Régulation Environnementale et Développement des Echanges Agricoles (rapport FEM44-06)

FEM44-06 | Septembre 2019

Titre

« Environmental Regulation and Agricultural Trade Development (report FEM44-06) »

Par

Kamergi Najla; Figueiredo Gabriel; Mzoughi Najeh

Contributeurs

LEAD, Université de Toulon, France; Faculté des Sciences Economiques & Politiques de Sousse, Tunisie

Note :

This document has been produced with the financial assistance of the European Union within the context of the EU-FEMISE project “Support to economic research, studies and dialogue of the Euro-Mediterranean Partnership”.. The contents of this document are the sole responsibility of the authors and can under no circumstances be regarded as reflecting the position of the European Union.

Résumé :

Les implications politiques de ces résultats sont les suivantes. D’abord, il est illusoire de considérer les accords bilatéraux de libre-échange comme capables, à eux seuls, d’accroitre les flux commerciaux entre les deux rives et de développer les secteurs agricoles des PSEM. En effet, et étant donné la vulnérabilité des produits agricoles, sans mesures d’accompagnement an amont, l’ouverture du marché européen dans le secteur agricole, en particulier celui des fruits et légumes n’apporterait qu’un avantage réduit à ces pays. Par ailleurs, des soutiens à la modernisation et à l’adoption de nouvelles technologies respectueuses de l’environnement et répondant aux exigences du marché européen sont nécessaires afin que les PSEM puissent réellement bénéficier de la libéralisation des échanges agricoles avec l’UE. Ensuite, l’harmonisation des mesures agro environnementales entre la Politiques Agricole Commune et celles instaurées par PSEM est fortement recommandée et devrait permettre à la fois d’accroître la compétitivité de leurs filières et de faciliter l’accès au marché européen. Ceci soulève un point important quant aux accords commerciaux envisagés ou en cours de négociation car il est important de prendre en considération la lenteur du processus lié à la transformation des systèmes de production agricole (la conversion vers l’agriculture biologique par exemple, la formation et l’adaptation des agriculteurs à des nouvelles technologies). De ce fait, des échéances adaptées doivent être prises en considération par les deux parties. Enfin, il est évident que l’harmonisation des mesures non tarifaires dans un deuxième temps selon le système international constitueraient un levier pour accroitre le commerce agricole et s’intégrer davantage à l’économie mondiale.