
Le coronavirus s’est révélé être une menace sérieuse non seulement pour la santé des personnes, mais aussi pour les économies et les sociétés de tous les pays, quel que soit leur niveau de développement. Cette crise constitue un véritable test pour la résilience des pays du sud et de l’est de la Méditerranée, car elle est survenue à un moment où ils devaient relever le défi de maintenir la croissance de leurs économies, confrontés à un chômage croissant et à des ressources limitées. La sortie de la crise dépendra en grande partie de la manière dont les pays de la région établiront leurs priorités d’action, et de la manière dont ils s’intégreront et coopéreront les uns avec les autres dans les secteurs clés. Suite au succès du premier round du «COVID-19 MED BRIEFS» lancé par le Centre pour l’intégration méditerranéenne (CMI) et le FEMISE, les deux institutions ont décidé d’unir à nouveau leurs forces et de lancer un second round. Cette série de Policy Briefs a pour but d’ouvrir la voie à des analyses thématiques et des recommandations plus approfondies.
Le vingt-deuxième COVID-19 MED BRIEF, intitulé « Les défis financiers liés au COVID pour les universités du Sud de la Méditerranée : La voie à suivre», par Wagdy Sawahel, National Research Center (Égypte), est disponible (en anglais) en cliquant ici
Résumé :
Ce brief se concentre sur l’impact de la pandémie de Coronavirus sur le soutien financier aux universités et aux établissements d’enseignement supérieur dans certains pays du Sud de la Méditerranée (Tunisie, Algérie et Maroc).
Elle décrit l’impact financier sur le terrain, propose des recommandations et des solutions pratiques pour faire face à la pénurie de financement et jette les bases d’un paysage de financement de l’enseignement supérieur plus durable.
Les recommandations soulignent la nécessité de s’orienter vers un modèle économique rentable. Les universités devraient adopter des modes d’enseignement et d’apprentissage mixtes rentables et inclure la gestion des risques dans leur planification stratégique. Parallèlement, des mécanismes d’allocation des financements directement liés à la performance globale des universités devraient être développés.
Pour mieux faire face à l’impact de COVID-19, une série d’initiatives peut également être envisagée, notamment la mise en place d’un outil de suivi (« tracker ») des politiques d’enseignement supérieur COVID-19 des pays du Sud et de la Méditerranée et la création d’une alliance des universités des pays du Sud et de la Méditerranée.
Ce Policy Brief est produit dans le cadre de la série de Policy Briefs «Répondre aux défis du COVID-19 en Méditerranée» qui est réalisée en partenariat entre le FEMISE et le Centre pour l’Intégration Méditerranéenne (CMI).
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Résumé :
Résumé :
Résumé : Cette note de politique présente quelques résultats préliminaires de certaines études lancées récemment pour évaluer l’efficacité de la stratégie éducative d’e-learning, adoptée au milieu scolaire pour assurer la continuité pédagogique en période de crise. La fermeture des établissements universitaires en Tunisie en raison de la pandémie du COVID-19 a mis à nu l’existence d’une forte fracture numérique et a mis aussi en relief la difficulté de l’adoption d’e-learning comme approche alternative en période de crise. Nous montrons que l’enseignement à distance sous sa forme actuelle creusera certainement les inégalités existantes entre les apprenants. Nous avançons certaines recommandations pour un usage efficace du programme d’enseignement à distance (EAD) (durant et après la crise). Celles-ci peuvent concerner, non seulement la Tunisie, mais tout pays de la région EuroMed qui dispose d’un profil technologique semblable.
Résumé : : Alors que le virus Covid-19 s’empare des pays du monde entier, les économies sombrent dans une profonde récession. Les récentes perspectives de l’économie mondiale de la Banque mondiale prévoient que le PIB de la Turquie devrait se contracter de 5% en 2020. En revanche, le ministre du Trésor et des Finances a récemment annoncé un taux de croissance de 0,3 % en 2020. Les gouvernements du monde entier, sous l’impact de l’épidémie, introduisent des mesures fiscales massives principalement pour relancer la croissance économique. Toutefois, les répercussions de la pandémie sur l’inégalité et la pauvreté risquent d’être sans précédent, et cette question est largement ignorée. Ce dont l’économie mondiale a besoin, c’est d’une politique de croissance économique inclusive associée à une composante de redistribution globale. L’objectif de ce policy brief est de présenter les résultats de l’impact probable de la pandémie du Covid-19 sur le chômage, l’inégalité et la pauvreté en Turquie. S’appuyant sur les données de l’enquête sur les revenus et les conditions de vie en 2017, le brief se fonde sur un examen empirique pour estimer les impacts de la pandémie sur le chômage dans différents secteurs et sur l’inégalité et la pauvreté. Les résultats montrent que la pandémie est susceptible de provoquer une augmentation spectaculaire non seulement du chômage mais aussi des inégalités et de la pauvreté en Turquie
Résumé : La pandémie de coronavirus (COVID-19) a non seulement causé des pertes humaines, mais a également provoqué un grave ralentissement économique mondial. Les gouvernements ont réagi par des plans de relance économique pour atténuer les effets néfastes de ce ralentissement.
Résumé : La pandémie de COVID-19 a provoqué un choc sans précédent dans tous les domaines de l’activité humaine. Bien que la pandémie ne soit pas terminée et qu’un large éventail de ses effets ne se soit pas encore manifesté, les gouvernements sont tenus d’agir rapidement pour en atténuer les conséquences négatives. Ce brief dévoile plusieurs éléments clés de la stratégie politique à court et moyen terme visant à permettre aux gouvernements des pays du sud de la Méditerranée de mieux reconstruire (WRI, OCDE, 2020) après la crise du coronavirus, en tenant compte des défis environnementaux actuels.


