Papier Conference 13: Explorer le Rôle des Réglementations Environnementales et des Pratiques Vertes dans la Participation aux Chaînes de Valeur Mondiales (CVM): Preuves Issues des Entreprises de la Région Euro-Méditerranéenne.

FEMConfPaper13-2024 | Juin 2025

Titre

« Conference Paper 13: Exploring The Role of Environmental Regulations and Green Practices in Global Value Chains (Gvcs) Participation: Evidence from Firms in The Euro-Mediterranean Region »

Par

Myriam Ramzy

Contributeurs

Note :

Ce document a été soumis et accepté pour présentation lors de la Conférence Annuelle FEMISE 2024, « Le Partenariat Euromed comme catalyseur des ODD : Promotion des chaînes de valeur, de l’action climatique, de la transformation numérique et de l’autonomisation des jeunes », qui s’est tenue au Caire, Égypte, du 10 au 12 décembre 2024. Le document a été évalué et relu par des experts, dont les contributions sont vivement appréciées. La version révisée a été acceptée pour publication dans le cadre de la série des Documents de conférence FEMISE. Les opinions et le contenu de ce document relèvent de la seule responsabilité des auteurs et ne peuvent en aucun cas être considérés comme reflétant la position du FEMISE, de l’IEMed ou de l’AECID.

Résumé :

Résumé

L’objectif principal de cette étude est d’examiner l’association entre la réglementation environnementale, les pratiques vertes et la participation aux chaînes de valeur mondiales (CVM), tout en évaluant les rôles modérateur et médiateur de l’innovation énergétique et de la gestion de l’énergie. En utilisant les enquêtes auprès des entreprises menées par la BERD, la BEI et la Banque mondiale entre 2018 et 2020, nous nous concentrons sur 16 894 entreprises privées dans 23 pays euro-méditerranéens (Euro-Med), opérant dans les secteurs de l’industrie manufacturière, des services et du commerce de détail.

Nous employons le modèle GTP-FRM, une correction en deux étapes de Heckman ainsi qu’une approche par variable instrumentale (VI) afin de corriger les biais d’endogénéité dus à la causalité inversée et au problème d’auto-sélection. Les principaux résultats montrent que la réglementation environnementale et les pratiques de gestion de l’énergie sont plus efficaces que l’innovation énergétique pour favoriser l’intégration dans les CVM, conformément à l’hypothèse du Portier (PH). Les moteurs que constituent la réglementation environnementale et la gestion de l’énergie sont particulièrement importants pour les entreprises faiblement intégrées aux CVM et pour les entreprises de l’Union européenne, tandis que les effets positifs de l’innovation énergétique et de la gestion de l’énergie prédominent davantage pour les entreprises opérant dans des secteurs à haute efficacité énergétique.

Cela peut s’expliquer par le fait que les entreprises des secteurs à forte intensité énergétique dépendent fortement de l’existence d’un cadre réglementaire bien appliqué qui les incite à adopter des pratiques écologiques, renforçant ainsi leur intégration dans les chaînes de valeur. En revanche, les entreprises opérant dans des secteurs déjà efficaces sur le plan énergétique adoptent généralement des mesures proactives et sont donc mieux placées pour tirer parti de ces pratiques vertes afin d’améliorer leur participation aux CVM.

Par ailleurs, bien qu’il n’existe pas de preuve d’un rôle modérateur des pratiques vertes, une bonne gestion de l’énergie peut exercer un effet médiateur partiel ou total selon les niveaux d’intégration aux CVM, tandis que l’innovation énergétique joue ce rôle dans une moindre mesure.

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