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Journée mondiale de la créativité et de l’innovation : FEMISE s’engage

À l’occasion de la journée mondiale de la créativité et l’innovation, célébrée le 21 avril, FEMISE et son réseau de chercheurs ont livré à la rédaction analyses et pistes de réflexion en la matière. Détails

 

Six jours après l’anniversaire de Leonard de Vinci. C’est la date retenue par les Nations unies pour célébrer l’innovation et la créativité dans le monde. Tout un symbole, lui l’homme d’esprit universel, tantôt inventeur, tantôt ingénieur, parfois architecte et le lendemain peintre. En somme à l’image de ce que les Nations unies veulent insuffler à cette journée :« Encourager une réflexion pluridisciplinaire et créative afin d’atteindre un avenir durable pour tous ». Un avenir durable que FEMISE et son réseau de chercheurs s’emploient à imaginer au travers de ses différents travaux.Ainsi, le think-tank s’est employé à défricher le terrain de l’innovation dans les pays de la Méditerranée. Les chercheurs ont dressé d’abord un bilan de la situation, avant de proposer des pistes de réflexions pour faire évoluer un secteur qui selon Tamer Taha, de la plateforme de CrowdSolving Yomken« peut représenter un espoir pour le futur, pour résoudre les problèmes du quotidien ».

Un futur déjà en marche en réalité. Les chercheurs au diapason s’accordent à dire que le contexte mondial, la compétitivité des économies, ou encore la croissance de ces dernières passent en partie par l’innovation. « L’innovation est en fait le seul moyen durable d’être compétitif sur les marchés internationaux » déclare Przemyslaw KOWALSKI (CASE, FEMISE). Il ajoute que « la concurrence fondée sur l’innovation et la connaissance vous offre de meilleures perspectives de développement économique et d’amélioration du niveau de vie ». De son côté, Maarouf Ramadan, DG de OPEE et chercheur et professeur à Kedge Business School (Marseille), déclare que « la région Méditerranée n’échappe pas à cette vague internationale sur la question de l’innovation ». Le chercheur a déjà beaucoup travaillé sur cette question en proposant notamment, avec la chercheuse Sonia Ben Slimane, un cadre conceptuel pour atteindre une efficacité effective des systèmes nationaux d’innovation (SNI). « Beaucoup de potentiel peut être débloqué si les pays Med commencent réellement à s’interroger sur les aspects qu’ils veulent développer », déclare Maryse LOUIS, (ERF, Directrice Générale du FEMISE). Elle souligne comment « en célébrant la Journée Mondiale de l’Innovation et de la Créativité, nous nous rappelons les défis auxquels sont confrontés les pays du Sud de la Méditerranée pour établir leurs systèmes d’innovation ».

« Investir dans le système de recherche et d’innovation » 

« La plupart des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord souffrent du phénomène dit du « missing middle », avec seulement quelques entreprises innovantes de taille moyenne » ajoute Markus LOEWE, de l’Institut allemand pour le développement. Le phénomène est dû à 5 facteurs, dont « le manque d’accès des entrepreneurs aux marchés des capitaux et de l’information » et « l’absence de l’Etat de droit » qui est le facteur le plus important selon le chercheur. Maryse LOUIS (ERF, FEMISE) énumère les défis communs à la région : faible financement de la recherche et du développement, lois peu claires sur la Propriété Intellectuelle, coordination entre les différents acteurs, environnement peu favorable au secteur privé pour les jeunes entrepreneurs et pour la recherche.Considérer le changement comme une opportunité pour innover systématiquement, mais de quelles façons ?  Dalia Seif (FEMISE et ERF) précise que dans le cadre des travaux réalisés par le FEMISE dans le cadre du projet TheNextSociety financé par l’UE, «  nous avons créé un tableau de bord avec plus de 80 variables pour mesurer la performance de l’innovation dans les pays du Sud Med ». Il s’agit « d’examiner plus en détail les performances de l’innovation dans ces pays sous différents aspects : institutionnel, économique et social, afin de pouvoir mettre en évidence les défis dans chaque pays et de fournir une feuille de route sur la manière d’établir un système d’innovation dans ces pays ».

Pour la chercheuse Sonia Ben Slimane «  il y a une nécessité à investir dans le système de recherche et d’éducation » le but ?« Favoriser la culture de l’innovation et la créativité » répond la chercheuse. Elle n’hésite d’ailleurs pas à livrer un ensemble de recommandations allant du rapprochement entre l’Industrie et le système d’éducation et de recherche à la protection de la propriété intellectuelle, sans oublier d’aborder la question financière. Une question au cœur de laquelle se situe Yomken. La plateforme égyptienne met en lien, à travers « des challenges », les entreprises, ONG, industries avec les « jeunes aux idées innovantes et créatives » souligne son fondateur Tamer Taha, dont la plateforme opère depuis le Caire dans plusieurs pays.

« L’innovation sociale est aussi un moyen de répondre aux besoins des sociétés de manière plus efficace et plus efficiente » déclare Katarzyna SIDLO (CASE, FEMISE). Parmi les réussites des innovations sociales dans la région MENA, on peut citer les services de garde d’enfants pour permettre aux femmes de retourner dans le système éducatif ou sur le marché du travail, ainsi que les initiatives de formation et les possibilités de travail offertes aux réfugiés.

La variable financière est également abordée par Jocelyn Ventura du FEMISE. Citant certains secteurs comme l’aéronautique au Maroc, le pharmaceutique au Liban et en Jordanie, le chercheur vante les mérites d’une stratégie « où les décideurs locaux allouent les ressources à des secteurs bien identifiés ». En somme ? faire de « l’entrepreneur le révolutionnaire de l’économie » pour citer Joseph Schumpeter et sa théorie de l’évolution économique.

par Rédaction Ecomnews Med en collaboration avec FEMISE

« A la découverte des Social Change Makers » : L’entreprenariat social comme clef des problématiques en Méditerranée et en Afrique (20 Novembre, Marseille)

A l’invitation de l’Institut de la Méditerranée et de Femise, une dizaine de « Social change makers » impliqués en Méditerranée et en Afrique ont assisté à un atelier d’Emerging Valley (20 Novembre, Marseille). Leurs expériences diverses montrent l’apport de l’entreprenariat social comme vecteur d’accélération du développement socio-économiques mais aussi ses difficultés à s’imposer.

Les entreprises à impact social comme vecteur d'accélération de développement socio-économique (photo : F.Dubessy)

Les entreprises à impact social comme vecteur d’accélération de développement socio-économique (photo : F.Dubessy)

MÉDITERRANÉE / AFRIQUE. « La nécessité est mère de l’invention. Il faut donc essayer de changer les choses par la créativité. » Fondateur et CEO de Yomken.com Tamer Taha a d’emblée posé, lors de l’atelier »A la découverte des Social change makers en Méditerranée et en Afrique », la problématique d’une « région Mena en retard en matière d’innovation avec les autres pays d’un même niveau de développement.« 

Proposée par l’Institut de la Méditerranée, le Femise et l’IRD (Institut de recherche pour le développement) à l’occasion d’Emerging Valley (Marseille, 20 novembre 2018) cette rencontre visait à mettre en avant les initiatives présentes en Afrique et dans les pays méditerranéens de la rive Sud. Comme l’indique Constantin Tsakas, délégué général et secrétaire général de l’Institut de la Méditerranée-Femise, « face au chômage des jeunes, à l’économie informelle, aux inégalités et au manque de diversification économique, les entreprises à impact social ont le potentiel, faiblement exploité, d’être un accélérateur de développement socio-économique en mettant à profit des approches innovantes. »

Pour l’Egytien Tamer Taha, « les innovateurs ont besoin de plus que des fonds. Le marché a besoin de plus que de nouvelles idées. Si nous n’innovons pas, nous risquons de sortir du marché international. » Avec Yomken.com, plate-forme d’innovation ouverte pour les challenges industriels, environnementaux et sociaux, il met en relation dans cinq pays des grandes entreprises et des Tpe-Pme pour répondre à des problèmes à travers des appels à solution. Ces synergies ont, depuis 2012, débouché sur soixante-huit challenges. A l’image de cette machine allemande de découpe de légumes d’une entreprise du Caire qui ne pouvait pas traiter un légume local, l’okra (aussi appelé gombo). Pour 5 000 $, deux jeunes ingénieurs ont réussi à résoudre cette impasse.

Renforcer les start-up africaines

Hatoumata Magassa met en réseau quatre incubateurs africains (photo : F.Dubessy)

Hatoumata Magassa met en réseau quatre incubateurs africains (photo : F.Dubessy)

Shadi Atshan a co-fondé en 2017 un accélérateur pour les entreprises sociales (SEA) en Palestine. Il accueille une quarantaine de start-up et deux incubateurs. En 2018, il s’internationalise avec quatre projets en Jordanie. « Le marché étant limité, ces start-up intéressent peu les investisseurs. Nous les aidons donc aussi à lever des fonds« , explique Shadi Atshan. Hatoumata Magassa intervient elle pour « contribuer au développement économique durable, inclusif et numérique au Maroc, au Burkina-Faso, au Sénégal et au Ghana. » Coordinatrice d’AFIDBA (AFD for inclusive and digital business in Africa)- Bond’Innov (Bondy en France), elle s’occupe de ce projet financé par l’Agence France Développement (AFD) à hauteur de 2 M€ pour accompagner soixante start-up à fort impact social et un dispositif de financement alloué de 500 000 €.

« Nous structurons et renforçons un réseau d’incubateurs dans nos quatre pays d’intervention pour renforcer les start-up africaines« , commente Hatoumata Magassa.

Natalia Resimont coordonne elle le projet « Femmes du monde » de l’ONG française « Quartiers du monde », un réseau d’entrepreneures solidaires présentes au Burkina-Fasso, à Madagascar, au Maroc, au Mali et au Sénégal. « Nous créons des outils pédagogiques pour intégrer la perspective du genre. Sans elle, l’économie sociale et solidaire ne déconstruit pas les inégalités entre les genres et elle ignore en plus une série de modèles et de structures qui maintiennent, actualisent et reproduisent le système patriarcal : la division sexuelle de la gouvernance du travail, les violences faites aux femmes, les masculinités hégémoniques…« , précise-t-elle. L’ONG a publié un guide en Espagnol et en Français (et bientôt en Arabe et en Anglais), fruit de cinq ans de travail sur la question.

Créer des sociétés civiles collaboratives

« Pour mener de véritables initiatives économiques, ces femmes doivent d’abord se reconstruire. Nous intégrons cela dans notre accompagnement« , indique Natalia Resimont. Par exemple, « Femmes du monde » a créé un incubateur dans une petite commune du Mali plutôt que dans une grande ville, pour répondre au problème de mobilité des femmes.

Au Liban, Natalia Menhall de Beyond RD, un groupe d’activistes pour le développement de l’entreprenariat social, milite pour « mettre en place des systèmes de gouvernance inclusifs et inspirer des solutions politiques innovantes. » Avec comme objectif, de « créer des sociétés civiles collaboratives et des partenariats centrés sur l’humain conformément aux priorités, en mettant en place des opportunités d’apprentissage pour les personnes, les institutions et les communautés. »

Selon elle, « même si le concept est nouveau, le phénomène est déjà présent dans la région Mena grâce à une culture existante de solidarité et de conscience sociale.« 

Une fabrique à initiatives

Sihle Tshabalala et Natalia Menhall s'investissent, chacun à leur façon, dans l'élimination des obstacles au développement social (photo : F.Dubessy)

Sihle Tshabalala et Natalia Menhall s’investissent, chacun à leur façon, dans l’élimination des obstacles au développement social (photo : F.Dubessy)

« Au lieu d’attendre que les changements viennent à nous, nous avons décidé d’avoir un rôle actif« , insiste Natalia Menhall. « L’entreprenariat social est un outil qui se présente au citoyen pour proposer des solutions pouvant se généraliser« , précise-t-elle en constatant qu’après une étude dans sept pays de la région Mena, « les obstacles au développement de l’entreprenariat demeurent très proches. Soit les outils n’existent pas, soit ils ne sont pas adaptés ou concentrés dans les régions urbaines. » Beyond développe un programme de master en entreprenariat social. « Dans certains pays, les banquiers doivent passer du profit purement économique au profit aussi social« , souligne-t-elle.

Sihle Tshabalala s’intéresse à la jeunesse désavantagée née dans les township d’Afrique du Sud. Il la connaît bien pour en être issu. Durant un séjour en prison, il s’intéresse au codage informatique puis adapte une méthode d’apprentissage destinée aux universitaires pour l’enseigner à cette population illettrée et former des codeurs.

Directeur d’Inter-Made, un incubateur social dédié aux projets à impact social et environnemental basé à Marseille depuis dix-sept ans, Cédric Hamon offre des compétences, de la formation et de la mise en réseau aux start-upper. « Nous disposons également d’une fabrique à initiatives car tous les besoins sociaux ne trouvent pas de start-up pour les résoudre« , indique-t-il alors qu’il prend pied sur l’autre rive de la Méditerranée, en Tunisie. Cédric Hamon commercialise même une offre de formation sur la résolution des besoins sociétaux par l’entreprenariat. « L’obstacle c’est que vous vendez des solutions à des personnes qui n’ont pas compris qu’il y avait un problème… Donc vous créer chez eux un autre problème« , reconnaît-il tout en précisant, « Nous ne manquons pas de fonds, nous ne manquons pas de projets, nous manquons de projets financés. » Reste, comme l’indique Constantin Tsakas, qu' »un projet social demeure difficile à vendre.« 

L’Instagram des déchets

Constantin Tsakas, organisateur et animateur de cet atelier, a conscience de la difficulté à vendre l'entreprenariat social (photo : F.Dubessy)

Constantin Tsakas, organisateur et animateur de cet atelier, a conscience de la difficulté à vendre l’entreprenariat social (photo : F.Dubessy)

Autre implication sociale, celle de Mouhsin Bour Qaiba. Tout part d’un constat pour le co-fondateur de Clean City : A Casablanca, chaque habitant génère une tonne de déchets non recyclés par an. Ce Marocain créé donc ce qu’il baptise « l’Instagram des déchets » pour faire pression sur les autorités et lance une application pour le tri à la source avec possibilité de commande de sacs de couleurs différentes

Depuis, Clean City a conquis d’autres pays. Son CEO réfléchit désormais à donner des Token (cryptomonnaie) aux citoyens qui signalent par des photos publiées sur son site des problèmes au lieu de points permettant des réductions sur des achats comme actuellement. « Nous avons désormais 20 000 utilisateurs actifs dans le monde entier et 14 000 réclamations générées. Notre objectif est d’atteindre les 2 millions d’utilisateurs actifs« , ambitionne Mouhsin Bour Qaiba.

« Nous voulions montrer des visages, des hommes et des femmes et insister sur l’aspect ordinaire de leur vie. » Roman-Oliver Foy, président de l’association Friends of the Middle East (France, Liban), présente depuis deux ans des initiatives d’entrepreneurs sociaux dans le monde arabe à travers des conférences-débats.

Prochainement, il lancera des vidéos de dix minutes sur ces expériences avec toujours l’objectif d’inspirer les entrepreneurs potentiels au Sud et au Nord et de sensibiliser les décideurs politiques tout en favorisant la diffusion des innovations. « Les décideurs politiques doivent voir ce qu’est un entrepreneur social et solidaire« , insiste-t-il.

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Voir aussi l’article et le reportage vidéo d’ECOMNEWSMED sur l’atelier : 

Atelier : A la découverte des « Social Change Makers » en Méditerranée et en Afrique, 20 Novembre, Marseille

C’est parti pour l’ouverture officielle des inscriptions à Emerging Valley 2018 qui se déroulera les 20 et 21 novembre à Marseille (au Palais du Pharo et à thecamp) !   

 

Atelier IM-FEMISE: A la découverte des « Social Change Makers » en Méditerranée et en Afrique

FEMISE et l’Institut de la Méditerranée (IM) sont ravis de s’associer à ce grand évenement pour organiser l’atelier A la découverte des « Social Change Makers » en Méditerranée et en Afrique (20 novembre 2018 à 15h00). L’entrepreneuriat social se réfère à la pratique qui combine innovation, dynamisme et la possibilité de relever d’importants défis sociaux et environnementaux. Le soutien des Etats et des multinationales à travers le monde a été très encourageant pour ce modèle d’activité social innovant. Un réel potentiel, encore faiblement exploité, existe aussi dans le cadre de la coopération entre l’UE et l’Afrique et notamment avec les pays Méditerranéens de la Rive Sud.

Les entrepreneurs sociaux mobilisés par FEMISE et l’IM présenteront des initiatives innovantes, capables de relever d’importants défis sociaux et environnementaux en Egypte, Palestine, Maroc, Afrique du Sud, Liban, en région MENA et en France. La Concept Note de l’Atelier est disponible en cliquant ici.

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Découvrez certains de nos Panelistes à l’Atelier IM-FEMISE en cliquant sur leur fiche

Emerging Valley 2018

Placé sous le Haut Patronage du Président de la République Emmanuel MACRON et premier évènement  labellisé Digital Africa, EMERGING Valley réunit cette année

·         Plus de 100 Startups, incubateurs et investisseurs venus de 20+ pays africains se réuniront dans la deuxième ville de France pour connecter l’innovation africaine et européenne : Sénégal, Bénin, Afrique du Sud, Kenya, Nigeria, Côte d’Ivoire, Maroc, Egypte,

·         La venue de délégations pays (Brésil,Tunisie) venus trouver partenaires, clients, structures d’accompagnement pour créer de la valeur autour de l’Afrique à Marseille

·         Des dizaines de keynotes, sessions plénières, workshops pour découvrir et faire du business avec les champions de l’innovation africaine dans deux lieux exceptionnels : Le Palais du Pharo et thecamp

·         Du business et du réseautage avec des investisseurs, VC et Angels venus d’Europe, d’Afrique et de la Méditerranée

·         Un programme d’accélération en simultané durant le sommet avec le Social and Inclusive Business Camp de l’AFD autour de l’impact social et le financement

·         Le lancement en exclusivité de la plateforme Digital Africa le 21 novembre à thecamp, un dispositif de soutien aux start-ups africaines lancée par le Président de la République Emmanuel MACRON pour soutenir la dynamique entrepreneuriale sur le continent africain à travers le digital

Venez les rencontrer en vous inscrivant sur ce lien 

* La contribution financière de l’IM et de FEMISE envers cette conférence est faite dans le cadre du Contrat FEMISE-UE sur: : « Support to Economic Research, studies and dialogues of the Euro-Mediterranean Partnership  » . Tous les points de vue exprimés lors de cet événement relèvent de la seule responsabilité des intervenants.