERGIES 2050 et FEMISE à Marseille (France, fin du 1er trimestre 2018). Au cours de cet événement, un rapport ENERGIES2050 sur la territorialisation des accords sur le changement climatique sera également présenté. La présentation des deux rapports complémentaires à l’atelier de Marseille permettra d’initier des débats entre universitaires, la société civile et les décideurs politiques au niveau local pour aller vers des solutions concrètes.

